Le président de la Fédération nationale pour la paix en Côte d’Ivoire (FNPCI), Laurent Tapé Koulou, a interpellé, hier, aux Deux-Plateaux, le Premier ministre Guillaume Soro sur la nécessité de désarmer pour une paix effective. Faute de quoi, a-t-il fait savoir, « on le boute dehors ».
Laurent Tapé Koulou a donné de la voix relativement au désarmement des ex-combattants. Le président de la Fédération nationale pour la paix en Côte d’Ivoire (FNPCI) a, en effet, demandé, hier, aux Deux Plateaux, au Premier ministre Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, d’aller à la paix en déposant en armes. Selon lui, si cette condition, ainsi que l’unicité des caisses de l’Etat, n’est pas effective à la fin de ce mois, il faut prendre plusieurs décisions dont la mise à l’écart du chef du gouvernement. « Soro n’est pas le chef de l’Etat, il est un Premier ministre du compromis. S’il ne veut pas la paix, on le boute dehors », a lancé le conférencier. Tout en ajoutant : « Si tu ne veux pas unifier les caisses de l’Etat, on ne va pas te payer avec notre argent ». Aux dires de Laurent Tapé Koulou, le Premier ministre ne peut régenter une partie de la Côte d’Ivoire, et venir partager, lui et ses hommes le peu que le reste du pays produit comme fonds. Raison pour laquelle, il lance un ultimatum qui court jusqu’à la fin de ce mois de mars pour l’unicité des caisses de l’Etat. Faute de quoi, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas que Soro et ses hommes « passent à la caisse ». A cet effet, le président de la FNPCI annonce « une guerre des pauvres contre les riches » dont la date sera fixée à partir du 10 avril à l’issue d’un meeting. Dans la même optique, Laurent Tapé Koulou a fait savoir au Premier ministre que « s’il ne peut pas défendre les intérêts des ivoiriens, qu’il aille où il veut ». Au finish, le conférencier s’est interrogé sur la sincérité de la paix proclamée entre les ivoiriens. « Est-ce qu’on fait la paix véritable ? », s’est-il interrogé.
Romarick N. Foua
Laurent Tapé Koulou a donné de la voix relativement au désarmement des ex-combattants. Le président de la Fédération nationale pour la paix en Côte d’Ivoire (FNPCI) a, en effet, demandé, hier, aux Deux Plateaux, au Premier ministre Guillaume Soro, secrétaire général des Forces nouvelles, d’aller à la paix en déposant en armes. Selon lui, si cette condition, ainsi que l’unicité des caisses de l’Etat, n’est pas effective à la fin de ce mois, il faut prendre plusieurs décisions dont la mise à l’écart du chef du gouvernement. « Soro n’est pas le chef de l’Etat, il est un Premier ministre du compromis. S’il ne veut pas la paix, on le boute dehors », a lancé le conférencier. Tout en ajoutant : « Si tu ne veux pas unifier les caisses de l’Etat, on ne va pas te payer avec notre argent ». Aux dires de Laurent Tapé Koulou, le Premier ministre ne peut régenter une partie de la Côte d’Ivoire, et venir partager, lui et ses hommes le peu que le reste du pays produit comme fonds. Raison pour laquelle, il lance un ultimatum qui court jusqu’à la fin de ce mois de mars pour l’unicité des caisses de l’Etat. Faute de quoi, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas que Soro et ses hommes « passent à la caisse ». A cet effet, le président de la FNPCI annonce « une guerre des pauvres contre les riches » dont la date sera fixée à partir du 10 avril à l’issue d’un meeting. Dans la même optique, Laurent Tapé Koulou a fait savoir au Premier ministre que « s’il ne peut pas défendre les intérêts des ivoiriens, qu’il aille où il veut ». Au finish, le conférencier s’est interrogé sur la sincérité de la paix proclamée entre les ivoiriens. « Est-ce qu’on fait la paix véritable ? », s’est-il interrogé.
Romarick N. Foua