« Toutefois, si aucune mesure n’est mesure n’est prise dans les 24 heures, la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire se réserve le droit de réagir face aux sociétés d’Etat de transport ou autres entreprises concurrentes qui se substituent à la cause de la masse, en profitant de cette situation ». Ces propos sont d’Adama Touré, président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (Cngrci), qui s’exprimait ainsi dans une déclaration en date du 12 avril 2010 qui nous est parvenue. Celle-ci fait suite au mot d’ordre de grève lancé par le Comité de crise des syndicats acteurs et auxiliaires du transport (Ccsat). Adama Touré, fait le constat selon lequel, le litre du gasoil qui était de 593 Fcfa au 1er janvier 2010 est passé aujourd’hui à 645 Fcfa. Augmentation qui a eu pour conséquence immédiate l’impossibilité pour les conducteurs, véritables auteurs et dépositaires de ce préavis de grève, de faire des recettes. C’est justement dans cette optique que la Cngrci demande au président Gbagbo de mettre tout en œuvre pour la diminution du prix du gasoil et de sauver par la même occasion de nombreux emplois. Sinon, tout le monde en pâtirait, à commencer par certaines sociétés. JEA
Économie Publié le mercredi 14 avril 2010 | Le Patriote