Les grévistes sont déterminés à aller jusqu'au bout de leur action. Hier, ils ont eu une discussion avec Gervais Coulibaly, porte-parole du chef de l'Etat. Et attendent qu'une suite rassurante soit donnée à leur mouvement. "Notre grève est maintenue. Nous voulons mettre fin au désordre qui règne dans le secteur des transports en Côte d'Ivoire. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est la dernière augmentation du prix du carburant. Nous exigeons qu'il revienne à un niveau acceptable pour les chauffeurs. Mais aussi nous refusons de confectionner le nouveau permis format carte de crédit, nous sommes victimes du conflit de compétence entre la Société nationale des transports terrestres (Sonatt) et la direction générale des transports terrestres (Dgtt). Nous ne sommes contre personne, si notre grève a réussi, c'est parce que ceux qui discutaient avec les autorités avant n'étaient pas sérieux. Aujourd'hui, nous discutons nous-mêmes avec les émissaires, nous attendons donc une réponse concrète et automatiquement applicable. Nous attendons Gervais Coulibaly qui doit nous donner une réponse satisfaisante. Pour l'heure, notre mot d'ordre n'est pas levé", nous a confié, hier, Eric Diabaté au moment où nous bouclions. Commencée depuis vendredi, les discussions se poursuivent entre les grévistes et les autorités ivoiriennes représentées par le porte-parole de Laurent Gbagbo, les ministères des Transports, des Mines et de l'Energie, du Tourisme. Le comité de crise aux dernières heures, a vu, hier, 3 de ses préoccupations (le permis ancienne formule des chauffeurs pourra arriver à expiration, les barrages des éléments du Cecos et les vignettes-transports supprimés) prises en compte, après des négociations avec le ministre des Transports, Albert Flindé. Toutefois, les grévistes maintiennent leur mot d'ordre pour n'avoir pas obtenu la réduction des prix du carburant. Le comité entend miser sur une satisfaction totale de ses préoccupations.
PT
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