M. Diallo croyait avoir fait une bonne affaire lorsqu’il remettait la somme de 75.000 Fcfa à Arouna Diakité afin que celui-ci, en sa qualité de berger, lui trouve un bœuf. L’animal en question est présenté au client. Mais voilà que Diallo doit partir précipitamment au village, au chevet de sa mère malade. Le berger lui promet de garder la bête jusqu’à son retour. Malheureusement, le vendeur n’a pas tenu parole. Il a vendu le bœuf à un autre client. A son retour, Diallo ne n’arrive pas à se faire rembourser par le bouvier. Finalement, les deux parties se sont retrouvées devant le juge du tribunal de Gagnoa. Pour abus de confiance, puni par le code pénal en ses articles 401 et 420, le berger va rester entre quatre murs loin de la verdure odorante et de ses bêtes pendant 3 mois fermes et payera une amende de 50.000 Fcfa à sa sortie de prison.
Le faux lieutenant de police mis aux arrêts
Djoman Ferdinand est passé maître dans l’art d’utiliser les moyens frauduleux pour escroquer d’honnêtes citoyens. Sa stratégie consiste à se faire passer pour un lieutenant de police exerçant dans l’un des commissariats de la ville de Gagnoa. C’est en usurpant ce titre qu’il se pressente à un jeune gérant de cabine. « Je suis lieutenant de police, si tu acceptes de coopérer avec moi, tu en tireras beaucoup d’avantages », fait-il croire au gérant. Sur place, il lance des appels imaginaires de son propre portable. Dans l’entretien qu’il engage avec son correspondant fictif, il donne des consignes à la manière d’un véritable officier de police. Le gérant de cabine mord à l’appât. De façon régulière, le faux lieutenant prend des recharges avec son « bon petit » jusqu’ à hauteur de 74.000 Fcfa, puis disparaît dans la nature. Un jour, l’on apprend dans la ville, l’arrestation d’un faux lieutenant de police. Le pauvre gérant court voir de qui il s’agit. Grande fut sa surprise de reconnaître « son » lieutenant. Le gérant porte également plainte contre le faussaire pour escroquerie. Le faux policier est traduit devant le tribunal pour faux et usage de faux et escroquerie. « Mon lieutenant, comment arrivez-vous à tromper les gens ? », interroge le juge. « C’est par la parole que j’ai réussi à convaincre le gérant de cabine, et, tout ce que je lui demande, il s’exécute », répond sereinement Ferdinand. Le truand écope d’une peine de 12 mois et d’une amende de 300.000 Fcfa.
Une sélection d’Alain Kpapo à Gagnoa
Le faux lieutenant de police mis aux arrêts
Djoman Ferdinand est passé maître dans l’art d’utiliser les moyens frauduleux pour escroquer d’honnêtes citoyens. Sa stratégie consiste à se faire passer pour un lieutenant de police exerçant dans l’un des commissariats de la ville de Gagnoa. C’est en usurpant ce titre qu’il se pressente à un jeune gérant de cabine. « Je suis lieutenant de police, si tu acceptes de coopérer avec moi, tu en tireras beaucoup d’avantages », fait-il croire au gérant. Sur place, il lance des appels imaginaires de son propre portable. Dans l’entretien qu’il engage avec son correspondant fictif, il donne des consignes à la manière d’un véritable officier de police. Le gérant de cabine mord à l’appât. De façon régulière, le faux lieutenant prend des recharges avec son « bon petit » jusqu’ à hauteur de 74.000 Fcfa, puis disparaît dans la nature. Un jour, l’on apprend dans la ville, l’arrestation d’un faux lieutenant de police. Le pauvre gérant court voir de qui il s’agit. Grande fut sa surprise de reconnaître « son » lieutenant. Le gérant porte également plainte contre le faussaire pour escroquerie. Le faux policier est traduit devant le tribunal pour faux et usage de faux et escroquerie. « Mon lieutenant, comment arrivez-vous à tromper les gens ? », interroge le juge. « C’est par la parole que j’ai réussi à convaincre le gérant de cabine, et, tout ce que je lui demande, il s’exécute », répond sereinement Ferdinand. Le truand écope d’une peine de 12 mois et d’une amende de 300.000 Fcfa.
Une sélection d’Alain Kpapo à Gagnoa