(...)
Mesdames et messieurs les invités
Distingués chefs religieux
Chers parents venus de tous les départements d'Agboville, Alépé, Anyama, Akoupé, Yakassé Attobrou, Adzopé,
Chers jeunes
Chères femmes du département d'Adzopé
Je voudrais tout d'abord, avant d'intervenir, vous prier de bien vouloir accepter mes excuses. Cette cérémonie n'était pas prévue pour durer aussi tard. Et je sais que beaucoup parmi vous, vous êtes venus de loin et avez prévu d'aller vous reposer beaucoup plus tôt…Un hommage à l'honneur de quelqu'un n'est pas le lieu pour cette personne de faire de longs commentaires. C'est le lieu pour les personnes qui veulent lui rendre hommage de témoigner cette manifestation de sympathie. Pour ma part, je voudrais d'abord remercier tous nos chefs religieux et d'une façon générale tous les parents et tous les amis. Qui, depuis que l'annonce de la dissolution du gouvernement, m'ont envoyé des Sms, des messages sur e-mail pour me dire" monsieur le ministre, on prie pour vous. Ça ira". Je voudrais leur dire aujourd'hui merci. Dieu a entendu leur prière, j'ai été libéré. Car tout ce que Dieu fait est bon, et c'est Dieu qui l'a voulu. Je voudrais donc les remercier et leur dire que cela me permettra d'être encore plus à leur disposition que je ne pouvais hier. Alors que j'avais non seulement les charges de l'Etat mais aussi le souci de les écouter. Et avec eux, j'ai réglé jusque-là les soucis qu'ils avaient. Maintenant, j'aurai le temps de les écouter à de nombreuses fois pour qu'ensemble nous continuions à réfléchir ici et là aux problèmes, aux maux dont ils souffrent et autant que faire se peut, leur apporter le réconfort, voire une solution aux problèmes qui sont leur préoccupation quotidienne. Je n'ai que des remerciements à faire car tout a été dit. Mes remerciements iront tout d'abord à l'attention de ceux qui m'ont permis au cours de ces neuf dernières années d'exercer mon mandat et de me permettre de réaliser tout ce que j'ai pu réaliser. Mes remerciements vont en tout premier lieu à mon parti politique et à son président, le président Aimé Henri Konan Bédié. Je voudrais lui transmettre ici, au moment où ces hommages sont faits, tous mes sentiments de gratitude, ainsi que ceux de mes parents. Et lui dire que tous ces hommages sont également des hommages à lui faits. Parce que s'il n'avait pas accepté que je sois dans ce gouvernement, je n'aurais pas été. Mais bien au delà, non seulement il a accepté que je sois dans ce gouvernement, mais chaque fois que le gouvernement a été reconduit et chaque fois qu'un nouveau gouvernement a été fait, inlassablement, invariablement, il a soutenu ma candidature et exigé que j'y sois. Chez nous, on dit que la sagesse commence par la gratitude. Et il serait à cet instant précis, impropre pour moi de ne pas remercier ce monsieur qui m'a témoigné tout son amour, non seulement celui de président du parti mais son amour filial. Et je voudrais confirmer ,comme le disait tout à l'heure le délégué Aké M'bo, que pour ce gouvernement précis, tout ce qu'il pouvait être fait humainement pour que je sois maintenu, il l'a fait, et il l'a bien fait. Alors c'est pour cela que je dis que c'est la volonté de Dieu, et tous croyants autant que nous sommes, disons que c'est pour mon bien. Et c'est ainsi que je le prends sereinement, avec plein de moral et de philosophie car certainement une mission plus exaltante m'attend encore. Je voudrais tout particxulièrement remercier les chefs traditionnels de tous les départements cités. Parce qu'à tout instant, ils ont été à mes côtés tout le long de mon parcours. C'était quelquefois difficile. Il nous a été donné de voir en 2004 que tous les chefs avaient été consultés, croyant que je sortais du gouvernement et il leur a été demandé de faire une délégation pour aller au palais, dire merci au président de la République pour avoir bien voulu me sortir du gouvernement. Ils ont refusé et ont opposé un niet, disant qu'ils ne mangeaient pas de ce pain. Et qu'il n'y avait pas lieu de se glorifier du départ d'un de leur fils.
