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Politique Publié le mardi 6 avril 2010 | Le Mandat

Tenue de l’élection présidentielle - Soro fait de nouvelles propositions

«J’ai du mal à imaginer que le 7 août prochain, jour de notre fête nationale et du cinquantième anniversaire de notre indépendance, la Côte d’Ivoire n’aura pas encore dépassé cette échéance ». Ces propos sont du premier ministre Guillaume Soro, qui s’est exprimé dans le dernier numéro de l’hebdomadaire, Jeune Afrique (JA), paru le lundi dernier. En parlant d’élection, le chef du gouvernement ivoirien fait allusion à la tenue de l’élection présidentielle dont la date a été plusieurs fois reportée. Ainsi, pour le premier ministre, c’est difficilement imaginable que les Ivoiriens ne puissent pas aller aux urnes avant le 7 août prochain, date de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire et particulièrement pour cette année, date de la célébration du 50ème anniversaire de l’existence de l’Etat ivoirien. Contrairement aux années précédentes, depuis fin octobre 2005 où la mauvaise foi du camp présidentielle a été un obstacle à la tenue de l’élection, cette année, 2010, ces deux évènements jumelés à la même date, devraient être une raison valable pour ne plus ruser avec la bonne volonté des Ivoiriens. Quelle célébration du cinquantenaire s’il n’y a pas de paix ? Le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade vient de donner une véritable leçon à Laurent Gbagbo et au camp présidentiel sur le sujet. En effet, Wade a tenu à déplacer le tiers des chefs d’Etat africains dont Laurent Gbagbo visiblement émerveillé par l’exemple sénégalais. Il est clair que sans élection, gage de la paix retrouvée en Côte d’Ivoire, la célébration du cinquantenaire ivoirien, prévu pour le 7 août prochain, est bien parti pour être un véritable fiasco. Car il est évident qu’aucun chef d’Etat invité à ce rendez-vous important n’osera se déplacer à cause du climat d’insécurité. Il faut donc comprendre Guillaume Soro qui n’a pas manqué de signifier dans les colonnes de Jeune Afrique que sans la tenue de l’élection présidentielle avant le 7 août prochain ; « La fête risque d’être triste ». A lire le chef du gouvernement, la nouvelle date de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire devrait être fixé dans l’intervalle avril-juillet. Les ivoiriens qui attendent la nouvelle proposition de la date de tenue du scrutin présidentiel ont plus ou moins eu un avant-goût de la nouvelle période que doit s’imposer la commission électorale indépendante (CEI) du président Youssouf Bakayoko toujours en consultation, après la remise en cause de celle de fin avril-début mai prochain.
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