Depuis quasiment dix (10) ans, les crises que vit la Côte d’Ivoire ne sont pas le fait du Fpi. Encore moins de Laurent Gbagbo. Cherté de la vie, augmentation abusive des prix du carburant, pillage des ressources de l’Etat, dépravation des mœurs, épandage des déchets toxiques, violence à l’école, recul de la Côte d’Ivoire sur le plan international,… Mille maux en un : la mauvaise gestion du pouvoir d’Etat. A en croire le chef de l’Etat, il n’y est pour rien. « Je ne suis pas un prophète de malheur », a déclaré Laurent Gbagbo à l’occasion de sa visite à Jacqueville. Pour le chef de l’Etat, il faut imputer les malheurs qui frappent le pays à d’autres animateurs de la scène politique ivoirienne. Lui, Laurent Gbagbo et les siens, sont blancs comme neige. Et pourtant ! Il est connu de tous que la première obligation d’un chef d’Etat vis-à-vis de sa population est d’être le garant de sa sécurité. Qu’a donc fait le chef de l’Etat pour éviter la rébellion en 2002 quand les siens proclamaient tout savoir ? Sous quel régime y a-t-il eu autant de détournements massifs dans la filière café-cacao que maintenant ? La liste des malheurs est longue. Dans l’histoire de la Côte d’Ivoire, c’est la première fois qu’une grève de transporteurs fait ressortir la ‘’galère’’ du peuple. A-t-on eu conscience de la souffrance des Ivoiriens ? Les morts de l’hôtel Ivoire en 2004 doivent certainement se retourner dans leur tombe. Et c’est ça, le vrai visage du socialisme à l’ivoirienne.
K. Zéguédoua Tano
K. Zéguédoua Tano