Et d'avoir mené le combat pour que je puisse revenir au gouvernement. Je voudrais ici, publiquement, leur rendre hommage pour le courage, pour la dignité et pour le respect dont ils ont fait preuve. Ça les honore et ça traduit à quel point ils méritent notre respect. Je voudrais également les remercier pour toute l'attention qu'ils ont accordée lorsque dans un village, il a été question de réaliser un projet. Ils ont apporté toute l'assistance nécessaire et sans eux, je n'aurais pu réaliser tout ce que j'ai réalisé. En cet instant précis, je voudrais qu'ils partagent avec moi tous les hommages qui viennent d'être faits. Et je les remercie. Je voudrais également associer à ces remerciements tous les cadres de la région. C'est vrai, beaucoup l'ont dit avant moi. Nous avons, pendant de longues années, connu des divisions internes sans nom. Le pays des Akyé, ce pays de l'Agnéby a rejoint les 80 quartiers latins de la Côte d'Ivoire parce qu'il a de nombreux cadres. Il a sûrement le plus grand nombre d'agrégés de tout le pays, et des Avocats, des Ingénieurs, des Médecins, et des cadres sans nom. Parce que très tôt, ils ont eu l'opportunité de bénéficier d'école pour scolariser les enfants et de les amener très tôt à l'étranger. Le taux de cadres est tellement élevé que nul ne considérait pas que l'autre était au-dessus de lui et qu'avoir la possibilité de réaliser l'union autour d'un leader a toujours été extrêmement difficile. J'ai eu cette opportunité, j'ai eu cette joie et cette chance de bénéficier de chacun d'eux. Quel que soit leur parti politique, une attention particulière m'a été témoignée, ce qui m'a permis de réaliser ce que j'ai pu réaliser. En cet instant précis, je voudrais également qu'ils partagent cet hommage. J'ai une pensée particulière pour mon frère, le ministre Léon Emmanuel Monnet. Qui sort du gouvernement avec moi, qu'il sache qu'il a toute ma fraternité, toute mon amitié. Parce que, bien que beaucoup aient cherché à tout prix à voir une division, derrière nos adversités politiques réelles, nous nous sommes combattus sur le terrain en vrais adversaires politiques, mais jamais, nous n'avons mis la politique au-dessus de nos sentiments fraternels. Je voudrais, en cet instant, saluer un adversaire loyal et un frère. Je voudrais ensuite saluer les femmes. Toutes les femmes des départements concernés. Elles ont été admirables. Je me souviens encore de cette cérémonie de vœux organisée en ma résidence. Et alors que tout était préparé pour recevoir 300 femmes, nous avons reçu 1800 femmes. Avec joie et enthousiasme, elles sont venues me témoigner des sentiments de fraternité que je n'oublierai jamais. Je voudrais également saluer les jeunes. Cette jeunesse de nos départements, riche, pleine d'énergie mais qui, malheureusement il y a quelques années, a vu toutes ses énergies dégrader dans un langage terrible, distillé à dose homéopathique qui a fait tressaillir en eux tout ce qu'il y a de mauvais en instinct humain. Ils les ont transformés en acteurs violents, certains ont commis des actes innommables. Ensemble, nous avons travaillé, année après année et aujourd'hui, je suis fier de les voir pacifiés, calmes donnant des leçons à ceux qui croyaient en faire les instruments d'une violence. Ils sont là, cherchant ici et là à générer des revenus. Revenus au calme, conscients qu'il faut aller de l'avant. Je compte sur vous, jeunes. Car tout ce combat que nous menons, toutes ces forces que nous déployons, ce n'est pas pour nous-même, c'est pour demain. Pour préparer un destin meilleur, pour préparer un avenir qui donne foi en la vie. C'est pour cela que nous menons ce combat et nous ne pouvons pas le mener sans vous. Merci de nous avoir compris. Merci pour tous ces fans club Patrick Achi qui ont été créés dans chacun des villages et que je n'ai finalement pas eu le temps de tout installer. Je vous remercie de ce témoignage et sachez que bien que hors du gouvernement, je