Lancée depuis le lundi 12 avril 2010, la grève des transporteurs relative à la hausse du prix du carburant est encore loin de connaître son dénouement. Pis, elle se durcit.
Alors que les syndicalistes semblent pousser loin la grève, les associations de consommateurs qui refusent tout compromis, se préparent à des actions plus musclées. « Nous soutenons l’action des transporteurs. Dès aujourd’hui, nous entrons en scène en empêchant les bus de circuler et fermer toutes la station d’essence. Nous devrons œuvrer ensemble pour que l’Etat comprenne que nous sommes fatigués et donc, nous allons agir. Pourquoi le carburant coûte si cher ? Il faut que les gouvernants comprennent que les Ivoiriens ne sont plus prêts à payer à leur place. Nous n’accepterons plus d’augmentation de produit de grande consommation ». Tels sont les propos tenus par Marius Comoé, président de la Facaci (fédération des associations consommateurs actifs de Côte d’Ivoire) pour marquer sa solidarité à l’action menée par les transporteurs depuis le lundi 12 avril 2010 sur toute l’étendue du territoire ivoirien. De 615 francs, le prix du gasoil (carburant utilisé par les transporteurs) est passé à 650 à la pompe. Selon les transporteurs, depuis cette hausse, ils n’ont jamais eu d’interlocuteur pour exposer leurs préoccupations. Pis, toutes les portes leur ont été fermées. Quant aux leaders des grévistes, ils se disent déterminés à aller très loin dans ce débrayage tant qu’une suite favorable n’est trouvée à leur requête. Pendant ce temps, ce sont les populations qui souffrent pour se rendre à leur lieu de travail. Quant aux élèves et étudiants, le déplacement qui était déjà difficile, se voient dans une situation encore plus inquiétante car le flux de passagers des bus de la sotra connaît une croissance étonnante.
M.O
Alors que les syndicalistes semblent pousser loin la grève, les associations de consommateurs qui refusent tout compromis, se préparent à des actions plus musclées. « Nous soutenons l’action des transporteurs. Dès aujourd’hui, nous entrons en scène en empêchant les bus de circuler et fermer toutes la station d’essence. Nous devrons œuvrer ensemble pour que l’Etat comprenne que nous sommes fatigués et donc, nous allons agir. Pourquoi le carburant coûte si cher ? Il faut que les gouvernants comprennent que les Ivoiriens ne sont plus prêts à payer à leur place. Nous n’accepterons plus d’augmentation de produit de grande consommation ». Tels sont les propos tenus par Marius Comoé, président de la Facaci (fédération des associations consommateurs actifs de Côte d’Ivoire) pour marquer sa solidarité à l’action menée par les transporteurs depuis le lundi 12 avril 2010 sur toute l’étendue du territoire ivoirien. De 615 francs, le prix du gasoil (carburant utilisé par les transporteurs) est passé à 650 à la pompe. Selon les transporteurs, depuis cette hausse, ils n’ont jamais eu d’interlocuteur pour exposer leurs préoccupations. Pis, toutes les portes leur ont été fermées. Quant aux leaders des grévistes, ils se disent déterminés à aller très loin dans ce débrayage tant qu’une suite favorable n’est trouvée à leur requête. Pendant ce temps, ce sont les populations qui souffrent pour se rendre à leur lieu de travail. Quant aux élèves et étudiants, le déplacement qui était déjà difficile, se voient dans une situation encore plus inquiétante car le flux de passagers des bus de la sotra connaît une croissance étonnante.
M.O
