Si le gouvernement et les transporteurs n’accordent pas leur violon certaines villes du pays vont connaître une pénurie de vivriers. En l’occurrence la capitale économique, Abidjan, prédilection de tous les vivres. Les villes productrices et les coopératives de production et commercialisation vont subir des dégâts énormes. Et pour cause, pour faute de transport, les fruits, légumes et autres vivriers entassés depuis trois jours, à Yamoussoukro sont en voie de décomposition, au marché de la coopérative du vivriers de Môfaitai. « A cause de la grève, aucun camion de transport ne circule. Et les véhicules déjà chargés de produits vivriers depuis lundi n’ont pas bougé. Et nous sommes obligés de faire le déchargement afin de mettre certains de nos produits à l’abri. Mais c’est chose difficile surtout qu’il fait extrêmement chaud ces derniers temps », se lamentait hier, la présidente de cette coopérative. Selon elle, le préjudice subi par les commerçantes s’élève déjà à plusieurs millions de nos francs.
A « Logodougou», c’est également la détresse, chez les femmes qui exercent dans le vivrier. Commerçante au grand marché Yamoussoukro, Zan Lou Marceline est au bord de la crise des nerfs. « Depuis trois jours, mes marchandises sont bloqués entre Sinfra et Yamoussoukro, pour faute de camion. Les avocats, mangues, oranges et les régimes de banane douce ont pris un coup. Tout est pourri », pleure t-elle, avec la tristesse d’avoir perdu une bonne partie de son fonds de commerce. A l’instar de leurs sœurs de « Logodougou », certaines commerçantes sont dans le désarroi, au marché de la coopérative des femmes de la Fondation. D’autres, histoire d’éviter une migraine, n’osent même pas évaluer leurs pertes. Trois chargements de plus de 30tonnes chacun, de banane, manioc, igname, carotte, choux sont en train de se décomposer sous une chaleur torride. On ne voit, les conséquences de cette risque d’être terribles pour les populations….
Jacquelin Mintoh
A « Logodougou», c’est également la détresse, chez les femmes qui exercent dans le vivrier. Commerçante au grand marché Yamoussoukro, Zan Lou Marceline est au bord de la crise des nerfs. « Depuis trois jours, mes marchandises sont bloqués entre Sinfra et Yamoussoukro, pour faute de camion. Les avocats, mangues, oranges et les régimes de banane douce ont pris un coup. Tout est pourri », pleure t-elle, avec la tristesse d’avoir perdu une bonne partie de son fonds de commerce. A l’instar de leurs sœurs de « Logodougou », certaines commerçantes sont dans le désarroi, au marché de la coopérative des femmes de la Fondation. D’autres, histoire d’éviter une migraine, n’osent même pas évaluer leurs pertes. Trois chargements de plus de 30tonnes chacun, de banane, manioc, igname, carotte, choux sont en train de se décomposer sous une chaleur torride. On ne voit, les conséquences de cette risque d’être terribles pour les populations….
Jacquelin Mintoh