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Art et Culture Publié le lundi 19 avril 2010 | Demain

La caravane de L`Expression à Bouaflé - Les lecteurs apprécient la justesse du combat.

La caravane de L'Expression a posé ses valises, samedi, en début de matinée à Bouaflé où les lecteurs de la capitale de la Marahoué se sont engagés à accompagner le journal dans son combat quotidien.

Ambiance de fête, de convivialité..., débats francs. Bref! La direction du quotidien L'Expression a réussi le pari de réunir toutes les sensibilités politiques en un même lieu. A l'emblématique place « tchin-tchin » de Bouaflé, Kéita Coura, secrétaire départementale du Rassemblement des républicains et marraine de la cérémonie, a expliqué à ses militants que leur survie est étroitement liée à celui du journal L'Expression. « Le journal L'Expression est désormais votre journal. Les journalistes de cet organe sont vos alliés et vos partenaires. Que chacun de vous ait recours à ce journal pour avoir des informations justes. Faites vivre L'Expression pour que vive notre parti à Bouaflé », a-t-elle recommandé. Aux nombreux intervenants avides d'en savoir davantage sur la coloration politique du canard, son directeur de publication, Dembélé Al Séni, a précisé que L'Expression a choisi de se ranger dernière les opprimés, les épris de justice. « Nous ne faisons pas de propagande, mais nous diffusons l'information juste », dira-il, avant de lancer à la grande famille du Rhdp qu'elle peut compter sur son journal pour les surveiller si elle accédait au pouvoir. « Nous sommes un journal d'opinion qui, en moins d'un an d'existence, a remporté la bataille de la crédibilité pour figurer parmi les cinq journaux sérieux du pays », a souligné Dembélé Al Séni. L'invité spécial de cette rencontre s'est quant à lui dit convaincu de la longévité de ce journal. « C'est un journal impartial qui va nous permettre de faire avancer positivement les choses », s'est félicité Yobouet Stéphane, ingénieur commercial et cadre du Rdr, qui a par ailleurs salué la démarche managériale de la direction du journal. « De mémoire d'Ivoirien, c'est la 1ère fois qu'un organe de presse vient à la rencontre de ses lecteurs », a poursuivi Yobouet Stéphane l'une des figures montantes de l'intelligentsia politique dans la Marahoué. Même réaction pour le premier adjoint au maire de Bouaflé, Méhouassi Fofana, qui a indiqué que ce journal a de quoi intéresser tout le monde. Répondant à l'une des questions relatives à l'actualité, le Dp de L'Expression a affirmé que tout est réuni pour que le pays ne connaisse pas d'élections sitôt. « Mettez la pression sur vos leaders, vos militants, pour exiger la tenue d'élections. Nous faisons notre travail, le reste vous imcombe », a renchéri le rédacteur en chef du journal, Jean Roche Kouamé. Quant à la motivation de cette caravane à travers le pays, le directeur adjoint de la rédaction, Traoré M. Ahmed, a rappelé qu'elle s'inscrit dans la politique marketing du journal. Pour cette caravane de L'Expression à Bouaflé, la direction du journal a enregistré de nombreuses remarques et suggestions. Deux heures d'échanges fructueux et sincères lui auront permis de signer avec la centaine de personnes présentes à la cérémonie, un contrat à durée indéterminée de confiance.

Inza D. Kader, Correspondant Régional

Réaction des lecteurs de Bouaflé
1-Stéphane Yobouet (Ingénieur commercial) :
«Soyez constants dans cet esprit »
« Nous sommes à la fin de notre séance de travail. Je voudrais dire merci à la haute direction du journal L’Expression d’avoir associé les lecteurs de Bouaflé à cette enrichissante rencontre d’échanges. Je remercie tous les militants et militants Rhdp qui ont fait le déplacement quand bien même ils avaient des occupations. Je voudrais dire à toute l’équipe de L’Expression que cette caravane qu’elle a entreprise est une très bonne chose en terme marketing et commercial. Cela vous permet de mieux vous connaître et de mieux vous familiariser avec les lecteurs que nous sommes. Soyez constants dans cet esprit. »

