Les transporteurs poursuivent leur grève entamée lundi dernier. Du coup, c’est toujours la galère chez les Abidjanais, qui n’arrivent plu à regagner normalement leurs lieux de travail. Une situation qui se ressent dans les administrations. Hier, il n’y avait pas grand-monde dans les différents ministères logés dans les tours administratives, au Plateau. « Sur cent travailleurs ici, sauf une quinzaine arrive à venir », nous confie un agent, au ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales. S’ils parviennent à regagner leur poste de travail au prix de mille difficultés, les travailleurs quittent leurs bureaux plus tôt que prévu, car à partir d’une certaine heure, il n’y a plus de véhicules au Plateau. « Depuis lundi, les gens arrivent au travail entre 10 et 11 heures, et à partir de 15 heures, ils commencent à regagner leurs maisons », avoue une secrétaire rencontrée au Palais de justice. Selon cette dernière, il n’y a pas de souci à se faire au niveau du travail, car les demandeurs des documents administratifs tels que le certificat de nationalité ou le casier judiciaire ne se bousculent plus du fait de la grève. « Vous constatez vous-même que ce n’est pas la grande affluence des jours ordinaires », lance-telle. En effet, il faut dire les alentours du Temple de Thémis, d’ordinaire pris d’assaut par les margouillats (ces jeunes qui proposent aux requérants d’établir leur document en deux jours, au lieu de deux semaines, moyennant une petite rétribution financière), étaient carrément vides.
Outre les services administratifs, certains établissements publics comme privés sont également fermés depuis le début de la grève. « Nous avons marché de Williamsville à ici (Adjamé 220 logements), et nous avons trouvé l’école fermée, nous retournons donc à la maison », explique un groupe de jeunes filles, non sans avoir pris la décision de ne plus revenir avant la fin de la grève. Plusieurs écoles primaires publiques de cette commune sont également restées fermées. Pas par faute d’élèves qui, pour la majorité, habitent le quartier, mais à cause des enseignants absents pour la plupart. Il en est ainsi dans plusieurs autres établissements scolaires à Koumassi, Abobo et Attécoubé
Les établissements sanitaires ne sont pas en reste. Entre les absences du personnel soignant par manque de moyens de déplacement et certains malades pour la même cause, les salles de consultation de plusieurs hôpitaux et centres de santé étaient pratiquement déserts. Comme quoi, c’est tous les secteurs qui sont durement frappés par cette grève des chauffeurs.
Dao Maïmouna
Outre les services administratifs, certains établissements publics comme privés sont également fermés depuis le début de la grève. « Nous avons marché de Williamsville à ici (Adjamé 220 logements), et nous avons trouvé l’école fermée, nous retournons donc à la maison », explique un groupe de jeunes filles, non sans avoir pris la décision de ne plus revenir avant la fin de la grève. Plusieurs écoles primaires publiques de cette commune sont également restées fermées. Pas par faute d’élèves qui, pour la majorité, habitent le quartier, mais à cause des enseignants absents pour la plupart. Il en est ainsi dans plusieurs autres établissements scolaires à Koumassi, Abobo et Attécoubé
Les établissements sanitaires ne sont pas en reste. Entre les absences du personnel soignant par manque de moyens de déplacement et certains malades pour la même cause, les salles de consultation de plusieurs hôpitaux et centres de santé étaient pratiquement déserts. Comme quoi, c’est tous les secteurs qui sont durement frappés par cette grève des chauffeurs.
Dao Maïmouna