Le président de l'Union des générations nouvelles (Ung) Stéphane Kipré a profité de ce lundi pour procéder à l'inauguration du château d'eau que le candidat Gbagbo a offert, à travers lui, à son village maternel. Une tribune aussi pour s'exprimer sur le processus de sortie de crise.
Pour Stéphane Kipré, le Premier ministre Guillaume Soro Guillaume est arrivé au même point que ses prédécesseurs Charles Konan Banny et Seydou Elimane Diarra : le désarmement. Si « Soro Guillaume, comme il a revendiqué, est le patron des Forces nouvelles, c'est-à-dire de ceux qui ont les armes, alors, qu'il demande à ceux qui on les armes de les déposer. Si tu ne peux pas, alors tu n'es pas le patron, alors changeons d'interlocuteur », a martelé le président de l'Ung. Qui ajoute : « Nous voulons parler au patron, si ce n'est pas lui, il a fait sa part, il a fait la Flamme de la paix, il a signé l'Apo. Les autres points de l'Apo ont évolué, le point bloquant, c'est le désarmement. S'il ne peut pas faire ce point, cherchons notre véritable interlocuteur ». Avec qui il faudra négocier pour connaître «quel autre prix le peuple de Côte d'Ivoire avec son président doivent encore payer pour pouvoir nous donner la paix. Parce que nous voulons la paix. La paix c'est la première pierre du développement que la Côte d'Ivoire est en train de rechercher ». Les dernières sorties du porte-parole du Premier ministre qui affirme, selon Stéphane Kipré, «qu'on peut aller aux élections avec des armes, des bombes » comme en Irak semblent l'avoir sérieusement irrité : « Tu ne peux pas avoir des armes et des bombes en main et être dans le processus. Soit tu restes dans le processus et tu donnes la paix aux Ivoiriens, ou tu sors du processus et nous allons te montrer que la Côte d'Ivoire peut avancer et régler ce problème », fulmine le président de l'Ung. Car, déclare-t-il, « Nous avons besoin d'avancer. Chaque jour de perdu augmente encore la souffrance des populations. Celui qui veut garder ses bombes, qu'il sorte du processus, et le peuple ivoirien sera pris à témoin. Mais celui qui veut avancer avec le président de la République dans le processus, alors qu'il dépose les bombes et qu'on avance. Nous avons assez perdu du temps ». A ses dires, ceux qui ne veulent pas déposer les armes, les bombes ont l'intention de faire un hold-up électoral. « Après le vote, on veut utiliser les armes pour avoir le pouvoir. A qui le hold-up électoral que les Forces nouvelles veulent organiser va profiter ? Pourquoi on ne veut pas déposer les armes ? » se demande-t-il. Avant d'assener : « Parce qu'on est sûr qu'on ne peut pas gagner les élections démocratiquement, on veut passer par les armes. Nous n'allons pas laisser passer cela».
Auparavant, sur le sujet qui l'a amené à Subiakro, Stéphane Kipré a expliqué que le vrai donateur du château d'eau, c'est Laurent Gbagbo. Aussi, indique-t-il, « Je vous demande la reconnaissance » à Laurent Gbagbo le moment venu. A sa suite, le porte-parole de Laurent Gbagbo, M. Coulibaly Gervais a dit aux Subiakrofouè : « Joël (le ministre Joël N'Guessan) est perdu !...Il faut le retrouver parce que là où il est parti, ça ne va pas vous arranger….Là où il est, n'est pas le bon chemin. »
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Pour Stéphane Kipré, le Premier ministre Guillaume Soro Guillaume est arrivé au même point que ses prédécesseurs Charles Konan Banny et Seydou Elimane Diarra : le désarmement. Si « Soro Guillaume, comme il a revendiqué, est le patron des Forces nouvelles, c'est-à-dire de ceux qui ont les armes, alors, qu'il demande à ceux qui on les armes de les déposer. Si tu ne peux pas, alors tu n'es pas le patron, alors changeons d'interlocuteur », a martelé le président de l'Ung. Qui ajoute : « Nous voulons parler au patron, si ce n'est pas lui, il a fait sa part, il a fait la Flamme de la paix, il a signé l'Apo. Les autres points de l'Apo ont évolué, le point bloquant, c'est le désarmement. S'il ne peut pas faire ce point, cherchons notre véritable interlocuteur ». Avec qui il faudra négocier pour connaître «quel autre prix le peuple de Côte d'Ivoire avec son président doivent encore payer pour pouvoir nous donner la paix. Parce que nous voulons la paix. La paix c'est la première pierre du développement que la Côte d'Ivoire est en train de rechercher ». Les dernières sorties du porte-parole du Premier ministre qui affirme, selon Stéphane Kipré, «qu'on peut aller aux élections avec des armes, des bombes » comme en Irak semblent l'avoir sérieusement irrité : « Tu ne peux pas avoir des armes et des bombes en main et être dans le processus. Soit tu restes dans le processus et tu donnes la paix aux Ivoiriens, ou tu sors du processus et nous allons te montrer que la Côte d'Ivoire peut avancer et régler ce problème », fulmine le président de l'Ung. Car, déclare-t-il, « Nous avons besoin d'avancer. Chaque jour de perdu augmente encore la souffrance des populations. Celui qui veut garder ses bombes, qu'il sorte du processus, et le peuple ivoirien sera pris à témoin. Mais celui qui veut avancer avec le président de la République dans le processus, alors qu'il dépose les bombes et qu'on avance. Nous avons assez perdu du temps ». A ses dires, ceux qui ne veulent pas déposer les armes, les bombes ont l'intention de faire un hold-up électoral. « Après le vote, on veut utiliser les armes pour avoir le pouvoir. A qui le hold-up électoral que les Forces nouvelles veulent organiser va profiter ? Pourquoi on ne veut pas déposer les armes ? » se demande-t-il. Avant d'assener : « Parce qu'on est sûr qu'on ne peut pas gagner les élections démocratiquement, on veut passer par les armes. Nous n'allons pas laisser passer cela».
Auparavant, sur le sujet qui l'a amené à Subiakro, Stéphane Kipré a expliqué que le vrai donateur du château d'eau, c'est Laurent Gbagbo. Aussi, indique-t-il, « Je vous demande la reconnaissance » à Laurent Gbagbo le moment venu. A sa suite, le porte-parole de Laurent Gbagbo, M. Coulibaly Gervais a dit aux Subiakrofouè : « Joël (le ministre Joël N'Guessan) est perdu !...Il faut le retrouver parce que là où il est parti, ça ne va pas vous arranger….Là où il est, n'est pas le bon chemin. »
Ousmane Diallo à Yamoussoukro