L'actualité sur le plan social a été dominée par l'affaire de l'eau contaminée à Yopougon, plus précisément à la cité Coprim. Malgré les explications de la Sodeci, des zones d'ombre demeurent toujours.
Les habitants de la cité Coprim sise à Yopougon ne se sont toujours pas remis de leurs émotions. Eux qui ont consommé de l'eau contaminée. Et comme conséquence malheureuse : une locataire a succombé à des complications gastriques. Face à l'ampleur de la crise, la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire (Sodeci) est venue s'en quérir de l'état de santé des habitants de Coprim. A la tête d'une importante délégation, Marcel Zadi Kessy, Pca de la Sodeci a eu des mots de réconfort et d'apaisement. La Société avait par ailleurs consenti à prendre en charge les ordonnances médicales des malades. Un geste qu'ont modérément apprécié les habitants de la cité Coprim. "La Sodeci ne nous a acheté que des paracétamols, des traitements inefficaces pour des cas de contamination par les eaux", ont déploré des victimes. Ce qui remet véritablement en cause la bonne foi de la Sodeci. Cette compagnie a reconnu la faute de ses agents qui ont fait preuve de laxisme dans le branchement des canalisations en ce lieu. Une grave erreur qui plonge des familles dans la détresse. Dans ce cas de figure, la Sodeci fautive se voit dans l'obligation d'accroître son aide et assistance aux populations de Coprim, d'une part. Et d'autre part, les agents fautifs doivent répondre de leurs actes devant les tribunaux. La Sodeci qui est également responsable doit être poursuivie. C'est en cela qu'il est urgent qu'un collectif soit rapidement mis en place pour gérer la situation. Car en pareille situation, il est fort à parier qu'un règlement à l'amiable soit proposé. Pour quelle somme ? C'est pourquoi il faille mettre en place une structure qui gère au mieux les intérêts des habitants de Coprim Yopougon. Au risque d'être lésés. Comme ce fut le cas dans l'affaire du probo koala où les victimes n'ont reçu que des miettes.
Nda Jean-Yves
Les habitants de la cité Coprim sise à Yopougon ne se sont toujours pas remis de leurs émotions. Eux qui ont consommé de l'eau contaminée. Et comme conséquence malheureuse : une locataire a succombé à des complications gastriques. Face à l'ampleur de la crise, la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire (Sodeci) est venue s'en quérir de l'état de santé des habitants de Coprim. A la tête d'une importante délégation, Marcel Zadi Kessy, Pca de la Sodeci a eu des mots de réconfort et d'apaisement. La Société avait par ailleurs consenti à prendre en charge les ordonnances médicales des malades. Un geste qu'ont modérément apprécié les habitants de la cité Coprim. "La Sodeci ne nous a acheté que des paracétamols, des traitements inefficaces pour des cas de contamination par les eaux", ont déploré des victimes. Ce qui remet véritablement en cause la bonne foi de la Sodeci. Cette compagnie a reconnu la faute de ses agents qui ont fait preuve de laxisme dans le branchement des canalisations en ce lieu. Une grave erreur qui plonge des familles dans la détresse. Dans ce cas de figure, la Sodeci fautive se voit dans l'obligation d'accroître son aide et assistance aux populations de Coprim, d'une part. Et d'autre part, les agents fautifs doivent répondre de leurs actes devant les tribunaux. La Sodeci qui est également responsable doit être poursuivie. C'est en cela qu'il est urgent qu'un collectif soit rapidement mis en place pour gérer la situation. Car en pareille situation, il est fort à parier qu'un règlement à l'amiable soit proposé. Pour quelle somme ? C'est pourquoi il faille mettre en place une structure qui gère au mieux les intérêts des habitants de Coprim Yopougon. Au risque d'être lésés. Comme ce fut le cas dans l'affaire du probo koala où les victimes n'ont reçu que des miettes.
Nda Jean-Yves