La société civile à travers sa jeunesse s'exprime de plus en plus dans le débat politique national. Elle veut le changement à travers les élections. Ange Boué, président de l'OJIA prend position sur des sujets brûlants de l'heure, le délestage, la grève des transporteurs. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne ménage pas Gbagbo.
En votre qualité de président de l'Observatoire de la jeunesse ivoirienne pour son avenir, pensez-vous que la jeunesse ivoirienne a encore un avenir après 10 ans de règne du président Laurent Gbagbo ?
Je suis dans vos locaux pour interpeller la jeunesse ivoirienne sur l'horizon qui apparaît très obscur pour elle. En effet, depuis 10 ans, Laurent Gbagbo ne fait que tirer cette jeunesse vers le bas. Nous le disons toujours, Laurent Gbagbo n'a pas la capacité réelle pour produire de l'emploi et offrir des perspectives d'avenir à cette jeunesse. Cela s'illustre par la mauvaise ou mal gouvernance du régime actuel. Alors en tant que président d'un mouvement de jeunesse, je voudrais interpeller les jeunes pour leur dire que Laurent Gbagbo n'a aucun projet pour eux.
Quels sont les actes qui vous ont convaincu que Laurent Gbagbo ne peut rien pour la jeunesse ?
On dit gouverner, c'est prévoir. Voici un président qui n'a pas pu anticiper sur certains problèmes qui nous ont rattrapés aujourd'hui.
Lesquels ?
Prenez par exemple le problème du délestage. On nous a dit que chaque année, la consommation de l'électricité augmente de 5%. Donc on aurait pu prendre des dispositions pour parer au plus pressé. Je me rappelle encore que le ministre Patrick Achi disait il y a quelques années que si rien n'était fait, la Côte d'Ivoire manquerait d'eau et d'électricité. Il n'avait pas été écouté et cela nous rattrape aujourd'hui.
Prenons également le problème du carburant. Je ne peux pas comprendre que la Côte d'Ivoire produise du pétrole, elle a l'une des plus grandes raffineries Afrique.
Elle fait profiter de son carburant à certains pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment la Guinée, la Mali, le Burkina Faso et que le pétrole qui part depuis la Sir revienne moins cher que celui de la Côte d'Ivoire. Le comble, on nous fait croire que le problème de la grève des transporteurs a pris fin alors qu'il n'en est rien. Et c'est dans ce schéma de duperie que le Président Laurent Gbagbo nous entraîne depuis 10 ans. C'est un régime qui n'est pas concret. Il n'arrive pas à dire réellement les choses telles qu'elles sont. Mais en fait, cela cache la capacité du régime à sortir la Côte d'Ivoire de la misère. Je pense que les Ivoiriens ont souffert et qu'il faille aller au changement auquel nous appelons tous les jeunes ivoiriens.
Vous avez touché du doigt le problème du transport. Cela fait 5 jours que le gouvernement et les transporteurs sont en discussion sans s'accorder sur une solution, à propos de la grève qui sévit dans le secteur. Est-ce que vous pensez que c'est dû à une incapacité réelle de réduire les coûts du carburant ?
Je voudrais marquer mon soutien à tous les transporteurs. Parce que quand le carburant augmente, c'est tout qui augmente. Cela met à nu l'incompétence du régime à pouvoir régler les problèmes réels. Il n'y a rien à dire. Laurent Gbagbo n'a pas de solution pour la Côte d'Ivoire. Donc pour nous, la solution pour régler tous ces problèmes c'est d'aller aux élections. C'est à travers ces élections que les Ivoiriens auront la possibilité de choisir un véritable président qui pourra apporter les solutions à leurs problèmes. Mais que nous soyont dans cette situation où une minorité se maintient au pouvoir aux fins d'assouvir des desseins malsains, le peuple ne pourra jamais s'en sortir. Bref, il faut savoir que Laurent Gbagbo ne peut pas. Pas qu'il ne veuille pas mais il ne peut pas.
Pour vous, la solution, ce sont les élections. Que compte faire la jeunesse pour que ces élections, finalement, aient lieu?
Les plus grands gagnants ou perdants de ces élections, ce sont les jeunes. Donc nous devons nous les approprier. Nous devons, à la limite, choisir une date et l'imposer à nos aînés. Le moment opportun, nous allons donner un ultimatum au président Gbagbo et au premier ministre Soro pour leur dire qu'à cette date butoir, s'il n'y a pas d'élections, nous allons descendre dans la rue jusqu'à ce que ces élections soient organisées.