continuerai à mener ce combat. Qui est le combat du développement, qui est le combat de la paix, qui est le combat du savoir. Je voudrais remercier les autorités religieuses avec lesquelles nous avons fait un travail magnifique. Je voudrais remercier les handicapés, tous nos amis de la léproserie qui ont fait le travail admirable que nous avons pu accomplir pour les lépreux. Je voudrais remercier tous les transporteurs, en particulier les chauffeurs de taxis qui, aujourd'hui encore, m'ont témoigné leur amitié. Qui ont arrêté de travailler toute une journée pour être ici avec nous et témoigner leur sympathie. Je voudrais remercier tout particulièrement le roi Adingra Kouassi Adjoumane qui a quitté le royaume du Zanzan, qui a quitté le village d'Amanvi, siège du trône pour se déplacer jusqu'ici à Adzopé, pour cette manifestation. Et qui certainement devrait retourner aujourd'hui mais qui ne le ferai pas. Je lui dis merci car je comprends le sens du témoignage de cette affection. Sa majesté, merci à vous-même et à toute cette délégation venue de Tanda. Je voudrais remercier toute la direction du parti qui est venue, ainsi que tous mes collaborateurs. Nous nous quittons momentanément, nous nous retrouverons certainement sur le terrain du développement. Qu'ils sachent que je resterai toujours à leur disposition, présent, à l'écoute et qu'ensemble, nous aurons encore du chemin à faire, de grandes choses pour notre pays. Sachez que cette journée a été pour moi une journée pleine d'émotion et qu'au moment où je venais, jamais je n'aurais imaginé que j'aurai trouvé une telle population en liesse. Qu'il sache que ce n'est pas par des propos en général que je rends grâce, mais c'est par des actions. Et j'ose espérer simplement que Dieu nous donne encore la santé pour faire avec eux plus, beaucoup plus. Pour le bien de nos populations et pour notre pays.
Propos recueillis par JULES CLAVER AKA
Mesdames et messieurs les invités
Distingués chefs religieux
Chers parents venus de tous les départements d'Agboville, Alépé, Anyama, Akoupé, Yakassé Attobrou, Adzopé,
Chers jeunes
Chères femmes du département d'Adzopé
Je voudrais tout d'abord, avant d'intervenir, vous prier de bien vouloir accepter mes excuses. Cette cérémonie n'était pas prévue pour durer aussi tard. Et je sais que beaucoup parmi vous, vous êtes venus de loin et avez prévu d'aller vous reposer beaucoup plus tôt…Un hommage à l'honneur de quelqu'un n'est pas le lieu pour cette personne de faire de longs commentaires. C'est le lieu pour les personnes qui veulent lui rendre hommage de témoigner cette manifestation de sympathie. Pour ma part, je voudrais d'abord remercier tous nos chefs religieux et d'une façon générale tous les parents et tous les amis. Qui, depuis que l'annonce de la dissolution du gouvernement, m'ont envoyé des Sms, des messages sur e-mail pour me dire" monsieur le ministre, on prie pour vous. Ça ira". Je voudrais leur dire aujourd'hui merci. Dieu a entendu leur prière, j'ai été libéré. Car tout ce que Dieu fait est bon, et c'est Dieu qui l'a voulu. Je voudrais donc les remercier et leur dire que cela me permettra d'être encore plus à leur disposition que je ne pouvais hier. Alors que j'avais non seulement les charges de l'Etat mais aussi le souci de les écouter. Et avec eux, j'ai réglé jusque-là les soucis qu'ils avaient. Maintenant, j'aurai le temps de les écouter à de nombreuses fois pour qu'ensemble nous continuions à réfléchir ici et là aux problèmes, aux maux dont ils souffrent et autant que faire se peut, leur apporter le réconfort, voire une solution aux problèmes qui sont leur préoccupation quotidienne. Je n'ai que des remerciements à faire car tout a été dit. Mes remerciements iront tout d'abord à l'attention de ceux qui m'ont permis au cours de ces neuf dernières années d'exercer mon mandat et de me permettre de réaliser tout ce que j'ai pu réaliser. Mes remerciements vont en tout premier lieu à mon