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Politique Publié le vendredi 9 avril 2010 | Le Patriote

Lancement de la ‘‘Fête de la liberté’’ - Affi demande une «solution définitive» pour la réunification du pays

C’est le statu quo. Le FPI n’a pas dilué d’un iota ses préalables aux élections. A Abidjan-Plateau hier jeudi, à l’occasion du lancement de sa ‘‘Fête de la liberté’’, son Président Pascal Affi N’Guessan a eu les mêmes positions que les ‘‘Jeunes Patriotes’’ et d’autres cadres de son camp. «Pour organiser les élections, a-t-il précisé d’entrée, on n’a pas besoin de signer un accord. Ouaga a été signé pour la réunification du pays». Sans jamais prononcer le mot désarmement, il a insisté à maintes reprises sur la «réunification» du pays demandant que la ‘‘Fête de la liberté soit l’occasion de «faire tomber les derrières barricades dressées par la rébellion sur (ce) chemin». Il a donc appelé à une «mobilisation populaire pour adresser un message clair aux responsables de la rébellion». Mais déjà, il a engagé son parti à «agir» afin que les «jours à venir, cette question trouve une solution définitive». Ce qui ne saurait être une solution définitive pour aller aux élections puisque le Président du FPI exige également un «audit» de la liste électorale provisoire dite ‘‘liste blanche’’. Il a expliqué que du fait de la «fraude Mambé », une «suspicion» pèse dorénavant sur la liste électorale. C’est pourquoi, son parti exige un «audit». «Nous voulons qu’un organe indépendant, impartial et compétent fasse un audit de la liste», a-t-il réclamé. Car, il est persuadé d’obtenir des «éléments de preuves» que des «centaines voire des milliers» de personnes se sont fait établir de faux documents administratifs pour se faire enrôler. Parlant toujours de «fraude Mambé», Pascal Affi N’Guessan a affirmé que son parti ne pouvait se fier aussi aux responsables des CEI-locales. «Nous demandons leur renouvellement, a-t-il martelé. Nous ne pouvons pas accepter que 95% des CEI-locales soient aux mains du RHDP, des gens qui n’ont pas fait preuve de droiture. Ce serait irresponsable de notre part. Il faut une structure impartiale». Il a en tout cas professé que le «le processus est en danger» et la «paix pas du tout garantie si on part aux élections» dans ces conditions. «Il faut agir sinon les élections risquent de se dérouler dans le cafouillage», a-t-il averti. A cette occasion, le Président du FPI n’a pas manqué de régler ses comptes avec le Premier ministre Guillaume Soro ironisant qu’il est arrivé à ce poste «par hasard». «Qu’il fasse preuve de modestie, d’humilité. Nous faisons assez d’efforts pour tolérer qu’il soit là. Qu’il arrête de nous narguer». Il a conclu sur ce sujet, en disant que Guillaume Soro peut partir et le processus de paix continuera ainsi que le pays demeurera. En outre, il a nié mais, pas totalement, toute idée d’une nouvelle médiation du Président Abdoulaye Wade. «Nous avons besoin de tous les efforts, a-t-il tempéré. Aucune initiative n’est inutile». De son avis, le fait que cette crise perdure est aussi un «signe de la faiblesse des Etats ouest africains». Quoi qu’il en soit, le Président du FPI est persuadé que le pays sortira de la crise et son parti remportera les élections. C’est ce qui justifie d’ailleurs le thème de la ‘‘Fête de la liberté’’: «Gagner les élections pour une Côte d’Ivoire libre, indépendante et souveraine». Ce sera les 29, 30 avril et 1er et 2 mai 2010 à Yopougon pour la fête et Treichville pour la réflexion.
KIGBAFORY Inza


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