Comme annoncé la veille, les chauffeurs de taxis communaux et minibus communément appelés ‘’Gbaka’’ ont effectivement entamé, ce 12 Avril, une grève qualifiée ‘’d’illimitée’’. Pour protester contre la hausse du prix du carburant à la pompe, ces transporteurs ont décidé d’immobiliser leurs véhicules; perturbant ainsi la circulation des hommes et des biens dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.
A Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire, on n’observe aucune circulation de véhicule de transport en commun. Des manifestants, ‘’engouffrés’’ dans des véhicules, sillonnent les quartiers pour s’assurer que le mot d’ordre est bien et suivi. «Nous sommes là aussi pour nous occuper des casseurs de grève», indique Cissé Mamadou, un chauffeur de Taxi communal.
Pour éviter les casses en cas de dérapage, certains propriétaires de véhicules personnels ont choisi de garer leur véhicule chez eux. Les plus courageux ont trouvé là une bonne opportunité d’affaires. Ainsi, ils transforment temporairement, leurs voitures en moyens de transport en commun.
Le hic ici, c’est que, de par le fait des "transporteurs occasionnels", le prix de la course enregistre une croissance de 100%. Ainsi, le trajet Yopougon–Adjamé, négocie habituellement les matins entre 200 F-cfa et 300 F-cfa est passé à 500 F-cfa, voire 600 F-cfa. «Vous n’avez pas l’occasion de protester. Car les gens se bousculent pour prendre place dans ces véhicules », commente une fonctionnaire travaillant à Adjamé.
Les bus de la société des transports abidjanais (Sotra) qui, eux, circulent n’arrivent pas à assurer convenablement le transport de la population abidjanaise qui reste massée aux abords des voies; dans l’espoir hypothétique de tomber sur une occasion. Donnant ainsi l’occasion aux pickpockets qui se mêlent à la foule d’accomplir leurs sales besognes.
Dans les grands carrefours stratégiques de la commune, ‘’Siporex’’, ‘’Sable’’, ‘’Keneya’’, les policiers des brigades d’interventions ont pris position, tandis que des patrouilles s’effectuent dans les différents quartiers de Yopougon.
Un agent des forces de l’ordre du district de police d’Abobo, joint au téléphone, a expliqué que c’est la même situation à Abobo, l’une des communes chaudes d’Abidjan.
Dans une déclaration, dont fartmat.info a eu copie, le comité de crise des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport (Ccsat), dirigé par M. Eric Diabaté a déploré le manque d`attention de la part du gouvernement ivoirien au cri du cœur des transporteurs, à la suite de l`augmentation du prix du carburant à la pompe le 1er février 2010.
«Le gouvernement de la Côte d`Ivoire n`ayant pas été attentif à notre cri du cœur suite à l`augmentation du prix du carburant à la pompe le 1er février 2010, cette 2ème augmentation du prix du carburant entrée en vigueur le 1er avril est insupportable pour tous les Ivoiriens en général et pour notre secteur en particulier. C`est alors pour parler d`une même et seule voix, face à cette augmentation de trop, que le comité de crise des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport, a reçu mission de la base, de faire un arrêt général de travail dénommé: "Journées- -sans transport", à partir du lundi 12 avril 2010, et cela, jusqu`à ce que le prix du carburant soit revu a la baisse » conclu le document.Avant d’annoncer aussi pour les prochains jours un réajustement ou une augmentation des tarifs.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
A Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire, on n’observe aucune circulation de véhicule de transport en commun. Des manifestants, ‘’engouffrés’’ dans des véhicules, sillonnent les quartiers pour s’assurer que le mot d’ordre est bien et suivi. «Nous sommes là aussi pour nous occuper des casseurs de grève», indique Cissé Mamadou, un chauffeur de Taxi communal.
Pour éviter les casses en cas de dérapage, certains propriétaires de véhicules personnels ont choisi de garer leur véhicule chez eux. Les plus courageux ont trouvé là une bonne opportunité d’affaires. Ainsi, ils transforment temporairement, leurs voitures en moyens de transport en commun.
Le hic ici, c’est que, de par le fait des "transporteurs occasionnels", le prix de la course enregistre une croissance de 100%. Ainsi, le trajet Yopougon–Adjamé, négocie habituellement les matins entre 200 F-cfa et 300 F-cfa est passé à 500 F-cfa, voire 600 F-cfa. «Vous n’avez pas l’occasion de protester. Car les gens se bousculent pour prendre place dans ces véhicules », commente une fonctionnaire travaillant à Adjamé.
Les bus de la société des transports abidjanais (Sotra) qui, eux, circulent n’arrivent pas à assurer convenablement le transport de la population abidjanaise qui reste massée aux abords des voies; dans l’espoir hypothétique de tomber sur une occasion. Donnant ainsi l’occasion aux pickpockets qui se mêlent à la foule d’accomplir leurs sales besognes.
Dans les grands carrefours stratégiques de la commune, ‘’Siporex’’, ‘’Sable’’, ‘’Keneya’’, les policiers des brigades d’interventions ont pris position, tandis que des patrouilles s’effectuent dans les différents quartiers de Yopougon.
Un agent des forces de l’ordre du district de police d’Abobo, joint au téléphone, a expliqué que c’est la même situation à Abobo, l’une des communes chaudes d’Abidjan.
Dans une déclaration, dont fartmat.info a eu copie, le comité de crise des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport (Ccsat), dirigé par M. Eric Diabaté a déploré le manque d`attention de la part du gouvernement ivoirien au cri du cœur des transporteurs, à la suite de l`augmentation du prix du carburant à la pompe le 1er février 2010.
«Le gouvernement de la Côte d`Ivoire n`ayant pas été attentif à notre cri du cœur suite à l`augmentation du prix du carburant à la pompe le 1er février 2010, cette 2ème augmentation du prix du carburant entrée en vigueur le 1er avril est insupportable pour tous les Ivoiriens en général et pour notre secteur en particulier. C`est alors pour parler d`une même et seule voix, face à cette augmentation de trop, que le comité de crise des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport, a reçu mission de la base, de faire un arrêt général de travail dénommé: "Journées- -sans transport", à partir du lundi 12 avril 2010, et cela, jusqu`à ce que le prix du carburant soit revu a la baisse » conclu le document.Avant d’annoncer aussi pour les prochains jours un réajustement ou une augmentation des tarifs.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info