Avec la grève des transporteurs, les commerçantes d’Abidjan n’arrivent plus à prendre leurs marchandises en rase campagne afin de ravitailler les marchés. Elles crient leur désarroi tout comme des organisations de consommateurs
- Kouadio N’Dri Eugénie : “Le Premier ministre doit faire quelque chose”
« Si le prix du gasoil augmente, le prix du transport augmente. Voyez le tarif Treichville-Gonzagueville qui était de 300 F est passé aujourd’hui à 500F, ce n’est pas normal ! Avec cette situation de grève, nous ne pouvons pas aller chercher nos marchandises en rase campagne. Cela fait trois jours que tous nos produits pourrissent en brousse, il faut que le Premier ministre fasse quelque chose. »
- Koua Adingra Rosalie : “Gbagbo, on est fatigués”
« Si Gbagbo veut diriger ce pays, qu’il règle le problème des transporteurs. Nous n’arrivons pas à manger, nos enfants, nos maris ne travaillent pas. C’est le petit commerce que nous pratiquons qui permet à la famille de survivre. Si nous ne pouvons pas pratiquer ce commerce, où allons-nous tirer la pitance quotidienne ? »
- Mme Anziminon Ana (Vice- Présidente des commerçantes de Gonzagueville) : “Le gouvernement doit montrer sa capacité”
« On a pensé que les autorités feraient de ce problème leur priorité. Mais, on constate qu’elles ne veulent pas le résoudre. Cela fait trois jours que nos marchandises pourrissent et nous n’avons pas la possibilité de ravitailler les marchés. Que l’Onuci, Blaise Compaoré et ceux qui peuvent aider le pays à régler ses problèmes interviennent maintenant. »
- Mme Konaté Aminata (Présidente des commerçantes de Gonzagueville) : “Si la grève continue,
c’est la famine”
« Ce problème de carburant peut engendrer d’autres situations. Il n’y a plus rien à manger sur les marchés. Si la grève continue, une grande famine risque de frapper Abidjan et toutes les grandes villes de plein fouet. »
- Kouamé Yao Augustin (Président des Consommateurs actifs de Port-Bouët )
: “Nous soutenons le mouvement”
« L’augmentation des prix du carburant fait aujourd’hui que nos mères, femmes et filles n’arrivent plus à pratiquer leur commerce et nourrir les familles. Nous, responsables d’organisations de consommateurs, nous ne pouvons que soutenir leur mouvement. Vivement que le gouvernement se rende efficace. »
Recueillis par JAD
- Kouadio N’Dri Eugénie : “Le Premier ministre doit faire quelque chose”
« Si le prix du gasoil augmente, le prix du transport augmente. Voyez le tarif Treichville-Gonzagueville qui était de 300 F est passé aujourd’hui à 500F, ce n’est pas normal ! Avec cette situation de grève, nous ne pouvons pas aller chercher nos marchandises en rase campagne. Cela fait trois jours que tous nos produits pourrissent en brousse, il faut que le Premier ministre fasse quelque chose. »
- Koua Adingra Rosalie : “Gbagbo, on est fatigués”
« Si Gbagbo veut diriger ce pays, qu’il règle le problème des transporteurs. Nous n’arrivons pas à manger, nos enfants, nos maris ne travaillent pas. C’est le petit commerce que nous pratiquons qui permet à la famille de survivre. Si nous ne pouvons pas pratiquer ce commerce, où allons-nous tirer la pitance quotidienne ? »
- Mme Anziminon Ana (Vice- Présidente des commerçantes de Gonzagueville) : “Le gouvernement doit montrer sa capacité”
« On a pensé que les autorités feraient de ce problème leur priorité. Mais, on constate qu’elles ne veulent pas le résoudre. Cela fait trois jours que nos marchandises pourrissent et nous n’avons pas la possibilité de ravitailler les marchés. Que l’Onuci, Blaise Compaoré et ceux qui peuvent aider le pays à régler ses problèmes interviennent maintenant. »
- Mme Konaté Aminata (Présidente des commerçantes de Gonzagueville) : “Si la grève continue,
c’est la famine”
« Ce problème de carburant peut engendrer d’autres situations. Il n’y a plus rien à manger sur les marchés. Si la grève continue, une grande famine risque de frapper Abidjan et toutes les grandes villes de plein fouet. »
- Kouamé Yao Augustin (Président des Consommateurs actifs de Port-Bouët )
: “Nous soutenons le mouvement”
« L’augmentation des prix du carburant fait aujourd’hui que nos mères, femmes et filles n’arrivent plus à pratiquer leur commerce et nourrir les familles. Nous, responsables d’organisations de consommateurs, nous ne pouvons que soutenir leur mouvement. Vivement que le gouvernement se rende efficace. »
Recueillis par JAD