Le leader des Forces nouvelles M. Soro Guillaume a donné, dans un entretien avec notre confrère « Jeune Afrique » sa position sur le conflit qui oppose son mouvement au camp présidentiel.
Dans cet entretien, le secrétaire général des Forces nouvelles a déclaré avoir « du mal à imaginer » que l’élection présidentielle : se tienne après le 7 août 2010, date du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. « J’ai du mal à imaginer que le 7 août, jour de notre fête nationale et du cinquantenaire de notre indépendance, la Côte d’Ivoire n’aura pas encore dépassé cette échéance » a répondu le premier ministre sur le chapitre relatif à la période des élections. Avant d’ajouter que « dans le cas contraire, la fête risque d’être bien triste ». Sur la question du désarmement qui oppose les Forces nouvelles au camp présidentiel, Soro Guillaume indique ceci« le chef de l’Etat, que je sache n’a jamais fait du désarmement un préalable à l’élection. Pour faire connaître sa position sur la question, Soro a répondu aux pro-Gbagbo qu’ ‘’on n’attend pas que le dernier soldat, dans tous les pays sortant d’un conflit ait déposé son arme pour aller voter’’. « Au nom des Forces nouvelles, je m’engage à ce que le jour J, aucun électeur ne soit empêché d’aller déposer son bulletin dans l’urne et qu’aucune urne ne soit escamotée » a-t-il rassuré. Pour le chef de l’ex-rébellion, ‘’la récréation est terminée’’. Ceux qui seraient tentés d’enrayer la marche de l’histoire l’apprendront à leurs dépens » a-t-il prévenu. Menace de lion ou de tigre en papier ? Attendons de voir.
K. Zéguédoua Tano
Dans cet entretien, le secrétaire général des Forces nouvelles a déclaré avoir « du mal à imaginer » que l’élection présidentielle : se tienne après le 7 août 2010, date du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. « J’ai du mal à imaginer que le 7 août, jour de notre fête nationale et du cinquantenaire de notre indépendance, la Côte d’Ivoire n’aura pas encore dépassé cette échéance » a répondu le premier ministre sur le chapitre relatif à la période des élections. Avant d’ajouter que « dans le cas contraire, la fête risque d’être bien triste ». Sur la question du désarmement qui oppose les Forces nouvelles au camp présidentiel, Soro Guillaume indique ceci« le chef de l’Etat, que je sache n’a jamais fait du désarmement un préalable à l’élection. Pour faire connaître sa position sur la question, Soro a répondu aux pro-Gbagbo qu’ ‘’on n’attend pas que le dernier soldat, dans tous les pays sortant d’un conflit ait déposé son arme pour aller voter’’. « Au nom des Forces nouvelles, je m’engage à ce que le jour J, aucun électeur ne soit empêché d’aller déposer son bulletin dans l’urne et qu’aucune urne ne soit escamotée » a-t-il rassuré. Pour le chef de l’ex-rébellion, ‘’la récréation est terminée’’. Ceux qui seraient tentés d’enrayer la marche de l’histoire l’apprendront à leurs dépens » a-t-il prévenu. Menace de lion ou de tigre en papier ? Attendons de voir.
K. Zéguédoua Tano