D’ordinaire en quête d’enseignants, l’université est aujourd’hui prise d’assaut par de jeunes diplômés qui y accourent pour des enseignements. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima qui affirme avoir œuvré à la revalorisation des salaires de ses collaborateurs depuis 2006 à ce jour, a déclaré hier à son cabinet que «les conditions enseignantes sont devenues plus attrayantes». De 150.000FCFA par an, la prime de recherche est passée à 800.000FCFA pour les assistants, pendant que les maîtres-assistants, initialement situés à 183 000F grimpent à 1 million. Quant aux maîtres de conférences, ils sont perchés à 1 million 200.000F.
Les salaires ne sont pas en reste. Ainsi, touchant initialement entre 300.000 et 350.000F, les assistants gagnent 600.000FCFA, quand les professeurs titulaires touchent 1 million de F. Cette innovation suscite un engouement tel «qu’aujourd’hui, nous avons plus de demandes que de postes budgétaires», a constaté le ministre. Qui affirme avoir toutefois un œil ouvert sur le recrutement des enseignants, afin d’éviter des usurpations de titres, comme cela s’est passé récemment.
Cissé Ibrahima s’est réjoui au cours du bilan d’activités, de l’apaisement du front social, en raison de la rencontre initiée avec les syndicats d’étudiants. Il a également abordé les avancées en matière de LMD (licence master doctorat), ainsi que d’autres acquis tels que l’immatriculation des étudiants, la mise en place d’une base de données relatives aux indicateurs fiables susceptibles d’aider à l’évaluation de la qualité du système d’enseignement supérieur et de recherche, la construction de cités universitaires privées, etc.
Sur la question des élections à la présidence de l’université de Cocody, le ministre a affirmé ne plus s’impliquer.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur privé, le ministre a relevé comme acquis, la réforme du Bts. Ainsi, sur la multitude de filières existantes initialement, 27 filières actives et 6 passives ont été retenues, après un séminaire.
Des autorisations d’enseigner et de diriger dans les établissements privés sont désormais délivrées, au dire de l’intervenant. Sur 2006 demandes formulées par des enseignants, 1330 ont été autorisées et 676 mises en veilleuse.
Marcelline Gnéproust
Les salaires ne sont pas en reste. Ainsi, touchant initialement entre 300.000 et 350.000F, les assistants gagnent 600.000FCFA, quand les professeurs titulaires touchent 1 million de F. Cette innovation suscite un engouement tel «qu’aujourd’hui, nous avons plus de demandes que de postes budgétaires», a constaté le ministre. Qui affirme avoir toutefois un œil ouvert sur le recrutement des enseignants, afin d’éviter des usurpations de titres, comme cela s’est passé récemment.
Cissé Ibrahima s’est réjoui au cours du bilan d’activités, de l’apaisement du front social, en raison de la rencontre initiée avec les syndicats d’étudiants. Il a également abordé les avancées en matière de LMD (licence master doctorat), ainsi que d’autres acquis tels que l’immatriculation des étudiants, la mise en place d’une base de données relatives aux indicateurs fiables susceptibles d’aider à l’évaluation de la qualité du système d’enseignement supérieur et de recherche, la construction de cités universitaires privées, etc.
Sur la question des élections à la présidence de l’université de Cocody, le ministre a affirmé ne plus s’impliquer.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur privé, le ministre a relevé comme acquis, la réforme du Bts. Ainsi, sur la multitude de filières existantes initialement, 27 filières actives et 6 passives ont été retenues, après un séminaire.
Des autorisations d’enseigner et de diriger dans les établissements privés sont désormais délivrées, au dire de l’intervenant. Sur 2006 demandes formulées par des enseignants, 1330 ont été autorisées et 676 mises en veilleuse.
Marcelline Gnéproust
