«Mon épouse est accusée sans la moindre preuve de tentative de fraude au mariage en vue d’obtenir de façon illégale un titre de séjour. Cela me fut notifié de façon diffamante et injurieuse, d’une telle violence que l’avis, contresigné par l’échevin de l’Etat civil était libellé pour faire mal, voire tellement mal que cela pourrait conduire au suicide un être fragilisé. En Belgique, les Flamands ne veulent ni des diplomates ivoiriens, ni des Ivoiriennes mariées aux Belges et ce pays raciste va diriger bientôt l’UE». Telle a été la quintessence de la déclaration faite par M. Alain P. un ressortissant belge encore sous le choc de ce qui lui est arrivé en tant que chef de famille. Il est de notoriété que le mariage s’inscrit dans les droits fondamentaux de l’homme. Curieusement, certains pays et non des moindres, telle la Belgique arrive à trouver des arguments superflus pour empêcher ses propres ressortissants de convoler en justes noces à l’étranger avec la femme non belge qu’ils ont librement choisie. C’est le cas d’un ressortissant de ce pays qui a résidé à Abidjan et tombé amoureux d’une femme africaine en 2005 et avec laquelle il a régularisé son union devant le maire de la commune de Marcory le 6 juin 2009. Quelques jours après le mariage, soit le 15 juin, le Belge rentre au pays dans l’espoir de voir sa femme le rejoindre. Cela va durer plus de six mois. Et c’est le 10 décembre 2009 que l’ambassade de Belgique en Côte d’Ivoire va informer la femme des raisons du refus du visa.
M. Ouattara
M. Ouattara