L’appel du collectif des chauffeurs des transporteurs a été largement suivi hier dans la capitale politique. Aucun véhicule de transport n’a embarqué des passagers. C’était le calme plat dans toutes les gares de la ville, y compris celle de l’Union des transporteurs de Bouaké(UTB), où des voyageurs, débarqués d’autres villes, n’ont pu rallier leur destination, faute de voitures. Désabusés, certains ont dû chercher des tuteurs pour l’hébergement, quand d’autres, sans doute les plus nantis, ont choisi de passer la nuit dans des hôtels. C’est le cas de nombreux instituteurs des villages et villes environnantes de Yamoussoukro, qui regagnaient leur lieu de travail, après les congés de Pâques. « Nous enseignons dans des villages où les véhicules sont rares et n’assurent le transport qu’une fois par semaine et seulement tous les lundis. Dans pareille circonstance, nous ne pouvons être au service ce lundi », a fait remarquer Kouakou Jean Marc, directeur d’école. De leur côté, les grévistes affichaient une farouche détermination à aller au bout de leur lutte. « Si l’Etat reste sur sa position, nous augmenterons les tarifs du transport», martelait le président du syndicat des transports des taxis ville
Comme à UTB, c’était aussi le silence total à Sama Transports, où aucun des cars assurant les liaisons nationales et internationales n’a bougé. On le voit, Yamoussoukro n’a pas connu son ambiance ordinaire. Jacquelin Mintoh
Comme à UTB, c’était aussi le silence total à Sama Transports, où aucun des cars assurant les liaisons nationales et internationales n’a bougé. On le voit, Yamoussoukro n’a pas connu son ambiance ordinaire. Jacquelin Mintoh