Si vous allez à la gare de wôro-wôro de la ligne Adjamé-Marcory, alors faites attention où vous mettez les pieds. Pour être à l’abri de surprises désagréables. Irié Bi Jean Fabrice fait partie de ces chauffeurs prêts à passer leurs nerfs sur leurs passagers notamment les dames. Le 20 février, Amani Julienne emprunte à Adjamé son wôro- wôro pour se rendre à Marcory. Elle oublie de vérifier que, dans son portefeuille, elle a la monnaie exacte. Une fois à destination, elle tend à Irié un billet de 2.000 Fcfa. Ce dernier s’emporte aussitôt et une vive altercation s’engage entre la cliente et le conducteur. Mais, Irié a le sang très chaud. Il roue Julienne de coups au point qu’elle perd connaissance. Malgré tout, la victime parvient à saisir la clé de contact du véhicule. C’est cet objet qui permet aux flics d’arrêter Irié. A la barre du tribunal des flagrants délits du 4 mars, Irié plaide coupable pour coups et blessures volontaires entraînant une incapacité temporaire de travail (Itt) de quinze jours. La juge le condamne à 3 mois fermes assortis d’une amende de 50.000 Fcfa. La victime ne s’est pas présentée au tribunal. On en ignore les raisons.
On doute
Le tribunal est resté sur sa faim concernant l’affaire de détournement des 180 fûts d’huile vides. Cela représente, selon Fofana Mamadou, la victime, la somme de 1,8 million Fcfa. Mais la juge affirme que le dossier comporte des zones d’ombre. Notamment sur la responsabilité effective de Koné Issouf, le chauffeur qui transportait les fûts d’huile le 20 février à destination de Sikensi. Selon la magistrate, les ratures sur les bons de caisse sont difficilement imputables au prévenu. « Malheureusement, le plaignant n’est pas là aujourd’hui (4 mars, ndlr) pour éclairer ces zones d’ombre. Pour nous, il subsiste des doutes sur la responsabilité de l’accusé. En la matière, le doute profite au mis en cause. Nous demandons sa relaxe au bénéfice du doute », requiert le ministère public. Issouf avait longtemps clamé son innocence. Le tribunal entérine la décision du parquet. C’est donc tout heureux qu’il sort libre de la salle des flagrants délits du Plateau.
Une sélection de Ouattara Moussa
On doute
Le tribunal est resté sur sa faim concernant l’affaire de détournement des 180 fûts d’huile vides. Cela représente, selon Fofana Mamadou, la victime, la somme de 1,8 million Fcfa. Mais la juge affirme que le dossier comporte des zones d’ombre. Notamment sur la responsabilité effective de Koné Issouf, le chauffeur qui transportait les fûts d’huile le 20 février à destination de Sikensi. Selon la magistrate, les ratures sur les bons de caisse sont difficilement imputables au prévenu. « Malheureusement, le plaignant n’est pas là aujourd’hui (4 mars, ndlr) pour éclairer ces zones d’ombre. Pour nous, il subsiste des doutes sur la responsabilité de l’accusé. En la matière, le doute profite au mis en cause. Nous demandons sa relaxe au bénéfice du doute », requiert le ministère public. Issouf avait longtemps clamé son innocence. Le tribunal entérine la décision du parquet. C’est donc tout heureux qu’il sort libre de la salle des flagrants délits du Plateau.
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