Interview réalisée par Akwaba Saint Clair
En votre qualité de président de l'Observatoire de la jeunesse ivoirienne pour son avenir, pensez-vous que la jeunesse ivoirienne a encore un avenir après 10 ans de règne du président Laurent Gbagbo ?
Je suis dans vos locaux pour interpeller la jeunesse ivoirienne sur l'horizon qui apparaît très obscur pour elle. En effet, depuis 10 ans, Laurent Gbagbo ne fait que tirer cette jeunesse vers le bas. Nous le disons toujours, Laurent Gbagbo n'a pas la capacité réelle pour produire de l'emploi et offrir des perspectives d'avenir à cette jeunesse. Cela s'illustre par la mauvaise ou mal gouvernance du régime actuel. Alors en tant que président d'un mouvement de jeunesse, je voudrais interpeller les jeunes pour leur dire que Laurent Gbagbo n'a aucun projet pour eux.
Quels sont les actes qui vous ont convaincu que Laurent Gbagbo ne peut rien pour la jeunesse ?
On dit gouverner, c'est prévoir. Voici un président qui n'a pas pu anticiper sur certains problèmes qui nous ont rattrapés aujourd'hui.
Lesquels ?
Prenez par exemple le problème du délestage. On nous a dit que chaque année, la consommation de l'électricité augmente de 5%. Donc on aurait pu prendre des dispositions pour parer au plus pressé. Je me rappelle encore que le ministre Patrick Achi disait il y a quelques années que si rien n'était fait, la Côte d'Ivoire manquerait d'eau et d'électricité. Il n'avait pas été écouté et cela nous rattrape aujourd'hui.
Prenons également le problème du carburant. Je ne peux pas comprendre que la Côte d'Ivoire produise du pétrole, elle a l'une des plus grandes raffineries Afrique.
Elle fait profiter de son carburant à certains pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment la Guinée, la Mali, le Burkina Faso et que le pétrole qui part depuis la Sir revienne moins cher que celui de la Côte d'Ivoire. Le comble, on nous fait croire que le problème de la grève des transporteurs a pris fin alors qu'il n'en est rien. Et c'est dans ce schéma de duperie que le Président Laurent Gbagbo nous entraîne depuis 10 ans. C'est un régime qui n'est pas concret. Il n'arrive pas à dire réellement les choses telles qu'elles sont. Mais en fait, cela cache la capacité du régime à sortir la Côte d'Ivoire de la misère. Je pense que les Ivoiriens ont souffert et qu'il faille aller au changement auquel nous appelons tous les jeunes ivoiriens.
Vous avez touché du doigt le problème du transport. Cela fait 5 jours que le gouvernement et les transporteurs sont en discussion sans s'accorder sur une solution, à propos de la grève qui sévit dans le secteur. Est-ce que vous pensez que c'est dû à une incapacité réelle de réduire les coûts du carburant ?
Je voudrais marquer mon soutien à tous les transporteurs. Parce que quand le carburant augmente, c'est tout qui augmente. Cela met à nu l'incompétence du régime à pouvoir régler les problèmes réels. Il n'y a rien à dire. Laurent Gbagbo n'a pas de solution pour la Côte d'Ivoire. Donc pour nous, la solution pour régler tous ces problèmes c'est d'aller aux élections. C'est à travers ces élections que les Ivoiriens auront la possibilité de choisir un véritable président qui pourra apporter les solutions à leurs problèmes. Mais que nous soyont dans cette situation où une minorité se maintient au pouvoir aux fins d'assouvir des desseins malsains, le peuple ne pourra jamais s'en sortir. Bref, il faut savoir que Laurent Gbagbo ne peut pas. Pas qu'il ne veuille pas mais il ne peut pas.
Pour vous, la solution, ce sont les élections. Que compte faire la jeunesse pour que ces élections, finalement, aient lieu?
Les plus grands gagnants ou perdants de ces élections, ce sont les jeunes. Donc nous devons nous les approprier. Nous devons, à la limite, choisir une date et l'imposer à nos aînés. Le moment opportun, nous allons donner un ultimatum au président Gbagbo et au premier ministre Soro pour leur dire qu'à cette date butoir, s'il n'y a pas d'élections, nous allons descendre dans la rue jusqu'à ce que ces élections soient organisées.
Interview réalisée par Akwaba Saint Clair
