Une très importante et grande banque de la place s’est illustrée avec à sa tête, Président directeur général dans des pratiques scandaleuses et honteuses. Pratiques de taux usuraires, allant jusqu’à, de 19,5% à 21%, tripatouillage des comptes par le truchement d’un transfert de créance notarié portant sur 1.200.000.000 (un milliard deux cent millions Fcfa) -d’abord à elle-même, pour le compte d’une société dans laquelle elle a des intérêts dont elle assure la présidence du conseil d’administration. Cette même créance est transférée à l’Etat de Côte d’Ivoire toujours au détriment du même client. Le premier responsable de cette importante banque dont nous taisons pour l’heure le nom, après avoir nié vigoureusement certains faits portant sur l’effectivité de paiement à son client d’une somme de 600.000.000 Fcfa (six cent millions Fcfa) comme consigné dans le même acte notarié du 10 juin 2004 a fini par reconnaître devant le tribunal correctionnel au 3ème cabinet d’instruction en septembre et octobre 2007. Il négocie alors avec le client afin de lui verser réellement ce qu’il n’avait pas fait depuis la signature de l’acte notarié du 10 juin 2004. Le client, dans un objectif de rétablissement de ses droits accepte mais, là encore, la banque abuse du reste de confiance qu’un être humain pouvait avoir vis-à-vis d’une institution pour niquer une fois de plus son client ; en nommant comme facilitateur un des administrateurs de la banque. Le pot aux roses s’est qu’au moment du solde des comptes la banque brandit une autre cession de créance qu’elle aurait faite au trésor public de Côte d’Ivoire avec une décote de 50%. Du coup, le client reste devoir à l’Etat de Côte d’Ivoire alors qu’il ne le devrait pas si la banque avait passé les écritures relatives à l’acte notarié du 10 juin 2004 portant sur 1.200.000.000 Fcfa de transfert de créance et 600.000.000 Fcfa de vente à rémérer de matériels Travaux publics. Vu la gravité et le non respect des propres dits et écrits de la banque, le client, après avoir consulté son conseil en France et ceux de Côte d’Ivoire, a porté plainte contre la banque et son premier responsable pour faux en écritures privé de banque, faux et usage de faux, escroquerie, pratique de taux usuraires. Le parquet d’Abidjan étant saisi, la police économique en pleine enquête sur ce dossier entend actuellement toutes les parties. Nous y reviendrons dans tous les détails après la finalisation de nos propres enquêtes auprès de tous les acteurs impliqués. Notamment, le personnel démissionnaire ou ayant été radié de cette banque et qui aurait eu à gérer les dossiers litigieux lié à cette affaire qui éclabousse depuis quelques années l’une des prestigieuses institutions financières de la Côte d’Ivoire. Ce Pdg risque de rejoindre dans les prochains jours, tous ceux qui ont fait du faux en écriture privée de banque. En attendant, l’affaire fait beaucoup de bruits à travers la presse ivoirienne. Une autre affaire qui risque faire couler beaucoup d’encre et de salive.
Sériba Koné
Sériba Koné