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Politique Publié le mardi 30 mars 2010 | Le Patriote

Bonne Gouvernance - Le RDR, une école de crédibilité

C’est une vérité universelle. Sous tous les cieux, les fraudeurs, tricheurs et adeptes de la mauvaise gouvernance cherchent toujours des hommes sur qui transposer leurs vilenies et tares quasi- congénitales. C’est le sens des dernières attaques contre les cadres et collaborateurs du président du Rassemblement Des Républicains, Alassane Ouattara. Comme des gens perdus et englués dans la nasse de leurs insuffisances et boulimies gargantuesques, ils veulent absolument trouver des hommes connus pour leur rigueur et le sérieux de leur gestion, à faire entrer dans leur giron de prédateurs et de prévaricateurs. Récemment, les relais du Front Populaire Ivoirien ont produit des thèses avariées sur les collaborateurs de l’unique Premier ministre de Félix Houphouët Boigny. Le faisant, les refondateurs envisageaient d’écorner la grande réputation d’abonné à la bonne gouvernance, à la transparence et à la rigueur qui suit, comme une ombre, l’ancien directeur général adjoint du Fonds Monétaire International. La sortie, annoncée tambours battants et grelots bruyants, a fait « pschitt ». La moisson n’a pas atteint la promesse des « Fleurs du Mal » et des « roses bien fanées » de la refondation. Pour mieux comprendre la vacuité et l’insincérité du discours du camp présidentiel, il convient d’ouvrir une comparaison entre Ouattara et Gbagbo, les deux personnalités qui portent respectivement le destin du RDR et du FPI. Tout les sépare et les singularise, comme le jour, symbole de lumière et de clarté et la nuit, avec ses charges d’obscurité, de filouterie et coups bas.
De prime abord, au plan comportemental, la différence est nette et sans ambages. Alassane Ouattara est connu comme un homme civilisé, qui parle avec mesure et qui ne choque pas ses compatriotes par ses discours. Au contraire d’un Laurent Gbagbo, populiste à souhait, qui a réussi la prouesse de désacraliser le pouvoir justement sacré. Adorateur des films « western », avec leur lot de violence, de sang, c’est lui qui, devant toute la nation éberluée, a lancé en 2000 cette phrase désormais célèbre d’ignominie : « mille morts à gauche, mille morts à droite, moi j’avance ». Les contemporains de notre histoire récente subissent encore aujourd’hui les contrecoups de ce pavé dans la mare d’un pays alors jusque-là paisible. Par ailleurs, quand ADO était Premier ministre, il avait su impulser une dynamique nouvelle dans la conduite de l’administration. Il allait au travail à 7H30, comme il le demandait à ses concitoyens. Une démarche qui n’est pas partagée par le camarade socialiste. Depuis dix ans, l’ancien opposant historique part au travail autour de 11h quand il se lève tôt, sinon c’est en début d’après-midi que son long cortège crée des embouteillages au Plateau, et s’est presque imposé des agapes hebdomadaires à Yamoussoukro dont tout le monde parle. L’opinion est du coup surprise de le voir s’étonner de constater que l’administration ivoirienne travaille désormais quatre jours dans la semaine.
Au plan de la gestion du patrimoine national, le hiatus entre les deux candidats à la prochaine présidentielle est saisissant.
Laurent Gbagbo, pendant sa décennie de pouvoir, a affiché une gestion improvisée, hasardeuse, parentale et patrimoniale de l’Etat. Après les grosses théories développées pendant les années d’opposition, l’époux de Simone s’est caractérisé par une gestion au jour le jour, plongeant la Côte d’Ivoire dans la misère ambiante. Depuis dix ans, la vie de notre pays sous Gbagbo, est rythmée par la mauvaise gouvernance, les scandales financiers, l’enrichissement illicite des proches du président, les détournements de fonds dans la filière café cacao, l’achat d’une usine fantôme à Fulton, aux Etats-Unis, à une centaine de milliards, sur la cassette nationale, elle-même déjà rudement agressée par une ponction inconsidérée de plus de 75 milliards de budget de souveraineté.
Comme pour achever de montrer l’incapacité de son pouvoir à anticiper dans la réflexion et la prévision, un gros délestage en électricité et en eau menace l’économie et la survie des populations. Plus que jamais, les Ivoiriens réclament des élections pour mettre un terme au cauchemar appelé refondation.

Brillant et travailleur

Quant à lui, l’évocation du nom Alassane Ouattara est synonyme de rigueur, de bonne gouvernance, de transparence, de compétence et d’excellence. Le leader des républicains a montré cette disponibilité à la Banque Mondiale, au FMI, à la BCEAO, à la Primature et dans toutes les sphères économiques mondiales. A titre d’exemples, quand en 1990, pendant que Gbagbo et les siens occupaient la rue à vilipender Houphouët-Boigny et que tous les pseudos experts s’étaient enfermés à double tour, c’est à Ouattara que le « vieux » eut recours pour sauver la Côte d’Ivoire. Pendant les trois années ADO à la Primature, le pays a été remis sur les rails économiques, les Ivoiriens ont repris goût au travail et les investisseurs ont accouru vers la destination Côte d’Ivoire. De même quand Ouattara quittait les bureaux feutrés du FMI, pour venir se mettre au service de son pays, l’institution lui a délivré un satisfecit, le 6 juillet 1999, pour reconnaître les mérites d’un banquier, d’un financier et d’un économiste hors pair. Et le 12 juillet de la même année, le FMI a organisé un dîner à son honneur.
C’est au regard de cette expérience nationale et internationale, de ce background mondialement établi que les Ivoiriens ne cessent de voir en lui, l’homme de la situation, à même de redresser la Côte d’Ivoire mise dans un piteux état par Gbagbo et le FPI. Partout où passe Alassane Ouattara, son discours de paix, de bonne gouvernance séduit ses compatriotes, qui attendent le scrutin présidentiel pour le porter à la tête du pays. Comme pour reconnaître lui-même que le président du RDR est le sauveur des Ivoiriens, Laurent Gbagbo ne tarissait pas d’éloges à son endroit : « Ouattara est brillant et travailleur ». Pour traduire cela en réalité, il n’a pas trouvé mieux que de copier maladroitement des pans entiers du programme de gouvernement de l’ancien gouverneur de la BCEAO, sur les questions d’Education, d’Emplois, de Santé, de Logement…. Cela est une vérité connue de tous les Ivoiriens. Arrêtons donc de falsifier les faits et de tenter vainement de tromper les Ivoiriens. Ouattara est une pointure au-dessus de Laurent Gbagbo et la bonne gouvernance a une adresse : La rue Lepic de Cocody.
BN
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