«Au secours ! Choi, viens nous sauver. Gbagbo veut nous tuer ». « Une Côte d’Ivoire sans lumière. Nous disons non ! ». « 10 ans de gestion de Gbagbo = tueries, misère, faim, intoxication, insécurité, chômage et mensonges. Ça suffit ! ». « Les femmes disent non à un nouveau report des élections ». Tels sont, entre autres, les cris de cœur scandés, hier, par plusieurs dizaines de femmes du RHDP devant le siège de l’ONUCI à Attécoubé. Munies de plusieurs pancartes, celles-ci accompagnaient ainsi leurs présidentes Mmes Henriette Dao Coulibaly de l’UF-PDCI, Touré Aya-Virginie su RFR et Traoré Pauline de MFA qui, à cette occasion, ont échangé avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, M. Young-Jin Choi. Au représentant de Ban Ki-Moon en Côte d’Ivoire, les femmes houphouëtistes ont remis une lettre, dans laquelle elles l’exhortent à faire un rapport fidèle des souffrances et des aspirations du peuple ivoirien à la prochaine réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, prévue pour le 17 mars prochain. « Nous sommes venues dire au Représentant spécial que les femmes de Côte d’Ivoire sont fatiguées de lutter pour la survie de leurs familles, de voir leurs enfants porteurs de diplômes obligés de gérer des cabines téléphoniques pour échapper à la délinquance et à la rue », a d’emblée souligné Mme Henriette Dao Coulibaly, présidente en exercice des femmes du RHDP, à la sortie d’audience. Avant d’ajouter que cette rencontre a été l’occasion pour les femmes, de demander à M. Choi de mettre la pression sur les autorités ivoiriennes, notamment sur la Commission électorale indépendante (CEI) afin qu’elle fixe une date définitive pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle. « Nous voulons qu’on nous donne une date précise. Et nous précisons que nous n’accepterons plus jamais un autre report des élections », a prévenu à son tour, Mme Touré Aya-Virginie du RFR.
Diawara Samou
Diawara Samou
