x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le lundi 1 mars 2010 | Fraternité Matin

Crise de l’électricité : La protestation des consommateurs

Le président de la fédération des associations de consommateurs actifs de Côte d’Ivoire, Marius Comoé, a menacé le mercredi 24 février, de «fermer les agences de la Cie » (Compagnie ivoirienne d’électricité) si une solution «urgente » n’est pas trouvée au délestage que connaît le pays depuis début février.

C’était au sortir d’une rencontre entre les membres de sa fédération regroupant 54 associations et la direction de la Cie, qui assure la distribution du courant électrique en Côte d’Ivoire. Bien qu’ayant été convaincu par les explications techniques fournies par ladite direction, Marius Comoé s’est déclaré insatisfait. Car «les populations ne peuvent pas subir les conséquences de ce délestage pendant les trois mois» au terme desquels l’entreprise estime pouvoir le résorber. «Nous ne pouvons pas accepter que pendant deux jours, des populations soient privées d’eau potable, pas plus que nous ne pouvons accepter pendant trois mois ce délestage qui tue les petits commerces qui dépendent de l’électricité et qui nourrissent des milliers d’Ivoiriens. Nous lançons un appel à l’Etat dont la responsabilité ne fait aucun doute. Si rien n’est fait, nous allons mener des actions concrètes allant jusqu’à la fermeture de toutes les agences de la Cie», a-t-il soutenu. Visiblement en colère, le président de la fédération des associations des consommateurs actifs de Côte d’Ivoire a exhorté la classe politique ivoirienne à se pencher sur les souffrances de la population. A sa demande, Mathias Kouassi et Eugène Zadi, respectivement Secrétaire général et directeur général de la Cie, ont expliqué les circonstances de ce délestage. La présentation liminaire de Mathias Kouassi et les échanges qui ont suivi ont fait apparaître que ce n’est ni un manque d’entretien, ni une mauvaise gestion qui ont occasionné le déficit énergétique qui impose cette situation. Il s’agit plutôt d’un défaut d’investissement dont les conséquences ont commencé à se faire sentir depuis 2005. Aussi, Zadi Eugène a-t-il demandé que soit dépassionné et dépolitisé ce problème qui est purement et simplement technique.

David Ya
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