ABIDJAN - Les transporteurs de Côte d'Ivoire ont mis fin à une grève qui durait depuis lundi, le gouvernement ayant décidé de baisser les prix du carburant, a déclaré vendredi à Reuters le président de la fédération nationale des syndicats de chauffeurs.
"Nous venons d'annuler la grève et les taxis recommencent à circuler. Le gouvernement a réduit le prix du diesel. Nous sommes satisfaits", a dit Loceni Diabaté.
Les taxis jaunes et orange recommençaient dans la soirée à circuler dans les rues d'Abidjan.
Dans la journée, la police avait fait usage de gaz lacrymogènes contre les grévistes dans les deux principaux ports du pays, Abidjan et San-Pédro.
Le mouvement faisait peser une menace sur les exportations de cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial. Les marchés étaient attentifs à l'impact de la grève sur l'acheminement des fèves de cacao entre les plantations et les ports.
"Il n'y a pas d'activité (de transport) ici. On ne voit pas de camions rouler, tout s'est arrêté", avait déclaré dans l'après-midi Ali Lakiss, directeur général de la société de négoce Saf-Cacao à San-Pédro. "Ce matin, la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des grévistes rassemblés dans le centre-ville."
A Abobo, faubourg nord d'Abidjan, la police avait également fait usage de gaz lacrymogènes, mais beaucoup de manifestants étaient restés sur place en signe de défi.
A travers la capitale économique du pays, le trafic poids lourds était réduit au minimum. Quelques camions desservaient la zone portuaire mais beaucoup moins que les jours précédents. Dans la banlieue nord habituellement saturée de bus et de véhicules de transport, les rues étaient presque vides.
Quelques routiers s'étaient ralliés à la grève.
D'autres chauffeurs confiaient cependant ne pas pouvoir se mettre en grève du fait qu'ils ne conduisent pas leurs propres véhicules et sont sous contrat avec des entreprises privées.
Les taxes représentent l'essentiel du prix des carburants. Des commerçants locaux notent que les prix augmentent en conséquence des pénuries liées à la grève des transporteurs. Le prix des bananes a plus que doublé, disent-ils.
(Ange Aboa et Tim Cocks, Philippe Bas-Rabérin pour le service français)
"Nous venons d'annuler la grève et les taxis recommencent à circuler. Le gouvernement a réduit le prix du diesel. Nous sommes satisfaits", a dit Loceni Diabaté.
Les taxis jaunes et orange recommençaient dans la soirée à circuler dans les rues d'Abidjan.
Dans la journée, la police avait fait usage de gaz lacrymogènes contre les grévistes dans les deux principaux ports du pays, Abidjan et San-Pédro.
Le mouvement faisait peser une menace sur les exportations de cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial. Les marchés étaient attentifs à l'impact de la grève sur l'acheminement des fèves de cacao entre les plantations et les ports.
"Il n'y a pas d'activité (de transport) ici. On ne voit pas de camions rouler, tout s'est arrêté", avait déclaré dans l'après-midi Ali Lakiss, directeur général de la société de négoce Saf-Cacao à San-Pédro. "Ce matin, la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des grévistes rassemblés dans le centre-ville."
A Abobo, faubourg nord d'Abidjan, la police avait également fait usage de gaz lacrymogènes, mais beaucoup de manifestants étaient restés sur place en signe de défi.
A travers la capitale économique du pays, le trafic poids lourds était réduit au minimum. Quelques camions desservaient la zone portuaire mais beaucoup moins que les jours précédents. Dans la banlieue nord habituellement saturée de bus et de véhicules de transport, les rues étaient presque vides.
Quelques routiers s'étaient ralliés à la grève.
D'autres chauffeurs confiaient cependant ne pas pouvoir se mettre en grève du fait qu'ils ne conduisent pas leurs propres véhicules et sont sous contrat avec des entreprises privées.
Les taxes représentent l'essentiel du prix des carburants. Des commerçants locaux notent que les prix augmentent en conséquence des pénuries liées à la grève des transporteurs. Le prix des bananes a plus que doublé, disent-ils.
(Ange Aboa et Tim Cocks, Philippe Bas-Rabérin pour le service français)