Koné Abdoulaye, né en 1980 à Daloa, a trouvé la mort au cours d’un échange de coups de feu avec une bande de sept bandits armés au domicile de Coulibaly Amara, intendant des Fores nouvelles de Vavoua. C’était dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 février dernier vers minuit. Cette nuit-là, la partie ouest de la ville de Vavoua a été agitée par des tirs qui ont duré quelques minutes. Le commissaire de la police mixte venait à peine de quitter le secrétaire de la préfecture, un habitant de cette partie de la ville, quand il a été informé par ses éléments de ces bruits inhabituels d’armes. Aussitôt, il rebrousse chemin avec des policiers. Sur les lieux, un des braqueurs est abattu par la garde de l’intendant. C’est la vigilance de celle-ci qui a permis de faire échec à cette attaque. Le plan des bandits semblait bien préparé. Ils ont attendu que tous les visiteurs du chef des lieux se retirent pour passer à l’attaque. Mais les mouvements des bandits qui croyaient que la nuit tous les chats sont gris, avaient fini par interpeller la garde qui a redoublé de vigilance. Quand 23h 30, les braqueurs armés passent à l’offensive, la riposte est immédiate. Un échange de tirs s’ensuit. La fusillade plonge les riverains des quartiers ouest de Vavoua dans la peur. C’est le sauve-qui-peut noctambules regagnent leurs domiciles en évitant le champ des tirs. La bande est mise en déroute. Le bilan fait un mort dans les rangs des bandits : Koné Abdoulaye dit Ablo est tué quand une balle a frôlé le cou d’un des éléments de la garde. La victime qui est bien connue à Vavoua et dans le milieu des Forces armées des Forces nouvelles est un démobilisé de la zone. Ses complices, au nombre de sept, ont pu s’échapper. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Daloa a été saisi du dossier dans la matinée par le commissaire qui a ouvert une enquête. Tôt le matin, la patrouille organisée par les Fn pour faire régner l’ordre et la sécurité a permis l’arrestation de 15 personnes qui vont passer à l’interrogatoire de la police.
Bayo Fatim à Daloa
Bayo Fatim à Daloa