2-Mme Coura Kéita (Départementale Rdr) :
« Ce journal mène le bon combat »
« Je ne peux que remercier la direction du journal L’Expression pour avoir choisi notre ville. Je remercie également les militants du Rdr qui viennent de démontrer qu’on peut toujours compter sur eux. Même quand vous les réveillez dans leur sommeil, ils répondent à votre appel. Ce que vous faites, vous le faites au nom du parti du Dr Alassane Ouattara. Je compte sur vous. Vous devez être de bons lecteurs de ce journal qui est venu jusqu’à vous et qui mène le vrai combat, le combat pour une Côte d’Ivoire réconciliée avec tous ses fils, une Côte d’Ivoire débarrassée de l’impunité, de la mauvaise gouvernance. »

3- Méhouassi Fofana (1er adjoint au maire) :
« L’Expression lutte pour tous »
«Je félicite L’Expression à travers la délégation venue d’Abidjan et conduite par M. Dembélé. Ce que j’ai entendu, ce que j’ai constaté montre que ce n’est pas une affaire de Rdr, ni une affaire de Rhdp. C’est l’affaire de tout le monde. Nous achetons quotidiennement une dizaine de journaux à Bouaflé. Vous ne faites pas, malheureusement, partie de ces journaux parce que vous étiez inconnu. Mais à partir des éclaircissements, tout ce que nous venons d’entendre et d’apprendre, je crois que chacun est maintenant édifié. Votre journal lutte pour tout le monde. C’est pourquoi j’ai dit que ce n’est pas une affaire de parti politique. L’Expression fera désormais partie des journaux que nous achetons quotidiennement. Les portes de Bouaflé vous seront toujours ouvertes. Je vous remets la clé en or de la ville.»

4-Kouassi Serges (Membre du Grand conseil du Pdci) :
« Que les Ivoiriens s’approprient L’Expression »
« C’est une bonne démarche entreprise par ce journal. C’est la première fois qu’un journal ivoirien vient à la rencontre des lecteurs de l’intérieur. C’est une initiative à encourager. Nous félicitons L’Expression et nous prions pour que les Ivoiriens se l’approprient afin qu’il continue sur sa lancée. C’est notre souhait le plus absolu. »

5-Karamoko Mamadou (Président communal Rjr) :
« L’Expression mène le combat pour la liberté »
«Je me rends compte que c’est un journal qui épouse les mêmes convictions, un journal qui mène le même combat que nous : le combat pour la liberté et la justice. Nous ne pouvons que soutenir cette jeune équipe. »

6-Koné Yacouba (Enseignant au lycée moderne):
« Ce journal ira loin »
« Ça a été une rencontre très riche parce qu’elle a permis à l’assemblée d’apprendre beaucoup de chose sur le journal. Nous repartons ragaillardis et convaincus que nous avons sur le marché un journal qu’il faut lire pour avoir la bonne information, pour se former et rompre avec les journaux qui se complaisent dans l’à peu près. Nous avons la certitude que ce journal ira loin, car animé par une équipe de qualité. »

7-« Bazoumanan Traoré (Départemental Rer) :
« Votre journal finira par s’imposer »
« Je ne suis pas surpris par la qualité des articles dans ce journal. Je connais un peu son directeur. Ses qualités intellectuelles feront de ce journal un support avec lequel il faut compter. Je suis convaincu que votre journal finira par s’imposer. »

8-Gohi Bi Foua (3ème adjoint au maire) :
« Il faut garder le cap »
« C’est un grand journal. Je ne suis pas étonné d’entendre tout ce que son directeur de publication vient de dire sur la ligne de son journal. Je souhaite qu’il garde le cap. C’est la seule manière de fidéliser les lecteurs de tous les bords. »

9-Mme Koné Mariam (Commerçante) :
« N’oubliez pas les femmes qui souffrent»
« Nous avons apprécié les réponses données par la direction de ce journal. Cela nous a fait plaisir. Nous remercions l’équipe pour avoir pensé aux militants de l’intérieur. Nous demandons aux journalistes de se pencher davantage sur la situation de la femme dans cette crise qui ne connaît pas de fin. Revenez à Bouaflé pour nous éclairer sur certaines situations, cela nous aidera beaucoup. »

10-Mme Koné Fanta (commerçante) :
« Il faut écouter le pays profond »
« Nous vous remercions pour avoir fait le déplacement jusqu’à Bouaflé pour nous parler de votre journal. C’est une très grande marque de reconnaissance et d’humilité. Vous démontrez qu’Abidjan n’est pas toute la Côte d’Ivoire et qu’il faut aller à l’écoute du pays profond. »

Propos recueillis par Inza D. Kader (Correspondant régional)
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