x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le mercredi 14 avril 2010 | Le Nouveau Réveil

Hausse du carburant : 2e journée sans transport : La grève suivie dans plusieurs villes de l`intérieur

Bassam et Bonoua : Aucun véhicule de transport n'a circulé
Des gros cars aux taxis communaux en passant par les véhicules de transport ''Peugeot 504'' et les mini-cars qui font la ligne d'Abidjan, tous ont été totalement immobilisés, hier. Tous les véhicules de transport étaient stationnés. Les nombreux usagers n'ont donc pas pu rejoindre leurs différents lieux de travail ni vaquer à leurs occupations comme il se devait. Tous les cars sur l'axe Abidjan-Noé n'ont pas bougé. Le décor était le même à Bonoua.

San pedro : Le mouvement largement suivi
San Pedro n'est pas resté en marge de cette protestation des transports ivoiriens qui, une fois, combattent cette dernière augmentation du prix du carburant. Cette action semble se durcir avec la fermeture des stations d'essence vu la provision que faisait hier les camionneurs.

Aboisso : La grève a été partiellement suivie
La grève a été partiellement suivie à Aboisso. La ligne Abidjan-Aboisso est restée interrompue toute la journée d'hier. En revanche, les taxis communaux ont circulé normalement. Pareil pour les différentes lignes Aboisso-Noé, Aboisso-Ayamé, Aboisso-Maféré où la grève était relativement suivie.

Man : Si ça continue, les transporteurs de Man entrent en scène
A Man, il n'y a pas eu de mouvement de grève, hier. Les taxis ont roulé normalement. Mais les transporteurs ont indiqué qu'ils observent jusqu'aujourd'hui. Si la grève continue, alors ils seront obligés d'y prendre part par solidarité à leurs collègues des autres localités.

Adzopé, Akoupé et Agou : La grève a été suivie à 100%
A Adzopé, à Akoupé et à Agou, aucun véhicule de transport en commun n'a circulé, hier. La grève a été suivie à 100%. Aucun taxi-ville, aucun gbaka, aucun camion n'a été aperçu sur les différentes voies de ces villes. Une situation qui n'a pas manqué de créer des désagréments à la population.

Divo : Les compagnies de transports barricadées
A l'instar des autres villes, Divo a été paralysée. Toutes les compagnies de transports interurbains et d'autres compagnies ont barricadé leur gare. Les entrées et les sorties des véhicules étaient interdites. Même un car en provenance de Soubré a été prié de retourner avec ses passagers. Les responsables syndicaux locaux ont décrété une action illimitée. Les taxis communaux ont tous garé.

Daloa : Le mouvement s'intensifie
La grève des transporteurs s'est intensifiée dans la cité des antilopes, hier. Le transport urbain et vers les villages étaient paralysé. Les taxis ont arrêté de travailler subitement à 10 h.

Bouaké : les transporteurs ont travaillé
La grève des transporteurs débutée depuis deux jours n'a pas été suivie par ceux de Bouaké. Les transporteurs de cette ville disent, selon notre correspondant, ne pas se sentir concernés par ce vaste mouvement de protestation contre cette énième augmentation du prix du carburant.

Daoukro et Bongouanou : Le mot d'ordre a été respecté
Les taxis, dès le matin, avaient commencé à rouler. C'est à partir de 7 h que les chauffeurs ont garé leur véhicule pour respecter le mot d'ordre de protestation contre la hausse du prix du carburant. Toute la journée, la ville est restée paralysée.

Dimbokro : une ville morte.
Les taxis brousses, minicars qui s'entêtaient de rouler étaient sans ménagement sommés de garer ou de faire marche-arrière. Un minicar faisant la liaison Dimbokro-Abengourou a été contraint de retourner avec ses passagers dans les encablures de Kotobi.

Yamoussoukro : Ville morte, hier
Comme prévu, les transporteurs de la cité des crocodiles ont répondu positivement à l'appel de leur syndicat pour protester contre l'augmentation abusive du prix du carburant. Ainsi, tôt le matin, commerçants, élèves, travailleurs et autres ont eu droit à la marche pour se rendre chacun à son lieu de travail. " Cette fois-ci nous ne céderons pas. Nous irons jusqu'au bout. Nous allons interdire même les cars et massa de rouler. Et ce, jusqu'à obtention de la réduction du prix du carburant…", assène un groupe de chauffeurs.
Une selection de Foumséké Coulibaly
(info : les correspondants régionaux.



PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