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Société Publié le vendredi 19 février 2010 | Le Quotidien d’Abidjan

Education Nationale: La suppression du CEPE et de l’entrée en 6e exigée par les inspecteurs

Le Syndicat national des inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire réaffirme son opposition au maintien du concours d’entrée en sixième et CEPE.

Le secrétaire générale du Syndicat national des inspecteurs de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (Synaieppci), Zamblé Bi Germain, a réitéré la volonté de voir le concours d’entrée en sixième et du CEPE supprimé du système éducatif. Au cours d’une conférence de presse tenue jeudi à Bingerville, M. Zamblé a indiqué que l’adoption de la Formation par compétences par le système d’enseignement depuis 2002, n’autorise pas de goulot d’étranglement dans le 1er cycle. « En acceptant cette pédagogie novatrice qui privilégie la réussite du plus grand nombre, le concours d’entrée en 6ème qui constitue une entrave avec un effectif d’élèves au CM2 devrait disparaître », a-t-il préconisé. Pour le Secrétaire général du Synaieppci, seuls 30% des enfants accèdent aujourd’hui à la classe de sixième après le CM2 dans les écoles publiques. « On demande trop aux enfants. C’est un élitisme outrageant. A la fonction publique, il n’y a que trois concours qui exigent le Cepe. Celui des agents spécialisés des travaux publics, des gardes de sous-préfecture et des aides soignantes appartenant tous à la catégorie B, grade B1. Notons que les syndicats des emplois demandent tous le relèvement du niveau de recrutement. », a –t-il expliqué. Il a par ailleurs mis en exergue l’âge des enfants qui, selon lui, sont pour la plupart très jeunes. « L’organisation d’un concours à la fin du CM2 met les enfants sous une pression interminable de la part des enseignants et des parents d’élèves. Il n’est plus rare de trouver des enfants dans ces classes à 9 ou 10 ans », a-t-il indiqué. En plus, le conférencier a révélé que l’exigence internationale impose que les enfants aient accès au minimum à la classe de troisième avant d’abandonner les études. Les inspecteurs ont par ailleurs dénoncé le coût de l’organisation du concours d’entrée en sixième et du Cepe. En cela, ils ont fait remarquer que l’Etat débourse chaque année près de 300 millions de Fcfa pour l’organisation de ces examens. « Cette somme peut servir à construire au moins quatre collèges ou lycées », a souligné Zamblé Bi Germain. Par ailleurs, le conférencier a préconisé l’interdiction des sévices corporels à l’endroit des élèves des établissements scolaires.

Benjamin Soro
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