Les transporteurs refusent toujours les 15 FCFA de réduction du prixdu litre de gasoil proposé par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la grève qu’ils ont entamée pour protester contre la hausse du prix dudit produit. Les négociations ont accouché d’une souris, hier, entre les grévistes et le comité interministériel et les représentants du président Laurent Gbagbo. «Nous ne baisserons pas les bras tant que le litre du gas oil ne baisse pas de 645 à 500 FCFA», a déclaré Eric Diabaté, président du Comité de crise des syndicats, acteurs et auxiliaires du transport (CCSAAT). Pendant que les négociations sont bloquées, les populations sont soumises à toutes les épreuves possibles telle que la marche forcée de plusieurs kilomètres pour remplir certaines obligations. La voie qui mène des sapeurs pompiers de Yopougon à la pharmacie Bel Air est très sollicitée par les usagers. Les arrêts de bus sont bondés de monde par endroits. La circulation est fluide de Yopougon à Koumassi-Zone 4. «Il faudrait que le gouvernement et les transporteurs trouvent un compromis pour que les choses entrent dans l’ordre. Il est certes vrai que les revendications des transporteurs sont fondées mais ils doivent comprendre que l’Etat a des contraintes en cette période de crise interne», a plaidé Yao M. employé au sein d’une structure privée. Le calvaire des populations va-t-il sepoursuivre et pendant combien de jours ? Sans oublier que l’activité économique baisse de régime.
Gomon Edmond
Gomon Edmond