parti politique et à son président, le président Aimé Henri Konan Bédié. Je voudrais lui transmettre ici, au moment où ces hommages sont faits, tous mes sentiments de gratitude, ainsi que ceux de mes parents. Et lui dire que tous ces hommages sont également des hommages à lui faits. Parce que s'il n'avait pas accepté que je sois dans ce gouvernement, je n'aurais pas été. Mais bien au delà, non seulement il a accepté que je sois dans ce gouvernement, mais chaque fois que le gouvernement a été reconduit et chaque fois qu'un nouveau gouvernement a été fait, inlassablement, invariablement, il a soutenu ma candidature et exigé que j'y sois. Chez nous, on dit que la sagesse commence par la gratitude. Et il serait à cet instant précis, impropre pour moi de ne pas remercier ce monsieur qui m'a témoigné tout son amour, non seulement celui de président du parti mais son amour filial. Et je voudrais confirmer ,comme le disait tout à l'heure le délégué Aké M'bo, que pour ce gouvernement précis, tout ce qu'il pouvait être fait humainement pour que je sois maintenu, il l'a fait, et il l'a bien fait. Alors c'est pour cela que je dis que c'est la volonté de Dieu, et tous croyants autant que nous sommes, disons que c'est pour mon bien. Et c'est ainsi que je le prends sereinement, avec plein de moral et de philosophie car certainement une mission plus exaltante m'attend encore. Je voudrais tout particxulièrement remercier les chefs traditionnels de tous les départements cités. Parce qu'à tout instant, ils ont été à mes côtés tout le long de mon parcours. C'était quelquefois difficile. Il nous a été donné de voir en 2004 que tous les chefs avaient été consultés, croyant que je sortais du gouvernement et il leur a été demandé de faire une délégation pour aller au palais, dire merci au président de la République pour avoir bien voulu me sortir du gouvernement. Ils ont refusé et ont opposé un niet, disant qu'ils ne mangeaient pas de ce pain. Et qu'il n'y avait pas lieu de se glorifier du départ d'un de leur fils.
Et d'avoir mené le combat pour que je puisse revenir au gouvernement. Je voudrais ici, publiquement, leur rendre hommage pour le courage, pour la dignité et pour le respect dont ils ont fait preuve. Ça les honore et ça traduit à quel point ils méritent notre respect. Je voudrais également les remercier pour toute l'attention qu'ils ont accordée lorsque dans un village, il a été question de réaliser un projet. Ils ont apporté toute l'assistance nécessaire et sans eux, je n'aurais pu réaliser tout ce que j'ai réalisé. En cet instant précis, je voudrais qu'ils partagent avec moi tous les hommages qui viennent d'être faits. Et je les remercie. Je voudrais également associer à ces remerciements tous les cadres de la région. C'est vrai, beaucoup l'ont dit avant moi. Nous avons, pendant de longues années, connu des divisions internes sans nom. Le pays des Akyé, ce pays de l'Agnéby a rejoint les 80 quartiers latins de la Côte d'Ivoire parce qu'il a de nombreux cadres. Il a sûrement le plus grand nombre d'agrégés de tout le pays, et des Avocats, des Ingénieurs, des Médecins, et des cadres sans nom. Parce que très tôt, ils ont eu l'opportunité de bénéficier d'école pour scolariser les enfants et de les amener très tôt à l'étranger. Le taux de cadres est tellement élevé que nul ne considérait pas que l'autre était au-dessus de lui et qu'avoir la possibilité de réaliser l'union autour d'un leader a toujours été extrêmement difficile. J'ai eu cette opportunité, j'ai eu cette joie et cette chance de bénéficier de chacun d'eux. Quel que soit leur parti politique, une attention particulière m'a été témoignée, ce qui m'a permis de réaliser ce que j'ai pu réaliser. En cet instant précis, je voudrais également qu'ils partagent cet hommage. J'ai une pensée particulière pour mon frère, le ministre Léon Emmanuel Monnet. Qui sort du gouvernement avec moi, qu'il sache qu'il a toute ma fraternité, toute mon