Petit tour d’horizon des possibilités d’installation dans un pays qui se relève doucement des évènements politiques de ces dernières années, mais qui veut faire du passé récent table rase.
Nombreux sont les Français qui après un court séjour en Côte d’Ivoire, n’ont plus voulu quitter ce pays. Durant les années fastes qu’a connues le pays, ils étaient plusieurs milliers à y vivre. Hormis la période noire de novembre 2004, les Ivoiriens ont toujours été un peuple très accueillant.
Des villes à découvrir
La ville d’Abidjan, la capîtale économique, est l’une des plus modernes d’Afrique. Elle concentre l’essentiel des activités économiques et politiques du pays. La grande majorité des Européens vivent dans les quartiers de Cocody et de Zone 4, proche de l’aéroport et de la base militaire française de Port-Bouet. C’est ici que l’on rencontre le plus d’endroits pour s’amuser et se restaurer.
Bouaké, la deuxième ville du pays, ainsi que d’autres villes comme Korhogo ou Man sont encore entre les mains de la rébellion. Mais la circulation entre les deux parties du pays se fait sans entrave depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou en mars 2007 et le processus de rétrocession des zones occupées par la rébellion aux autorités légales est enclenché.
Yamoussoukro, la capitale politique, située à 240 Km d’Abidjan, est la ville natale du premier président qui avait voulu en faire une sorte de Basilia ivoirienne avec de très larges boulevards, des grandes écoles ultra-modernes et un basilique qui rivalise en taille avec celle qui de Saint-Pierre, à Rome. Le président actuel, Laurent Gbagbo, a entrepris de transférer la capitale à Yamoussoukro. San-Pedro, à l’extrême sud-ouest, possède le second port du pays et une grande activité économique centrée sur l’exportation du cacao et du bois s’y déroule. De nombreux Européens et Libanais y sont installés.
L’immatriculation consulaire
Pour s’inscrire au registre des Français établis hors de France, il faut justifier de son identité, de sa nationalité française et de sa résidence en Côte d’Ivoire.
Si vous souhaitez vous faire connaître du consulat avant même votre arrivée ou dès votre arrivée, vous pouvez remplir un formulaire de préincription disponible à la rubrique « inscription consulaire » sur le site de l’ambassade de France (www.ambafrance-c.org) et, soit l’adresser en pièce jointe à l’adresse « accueil.abidjan-fslt@diplomatie.gouv.fr », soit le remettre à l’accueil sans prendre de rendez-vous entre 8h30 et 11h les jours ouvrables, ou encore le faire parvenir au consulat par tout autre moyen.
Le logement
Le secteur de l’immobilier ne s’est jamais aussi bien porté qu’en ce moment en Côte d’Ivoire. Des immeubles et de coquettes villas sortent chaque jour de terre un peu partout, et principalement dans le quartier chic de la Riviéra, dans la commune de Cocody. De nombreuses agences immobilières proposent des appartements et des villas de tous les standings. A titre d’exemple, il faut compter au moins 400000 FCFA pour un appartement de bon standing en Zone 4.
La sécurité
Depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou, la Côte d’Ivpoire s’achemine doucement vers la sortie de la crise. A Abidjan, selon le site de l’ambassade de France, « la criminalité de droit commun se situe à un niveau inférieur à celui de la plupart des villes africaines de taille comparable ». Cependant des quartiers tels que Yopougon ou Abobo restent déconseillés aux Européens surtout la nuit. L’insécurité se manifeste aussi sur les routes avec les « coupeurs de routes » qui sévissent surtout dans l’ouest du pays, mais parfois aussi sur l’autoroute qui relie Abidjan à Yamoussoukro. De ce fait, il n’est pas très prudent de circuler sur les routes en dehors certaines heures.
L’éducation des enfants
Pendant les premières années qui ont suivi l’indépendance, le système éducatif ivoirien était de très bonne qualité. De nombreux Français ont fréquenté l’université d’Abidjan qui n’avait rien à envier à celle de l’Hexagone.
Mais depuis les années 90, avec les crises économique, sociales et politiques que connaît le pays, le système éducatif s’est totalement effondré. On trouve cependant à Abidjan et San Pedro des écoles françaises qui dispensent un enseignement équivalent à celui que l’on rencontre en France.
La santé
Tout comme l’éducation, le secteur de la santé est aussi sinistré. La plupart des centres de santé du pays ne disposent pas du minimum pour fonctionner et ressemblent plus à des mouroirs qu’à des hôpitaux.
Il existe cependant d’excellentes cliniques privées. La référence en la matière a est la PISAM dont la réputation a dépassé les frontière de la Côte d’Ivoire.
Les banques
Avec 22 banques et établissements financiers dont 18 banques commerciales, le système bancaire ivoirien est le plus dense de l’UEMOA, avec près de 430 points d’accueil auxquels il faut ajouter les nombreux distributeurs automatiques dans tous les quartiers d’Abidjan et dans les grandes villes de l’intérieur.
