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Politique Publié le vendredi 9 avril 2010 | Le Patriote

15 bus de Gbagbo à Ouragahio - Pourquoi faire ?

L’information a été donnée hier par un confrère de la place. Depuis maintenant trois mois, le chef de l’Etat aurait fait don d’une quinzaine d’autobus à la sous-préfecture d’Ouragahio. Ces mastodontes restent toujours parqués dans la cour de la mairie de cette localité. Selon le confrère, c’est depuis le 26 janvier 2009 que Laurent Gbagbo, à la faveur de l’inauguration de l’hôtel de ville de la commue de Ouragahio, a promis de doter la ville d’infrastructures routières. Car, pour lui, les élèves de cette localité seraient confrontés à d’énormes problèmes.
Si l’initiative du chef de l’Etat semble salutaire dans la forme, le fond par contre laisse encore perplexe. En effet, à analyser de près cette « grande générosité » de Laurent Gbagbo, plusieurs questions viennent tout de suite à l’esprit. D’abord, quel intérêt à investir dans l’achat d’autant de bus, quand on sait que le prix d’un seul de ces véhicules avoisine la centaine de millions ? Cet investissement était-il nécessaire ou qu’opportun pour une localité de la dimension de Ouragahio ? Si non, pourquoi ne pas utiliser, tout ou une partie de cet argent pour des activités génératrices de revenus pouvant, bien sûr, participer véritablement au développement de la région. Ces questions sont d’autant plus importantes qu’il s’agit là d’un investissement totalement improductif. Un gaspillage inutile. Des bus à Ouragahio pour résoudre quel problème ? Ou encore, pourquoi des bus et pourquoi à Ouragahio ?
Et s’il est vrai que l’on ne peut pas reprocher à Laurent Gbagbo d’offrir des cars aux élèves de sa ville natale, il n’est pas inutile de lui rappeler que ceux d’Abidjan qui est la grande métropole, peinent eux aussi à se déplacer. Les bus de la Sotra (Société de transport abidjanais) ne suffisent pas et en plus, ne sont pas toujours en bon état de marche. Les ‘’gbakas’’ et autres taxis ‘’wôro-wôro’’ sont des palliatifs qui ne résolvent pas totalement le problème de transport des élèves et étudiants abidjanais.
Diawara Samou

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