amitié. Parce que, bien que beaucoup aient cherché à tout prix à voir une division, derrière nos adversités politiques réelles, nous nous sommes combattus sur le terrain en vrais adversaires politiques, mais jamais, nous n'avons mis la politique au-dessus de nos sentiments fraternels. Je voudrais, en cet instant, saluer un adversaire loyal et un frère. Je voudrais ensuite saluer les femmes. Toutes les femmes des départements concernés. Elles ont été admirables. Je me souviens encore de cette cérémonie de vœux organisée en ma résidence. Et alors que tout était préparé pour recevoir 300 femmes, nous avons reçu 1800 femmes. Avec joie et enthousiasme, elles sont venues me témoigner des sentiments de fraternité que je n'oublierai jamais. Je voudrais également saluer les jeunes. Cette jeunesse de nos départements, riche, pleine d'énergie mais qui, malheureusement il y a quelques années, a vu toutes ses énergies dégrader dans un langage terrible, distillé à dose homéopathique qui a fait tressaillir en eux tout ce qu'il y a de mauvais en instinct humain. Ils les ont transformés en acteurs violents, certains ont commis des actes innommables. Ensemble, nous avons travaillé, année après année et aujourd'hui, je suis fier de les voir pacifiés, calmes donnant des leçons à ceux qui croyaient en faire les instruments d'une violence. Ils sont là, cherchant ici et là à générer des revenus. Revenus au calme, conscients qu'il faut aller de l'avant. Je compte sur vous, jeunes. Car tout ce combat que nous menons, toutes ces forces que nous déployons, ce n'est pas pour nous-même, c'est pour demain. Pour préparer un destin meilleur, pour préparer un avenir qui donne foi en la vie. C'est pour cela que nous menons ce combat et nous ne pouvons pas le mener sans vous. Merci de nous avoir compris. Merci pour tous ces fans club Patrick Achi qui ont été créés dans chacun des villages et que je n'ai finalement pas eu le temps de tout installer. Je vous remercie de ce témoignage et sachez que bien que hors du gouvernement, je continuerai à mener ce combat. Qui est le combat du développement, qui est le combat de la paix, qui est le combat du savoir. Je voudrais remercier les autorités religieuses avec lesquelles nous avons fait un travail magnifique. Je voudrais remercier les handicapés, tous nos amis de la léproserie qui ont fait le travail admirable que nous avons pu accomplir pour les lépreux. Je voudrais remercier tous les transporteurs, en particulier les chauffeurs de taxis qui, aujourd'hui encore, m'ont témoigné leur amitié. Qui ont arrêté de travailler toute une journée pour être ici avec nous et témoigner leur sympathie. Je voudrais remercier tout particulièrement le roi Adingra Kouassi Adjoumane qui a quitté le royaume du Zanzan, qui a quitté le village d'Amanvi, siège du trône pour se déplacer jusqu'ici à Adzopé, pour cette manifestation. Et qui certainement devrait retourner aujourd'hui mais qui ne le ferai pas. Je lui dis merci car je comprends le sens du témoignage de cette affection. Sa majesté, merci à vous-même et à toute cette délégation venue de Tanda. Je voudrais remercier toute la direction du parti qui est venue, ainsi que tous mes collaborateurs. Nous nous quittons momentanément, nous nous retrouverons certainement sur le terrain du développement. Qu'ils sachent que je resterai toujours à leur disposition, présent, à l'écoute et qu'ensemble, nous aurons encore du chemin à faire, de grandes choses pour notre pays. Sachez que cette journée a été pour moi une journée pleine d'émotion et qu'au moment où je venais, jamais je n'aurais imaginé que j'aurai trouvé une telle population en liesse. Qu'il sache que ce n'est pas par des propos en général que je rends grâce, mais c'est par des actions. Et j'ose espérer simplement que Dieu nous donne encore la santé pour faire avec eux plus, beaucoup plus. Pour le bien de nos populations et pour notre pays.
Propos recueillis par JULES CLAVER AKA