Nombreux sont les Français qui après un court séjour en Côte d’Ivoire, n’ont plus voulu quitter ce pays. Durant les années fastes qu’a connues le pays, ils étaient plusieurs milliers à y vivre. Hormis la période noire de novembre 2004, les Ivoiriens ont toujours été un peuple très accueillant.
Des villes à découvrir
La ville d’Abidjan, la capîtale économique, est l’une des plus modernes d’Afrique. Elle concentre l’essentiel des activités économiques et politiques du pays. La grande majorité des Européens vivent dans les quartiers de Cocody et de Zone 4, proche de l’aéroport et de la base militaire française de Port-Bouet. C’est ici que l’on rencontre le plus d’endroits pour s’amuser et se restaurer.
Bouaké, la deuxième ville du pays, ainsi que d’autres villes comme Korhogo ou Man sont encore entre les mains de la rébellion. Mais la circulation entre les deux parties du pays se fait sans entrave depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou en mars 2007 et le processus de rétrocession des zones occupées par la rébellion aux autorités légales est enclenché.
Yamoussoukro, la capitale politique, située à 240 Km d’Abidjan, est la ville natale du premier président qui avait voulu en faire une sorte de Basilia ivoirienne avec de très larges boulevards, des grandes écoles ultra-modernes et un basilique qui rivalise en taille avec celle qui de Saint-Pierre, à Rome. Le président actuel, Laurent Gbagbo, a entrepris de transférer la capitale à Yamoussoukro. San-Pedro, à l’extrême sud-ouest, possède le second port du pays et une grande activité économique centrée sur l’exportation du cacao et du bois s’y déroule. De nombreux Européens et Libanais y sont installés.
L’immatriculation consulaire
Pour s’inscrire au registre des Français établis hors de France, il faut justifier de son identité, de sa nationalité française et de sa résidence en Côte d’Ivoire.
Si vous souhaitez vous faire connaître du consulat avant même votre arrivée ou dès votre arrivée, vous pouvez remplir un formulaire de préincription disponible à la rubrique « inscription consulaire » sur le site de l’ambassade de France (www.ambafrance-c.org) et, soit l’adresser en pièce jointe à l’adresse « accueil.abidjan-fslt@diplomatie.gouv.fr », soit le remettre à l’accueil sans prendre de rendez-vous entre 8h30 et 11h les jours ouvrables, ou encore le faire parvenir au consulat par tout autre moyen.
Le logement
Le secteur de l’immobilier ne s’est jamais aussi bien porté qu’en ce moment en Côte d’Ivoire. Des immeubles et de coquettes villas sortent chaque jour de terre un peu partout, et principalement dans le quartier chic de la Riviéra, dans la commune de Cocody. De nombreuses agences immobilières proposent des appartements et des villas de tous les standings. A titre d’exemple, il faut compter au moins 400000 FCFA pour un appartement de bon standing en Zone 4.
La sécurité
Depuis la signature de l’accord de paix de Ouagadougou, la Côte d’Ivpoire s’achemine doucement vers la sortie de la crise. A Abidjan, selon le site de l’ambassade de France, « la criminalité de droit commun se situe à un niveau inférieur à celui de la plupart des villes africaines de taille comparable ». Cependant des quartiers tels que Yopougon ou Abobo restent déconseillés aux Européens surtout la nuit. L’insécurité se manifeste aussi sur les routes avec les « coupeurs de routes » qui sévissent surtout dans l’ouest du pays, mais parfois aussi sur l’autoroute qui relie Abidjan à Yamoussoukro. De ce fait, il n’est pas très prudent de circuler sur les routes en dehors certaines heures.
L’éducation des enfants
Pendant les premières années qui ont suivi l’indépendance, le système éducatif ivoirien était de très bonne qualité. De nombreux Français ont fréquenté l’université d’Abidjan qui n’avait rien à envier à celle de l’Hexagone.
Mais depuis les années 90, avec les crises économique, sociales et politiques que connaît le pays, le système éducatif s’est totalement effondré. On trouve cependant à Abidjan et San Pedro des écoles françaises qui dispensent un enseignement équivalent à celui que l’on rencontre en France.
La santé
Tout comme l’éducation, le secteur de la santé est aussi sinistré. La plupart des centres de santé du pays ne disposent pas du minimum pour fonctionner et ressemblent plus à des mouroirs qu’à des hôpitaux.
Il existe cependant d’excellentes cliniques privées. La référence en la matière a est la PISAM dont la réputation a dépassé les frontière de la Côte d’Ivoire.
Les banques
Avec 22 banques et établissements financiers dont 18 banques commerciales, le système bancaire ivoirien est le plus dense de l’UEMOA, avec près de 430 points d’accueil auxquels il faut ajouter les nombreux distributeurs automatiques dans tous les quartiers d’Abidjan et dans les grandes villes de l’intérieur.