Quatre sinistres individus constituant un gang dont le nommé Doumbia Zoumanan alias Agogo est le chef viennent d'être écroués par la gendarmerie de Guibéroua. Ils ont pris la vilaine habitude d'attaquer nuitamment des foyers sous la menace de leurs armes. C'est un arsenal composé d'un fusil calibre 12, de cinq cartouches, de machettes, de couteaux, de gris-gris et de cagoule qui a été présenté au tribunal. Bien qu'ayant reconnu les faits pendant les enquêtes préliminaires, voilà que devant le juge ils se dédisent. Agogo avec son physique d'haltérophile et sa coiffure à la Mike Tyson est le premier à nier les faits. Ses acolytes que sont Fayama Drissa et Ouattara Bakary le suivent dans sa démarche, sauf un. Aka Kouadio a accepté de faciliter la tâche aux magistrats en relatant les faits « Agogo est bel et bien notre chef. Après avoir constitué le gang, il a dit effectuer un voyage à Issia. Précisément à Issia-scierie où réside son frère aîné. Celui-ci a été désigné comme notre cible parce qu'étant un gros bonnet » reconnaît le gangster. C'est ainsi que le groupe programme l'attaque à 2 heures du matin, à la faveur du délestage. « On a d'abord braqué un premier domicile où la moisson n'était pas fructueuse : 15 mille francs. Ensuite, nous avons fracturé la porte du grand-frère d'Agogo », poursuit-il et d'ajouter « celui-ci a tiré un coup de fusil. Le chef s'est jeté sur lui dans l'intention de le maîtriser. Sentant qu'il perdait le combat, Agogo ordonna à celui qui détenait le fusil de tirer », avoue le comparse. Un coup de détonation retentit dans l'air et trouble le calme qui régnait cette nuit-là. De peur que des secours arrivent sur les lieux, les malfrats lâchent prise et s'évanouissent dans la nature. Ils traversent la brousse jusqu'au village de Goliewa. Mais la nouvelle de l'attaque avait déjà parcouru toute la région. C'est au moment d'embarquer pour Guibéroua que les villageois se rendent compte que ces quatre individus sont suspects. Ils alertent la brigade de gendarmerie de Guibéroua qui les cueille au corridor de ladite ville. On évalue à 3.318.000 Fcfa la somme totale volée par ce gang ainsi que divers autres objets. Cet acte répréhensible a été sévèrement puni par les hommes de loi. Agogo et sa bande écopent de 20 ans de prison. Excepté Aka Kouadio qui, pour avoir dit très tôt la vérité, n'en prend que 10.
2 mois de prison pour s'être opposé à une décision de justice
Kouadio Kouassi Séraphin n'a aucun respect pour la justice. Pour lui, toute décision prise par cette institution n'a aucune valeur. Si bien que malgré l'injonction de la justice lui demandant de partager la plantation du père défunt entre les huit héritiers qu'ils sont, le prévenu ne s'exécute point. Pis, il menace les agents de l'agriculture et les gendarmes qui ont tenté de le raisonner. « Je suis la personne qui a passé le plus de temps dans cette plantation. La logique voudrait que la plus grosse part me revienne. Et puis les autres enfants de mon père sont encore mineurs et ne pourront véritablement s'occuper de leur portion », affiche-t-il ses intentions égoïstes. De même, il ne reconnaît pas avoir nargué les autorités administratives et militaires. Le tribunal lui explique les voies de recours dont il dispose pour s'opposer à une décision de justice. Séraphin n'a plus qu'un seul mot à la bouche désormais. « Pardon » dit -il pour implorer la clémence du tribunal. Un pardon un peu trop facile à dire. Les jurés lui ont donné 2 mois de prison ferme avec une amende de 50 mille francs.
L'élève de Terminale ne passera pas le Bac
Les consommateurs de drogue trouvent toujours une raison pour justifier leur acte. Dans le cas spécifique de Diomandé Aboubacar, âgé de 20 ans et élève en classe de terminal au lycée de Gagnoa, il dit ceci « j'ai assez de problèmes dans ma vie. Pour les surmonter, j'ai recours à la drogue » clame-t-il sa défense. « C'est cela le seul moyen pour toi de résoudre tes problèmes ? », interroge le tribunal. Le futur bachelier tente de faire diversion. Il veut mener les magistrats sur un terrain autre que celui où il a été épinglé. C'est-à-dire au corridor de Sinfra. C'est justement en ce lieu que, pendant le contrôle du véhicule au bord duquel se trouvait l'élève, la police découvre dans un sac une boule de cannabis. Le propriétaire du sac n'est autre que Diomandé Aboubacar. Sa « marchandise » était destinée à la consommation. A la barre, il a plaidé coupable afin que le tribunal lui accorde des circonstances atténuantes, eu égard à son statut d'élève. Malheureusement pour lui, une justice qui se veut crédible ne s'en tient pas aux sentiments mais aux faits. Et les faits qui lui sont reprochés, exigent qu'il soit détenu à la maison d'arrêt pour 1 an.
Une selection Alain Kpapo à Gagnoa
2 mois de prison pour s'être opposé à une décision de justice
Kouadio Kouassi Séraphin n'a aucun respect pour la justice. Pour lui, toute décision prise par cette institution n'a aucune valeur. Si bien que malgré l'injonction de la justice lui demandant de partager la plantation du père défunt entre les huit héritiers qu'ils sont, le prévenu ne s'exécute point. Pis, il menace les agents de l'agriculture et les gendarmes qui ont tenté de le raisonner. « Je suis la personne qui a passé le plus de temps dans cette plantation. La logique voudrait que la plus grosse part me revienne. Et puis les autres enfants de mon père sont encore mineurs et ne pourront véritablement s'occuper de leur portion », affiche-t-il ses intentions égoïstes. De même, il ne reconnaît pas avoir nargué les autorités administratives et militaires. Le tribunal lui explique les voies de recours dont il dispose pour s'opposer à une décision de justice. Séraphin n'a plus qu'un seul mot à la bouche désormais. « Pardon » dit -il pour implorer la clémence du tribunal. Un pardon un peu trop facile à dire. Les jurés lui ont donné 2 mois de prison ferme avec une amende de 50 mille francs.
L'élève de Terminale ne passera pas le Bac
Les consommateurs de drogue trouvent toujours une raison pour justifier leur acte. Dans le cas spécifique de Diomandé Aboubacar, âgé de 20 ans et élève en classe de terminal au lycée de Gagnoa, il dit ceci « j'ai assez de problèmes dans ma vie. Pour les surmonter, j'ai recours à la drogue » clame-t-il sa défense. « C'est cela le seul moyen pour toi de résoudre tes problèmes ? », interroge le tribunal. Le futur bachelier tente de faire diversion. Il veut mener les magistrats sur un terrain autre que celui où il a été épinglé. C'est-à-dire au corridor de Sinfra. C'est justement en ce lieu que, pendant le contrôle du véhicule au bord duquel se trouvait l'élève, la police découvre dans un sac une boule de cannabis. Le propriétaire du sac n'est autre que Diomandé Aboubacar. Sa « marchandise » était destinée à la consommation. A la barre, il a plaidé coupable afin que le tribunal lui accorde des circonstances atténuantes, eu égard à son statut d'élève. Malheureusement pour lui, une justice qui se veut crédible ne s'en tient pas aux sentiments mais aux faits. Et les faits qui lui sont reprochés, exigent qu'il soit détenu à la maison d'arrêt pour 1 an.
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