Après la levée du mot d’ordre de grève, Diakité Yacouba explique et accuse certains acteurs du transport d’avoir trahi la lutte pour des espèces sonnantes et trébuchantes.
LP : Pourquoi avez-vous décidé de lever votre mot d’ordre ?
Diakité Yacouba : Nous avons finalement décidé de lever notre mot de grève aujourd’hui (hier, ndlr) en début de soirée après une rencontre avec Laurent Dona-Fologo, président du Conseil économique et social. Nous avons obtenu certains acquis. C’est pourquoi nous invitons donc nos camarades à reprendre le service dès demain (ce matin, ndlr).
LP : Justement quel bilan faîtes-vous de ces 5 jours de grève ?
DY : Le bilan, est plutôt positif. En une semaine, nous avons réussi à paralyser Abidjan et plusieurs villes de l’intérieur. Nous avons pu faire 5 jours de grève, là où beaucoup de personnes ne parlaient que d’un ou de deux jours au plus. Nous avons aussi réussi à faire plier l’échine au gouvernement qui a décidé de revenir sur l’ancien prix en faisant une baisse de 30 FCFA. En plus, nous avons obtenu la baisse du coût de la vignette et de la patente, sans oublier la prise en compte du permis à trois volets.
LP : Cinq jours de grève pour 30 FCFA, les chauffeurs estiment que c’est peu. Qu’en dites-vous ?
DY : Je les comprends. Mais, je voudrais dire que dans une négociation, il faut savoir faire des concessions. Nous étions sur la bonne voie pour obtenir une réduction, plus significative que celle que nous avons obtenue. Malheureusement nous avons été trahis par des personnes comme Touré Adama et Eric Diabaté. Le premier, n’a pas lancé de mot d’ordre de grève. Et c’est lui qui parle en notre nom. Le second, même s’il est le président du comité de crise, n’avait pas le droit de dire le dernier mot. C’est à moi que devrait revenir ce dernier mot. Et toute décision devrait être prise par nous tous. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Parce que des personnes, certainement pour de l’argent ont décidé de nous trahir. Alors que nous avions un rendez-vous avec le Premier ministre dans l’après midi, pour parapher des acquis, nous avons été court-circuités par Touré Adama et les autres qui ont fait lire une déclaration. Du coup, notre mouvement a pris un coup. Et notre rendez vous avec le Premier ministre n’a plus eu lieu. En plus, nous avons eu des pressions terribles de la part de l’Etat mais aussi de nos proches. Pour moi, c’est un sabotage de notre action. Nous sommes encore en discussions. Dans les prochains jours, nous saurons quelle attitude adopter.
Réalisée par Thiery Latt
LP : Pourquoi avez-vous décidé de lever votre mot d’ordre ?
Diakité Yacouba : Nous avons finalement décidé de lever notre mot de grève aujourd’hui (hier, ndlr) en début de soirée après une rencontre avec Laurent Dona-Fologo, président du Conseil économique et social. Nous avons obtenu certains acquis. C’est pourquoi nous invitons donc nos camarades à reprendre le service dès demain (ce matin, ndlr).
LP : Justement quel bilan faîtes-vous de ces 5 jours de grève ?
DY : Le bilan, est plutôt positif. En une semaine, nous avons réussi à paralyser Abidjan et plusieurs villes de l’intérieur. Nous avons pu faire 5 jours de grève, là où beaucoup de personnes ne parlaient que d’un ou de deux jours au plus. Nous avons aussi réussi à faire plier l’échine au gouvernement qui a décidé de revenir sur l’ancien prix en faisant une baisse de 30 FCFA. En plus, nous avons obtenu la baisse du coût de la vignette et de la patente, sans oublier la prise en compte du permis à trois volets.
LP : Cinq jours de grève pour 30 FCFA, les chauffeurs estiment que c’est peu. Qu’en dites-vous ?
DY : Je les comprends. Mais, je voudrais dire que dans une négociation, il faut savoir faire des concessions. Nous étions sur la bonne voie pour obtenir une réduction, plus significative que celle que nous avons obtenue. Malheureusement nous avons été trahis par des personnes comme Touré Adama et Eric Diabaté. Le premier, n’a pas lancé de mot d’ordre de grève. Et c’est lui qui parle en notre nom. Le second, même s’il est le président du comité de crise, n’avait pas le droit de dire le dernier mot. C’est à moi que devrait revenir ce dernier mot. Et toute décision devrait être prise par nous tous. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Parce que des personnes, certainement pour de l’argent ont décidé de nous trahir. Alors que nous avions un rendez-vous avec le Premier ministre dans l’après midi, pour parapher des acquis, nous avons été court-circuités par Touré Adama et les autres qui ont fait lire une déclaration. Du coup, notre mouvement a pris un coup. Et notre rendez vous avec le Premier ministre n’a plus eu lieu. En plus, nous avons eu des pressions terribles de la part de l’Etat mais aussi de nos proches. Pour moi, c’est un sabotage de notre action. Nous sommes encore en discussions. Dans les prochains jours, nous saurons quelle attitude adopter.
Réalisée par Thiery Latt
