Le commissariat du 2ème arrondissement de Yamoussoukro a déféré ce mardi 2 mars Kouadio Yao au tribunal de 1ère instance de Toumodi. Ce solide gaillard originaire de Ya-Dibikro, sous-préfecture de Tiébissou est un vilain roublard qui a déjà épinglé à son tableau de chasse plusieurs personnes : une fois qu’il les a flouées, il les rembourse par de faux billets de banque.
Tout commence par les liens amoureux qu’il a avec dame N. Y. Philomène. Cette dernière demande l’aide de son amant pour que son fils admissible au premier tour du concours de la gendarmerie nationale puisse entrer à l’école de la maréchaussée. Surtout que ce dernier lui avait affirmé connaître quelqu’un qui «peut arranger ça moyennant le paiement de la somme de 850.000 Fcfa ». Une somme que Philo n’a pas. En bonne mère qui aime son fils, la pauvre dame va voir K. Assétou, sa cousine qui lui prête 250.000 Fcfa. Kouadio Yao en amant généreux s’engage à rembourser la somme empruntée. Sa « copine » se décarcasse pour ajouter à cette somme 160.000 Fcfa. Ce qui fait un total de 410.000 sur les 850.000 Fcfa indispensables pour le recrutement de l’enfant. C’est alors qu’elle met son amant en contact avec sa cousine Assétou dont le fils, admis au bac, voulait rentrer à l’Infas. Là encore, Kouadio réclame 850.0000 Fcfa. ‘’Comme vous vous êtes engagé à rembourser les 250.000 que j’ai prêtés à Philo, je vous donne ces 600.000 Fcfa. Ce qui complète la somme à 850.000’’, lui dit Assétou. Ce que l’amant de sa cousine accepte avec empressement. Dès qu’il est en possession de cette manne, Kouadio Yao disparaît de la circulation. Ni sa « copine », encore moins la cousine de cette dernière ne le voient. Les deux dames grugées ne s’avouent pas pour autant vaincues. Convaincues qu’elles ont affaire à un escroc, elles se mettent à sa recherche. Tenancières de maquis, chauffeurs de taxi, tous ceux qui les ont vus ensemble, sont alertés. La semaine dernière, un chauffeur de taxi appelle Philo et lui dit que son amant vient d’emprunter un taxi à N’gattakro (vers l’aéroport) et qu’elle avait tout intérêt à aller l’attendre à la gare de taxi. Philo ne se le fait pas dire deux fois et va faire le guet à la gare. Ce qui sera payant car quelque temps après, le malotru descend effectivement de taxi. La dame l’empoigne et appelle sa cousine. Avant l’arrivée d’Assétou, Kouadio rembourse 70.000 sur les 160.000 Fcfa qu’il doit à son amante. Mais voilà : les 10 billets de 10.000 Fcfa sont des faux ! L’affaire se déporte au commissariat du 2ème arrondissement. Ayant appris son arrestation, un lieutenant de la marine nationale vient se plaindre des méfaits de Kouadio. La famille du marin, victime de l’escroc à Abidjan, avait elle aussi porté plainte contre lui à la police économique. Aussi souhaitait-il (le marin) partir avec le prévenu. En son temps, Kouadio avait dupé les parents du marin qui lui avaient remis la coquette somme de 4 millions de francs Cfa pour acheter des produits agricoles (café cacao). Le matelot, lui aussi, recevra sur-le-champ 300.000 Fcfa en faux billets comme avance sur le remboursement de la somme escroquée à ses parents !
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Tout commence par les liens amoureux qu’il a avec dame N. Y. Philomène. Cette dernière demande l’aide de son amant pour que son fils admissible au premier tour du concours de la gendarmerie nationale puisse entrer à l’école de la maréchaussée. Surtout que ce dernier lui avait affirmé connaître quelqu’un qui «peut arranger ça moyennant le paiement de la somme de 850.000 Fcfa ». Une somme que Philo n’a pas. En bonne mère qui aime son fils, la pauvre dame va voir K. Assétou, sa cousine qui lui prête 250.000 Fcfa. Kouadio Yao en amant généreux s’engage à rembourser la somme empruntée. Sa « copine » se décarcasse pour ajouter à cette somme 160.000 Fcfa. Ce qui fait un total de 410.000 sur les 850.000 Fcfa indispensables pour le recrutement de l’enfant. C’est alors qu’elle met son amant en contact avec sa cousine Assétou dont le fils, admis au bac, voulait rentrer à l’Infas. Là encore, Kouadio réclame 850.0000 Fcfa. ‘’Comme vous vous êtes engagé à rembourser les 250.000 que j’ai prêtés à Philo, je vous donne ces 600.000 Fcfa. Ce qui complète la somme à 850.000’’, lui dit Assétou. Ce que l’amant de sa cousine accepte avec empressement. Dès qu’il est en possession de cette manne, Kouadio Yao disparaît de la circulation. Ni sa « copine », encore moins la cousine de cette dernière ne le voient. Les deux dames grugées ne s’avouent pas pour autant vaincues. Convaincues qu’elles ont affaire à un escroc, elles se mettent à sa recherche. Tenancières de maquis, chauffeurs de taxi, tous ceux qui les ont vus ensemble, sont alertés. La semaine dernière, un chauffeur de taxi appelle Philo et lui dit que son amant vient d’emprunter un taxi à N’gattakro (vers l’aéroport) et qu’elle avait tout intérêt à aller l’attendre à la gare de taxi. Philo ne se le fait pas dire deux fois et va faire le guet à la gare. Ce qui sera payant car quelque temps après, le malotru descend effectivement de taxi. La dame l’empoigne et appelle sa cousine. Avant l’arrivée d’Assétou, Kouadio rembourse 70.000 sur les 160.000 Fcfa qu’il doit à son amante. Mais voilà : les 10 billets de 10.000 Fcfa sont des faux ! L’affaire se déporte au commissariat du 2ème arrondissement. Ayant appris son arrestation, un lieutenant de la marine nationale vient se plaindre des méfaits de Kouadio. La famille du marin, victime de l’escroc à Abidjan, avait elle aussi porté plainte contre lui à la police économique. Aussi souhaitait-il (le marin) partir avec le prévenu. En son temps, Kouadio avait dupé les parents du marin qui lui avaient remis la coquette somme de 4 millions de francs Cfa pour acheter des produits agricoles (café cacao). Le matelot, lui aussi, recevra sur-le-champ 300.000 Fcfa en faux billets comme avance sur le remboursement de la somme escroquée à ses parents !
Ousmane Diallo à Yamoussoukro