Consacré chaque année journée internationale de la femme, le 08 mars dans notre pays a été marqué du thème : « année d’élections et de promotion de l’égalité des chances ». A cet égard, la commission pour l’Etat de droit et l’égalité des chances (CEDEF) de la convention de la société civile (CSCI), a approuvé la ratification de la convention internationale pour l’élimination de toutes formes de discriminations à l’encontre des femmes. Tout comme la déclaration solennelle du chef de l’Etat ivoirien sur l’égalité des chances, l’équité et le genre. Cependant, la CEDEF de la CSCI dénonce plusieurs actes. Notamment la non-ratification du protocole additionnel à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme, le faible quota (33%) pour la représentativité des femmes dans les sphères de décisions et particulièrement, aux postes électifs en Côte d’Ivoire, où les femmes représentent seulement 8,5% des députés, 5,6% des maires et 7% des membres de l’actuel gouvernement. Victimes des disparités économiques car elles ne fournissent que 33% et 22% des revenus des hommes dans le secteur informel et dans le secteur agricole. Hormis cet aspect, la CEDEF s’est insurgée contre certaines pratiques sociales, culturelles et religieuses asservissantes et dégradantes pour la femme. « Ces pratiques prospèrent sans aucune réaction vigoureuse et appropriée des pouvoirs publics » s’indigne-t-elle. Avant de réclamer aux Ong de recenser toutes les pratiques sociales nuisibles à la promotion de la femme afin d’obtenir, à terme, leur abolition. Ainsi, les femmes regroupées au sein de la CEDEF, ont demandé à la gent féminine de poursuivre les œuvres d’éduction et de sensibilisation en faveur des femmes de tout le territoire ivoirien, notamment à celles des milieux urbains.
K. Zéguédoua Tano
K. Zéguédoua Tano