Le drogué casse les menottes
Pour être chevillé à son activité de livreur de bouteilles de gaz, Sery Séraphin pense qu’il faut se doper pour être d’aplomb. Après s’être saoulé de quelques passes de cannabis, il tombe par errance dans les filets de la police avec dans sa besace 70 grammes de stupéfiant. Menotté, il se débat violemment et brise le métal qui lie ses poignets. Il a fallu tout un commando de policiers pour le maîtriser. Invité à répondre de ses actes devant le juge, il radote. « C’est par ignorance que j’ai consommé. Dans mon milieu, les gens parlaient beaucoup de drogue et j’ai voulu essayer. C’est ma première fois, je vous le jure ». Mais les juges savent qu’un essai ne se fait pas avec 70 grammes, une dose adulte qui prouve que Séraphin est un habitué. Il écope de 18 mois de prison, 200 mille francs comme amende. Tribunal a mis la prise sous scellés en vue de sa destruction.
Il menace son oncle
Zébo Gnaly Thierry se sent frustré par la gestion partisane que fait son oncle Béhika André des revenus engendrés par la carrière de sable du défunt père de Thierry. Pendant que Thierry et ses frères croupissent dans la misère, l’oncle, lui, mène une vie de pacha. C’est ainsi que Thierry décide de se faire entendre. Il quitte Grand-Bassam où il réside pour débarquer à Bario, un village de la commune de Gagnoa où vit l’oncle. « Drogué qu’il était, il a, sous la menace d’un couteau, pris ma petite famille en otage et exigé que je lui remette de l’argent, faute de quoi il mettra fin à ma vie. J’ai fait appel aux notables du village en guise de témoin avant de lui remettre 20 mille francs », déclare André dans sa déposition et absent à l’audience. Quand la parole est donnée au prévenu, il éclaire davantage le tribunal « je ne fume pas, c’est en toute lucidité que j’ai été chez lui. J’ai proféré des menaces sans aucune arme blanche. J’en avais assez du comportement de mon oncle qui ne se soucie même pas de nous. Il croque la vie à belles dents avec l’argent de la carrière qui devait nous revenir de droit» s’est défendu l’accusé. Le tribunal lui explique en retour qu’en pareille circonstance, il existe des voies de recours. Il est invité à saisir les instances compétentes en la matière pour que justice soit rendue. D’ici là, il écope de 15 jours de prison et une amende de 10 mille francs. Verdict accueilli avec beaucoup de satisfaction par les frères et sœurs de Thierry, venus apporter leur soutien à celui qu’ils appellent le défenseur de la famille.
Alain Kpapo à Gagnoa
Pour être chevillé à son activité de livreur de bouteilles de gaz, Sery Séraphin pense qu’il faut se doper pour être d’aplomb. Après s’être saoulé de quelques passes de cannabis, il tombe par errance dans les filets de la police avec dans sa besace 70 grammes de stupéfiant. Menotté, il se débat violemment et brise le métal qui lie ses poignets. Il a fallu tout un commando de policiers pour le maîtriser. Invité à répondre de ses actes devant le juge, il radote. « C’est par ignorance que j’ai consommé. Dans mon milieu, les gens parlaient beaucoup de drogue et j’ai voulu essayer. C’est ma première fois, je vous le jure ». Mais les juges savent qu’un essai ne se fait pas avec 70 grammes, une dose adulte qui prouve que Séraphin est un habitué. Il écope de 18 mois de prison, 200 mille francs comme amende. Tribunal a mis la prise sous scellés en vue de sa destruction.
Il menace son oncle
Zébo Gnaly Thierry se sent frustré par la gestion partisane que fait son oncle Béhika André des revenus engendrés par la carrière de sable du défunt père de Thierry. Pendant que Thierry et ses frères croupissent dans la misère, l’oncle, lui, mène une vie de pacha. C’est ainsi que Thierry décide de se faire entendre. Il quitte Grand-Bassam où il réside pour débarquer à Bario, un village de la commune de Gagnoa où vit l’oncle. « Drogué qu’il était, il a, sous la menace d’un couteau, pris ma petite famille en otage et exigé que je lui remette de l’argent, faute de quoi il mettra fin à ma vie. J’ai fait appel aux notables du village en guise de témoin avant de lui remettre 20 mille francs », déclare André dans sa déposition et absent à l’audience. Quand la parole est donnée au prévenu, il éclaire davantage le tribunal « je ne fume pas, c’est en toute lucidité que j’ai été chez lui. J’ai proféré des menaces sans aucune arme blanche. J’en avais assez du comportement de mon oncle qui ne se soucie même pas de nous. Il croque la vie à belles dents avec l’argent de la carrière qui devait nous revenir de droit» s’est défendu l’accusé. Le tribunal lui explique en retour qu’en pareille circonstance, il existe des voies de recours. Il est invité à saisir les instances compétentes en la matière pour que justice soit rendue. D’ici là, il écope de 15 jours de prison et une amende de 10 mille francs. Verdict accueilli avec beaucoup de satisfaction par les frères et sœurs de Thierry, venus apporter leur soutien à celui qu’ils appellent le défenseur de la famille.
Alain Kpapo à Gagnoa
