On pourrait dire à la guerre comme à la guerre avec Alassane Dramane Ouattara à partir de l’expérience vécue de la grève des transporteurs. Ce serait faire une injure aux transporteurs de penser qu’ils ne sont pas assez intelligents de déclencher une grève pour défendre leurs intérêts. Mais quand on se réfère à la cynique Une du quotidien du RDR, Le Patriote, on peut aisément dire que la main d’Alassane Ouattara était bien dans cette grève. “Des vendus ont brisé la grève”, c’est le titre qui barrait la Une du journal Le Patriote des samedi 17 et dimanche 18 avril. Cette phrase affirmative n’étant pas entre griffes, on ne peut pas dire qu’elle émane des transporteurs. Loin de là, ces propos accusateurs sont bien des journalistes au service d’Alassane Ouattara. Alors question ! En quoi le journaliste peut-il affirmer que des vendus ont brisé la grève ? Pourquoi le dit-il à la place des syndicalistes ? Que perd-il, le journaliste si des gens vendus brisent une grève ? Que gagne le journaliste si la grève des transporteurs se poursuit et connaît un succès à 100%? Ce sont autant de questions qui se bousculent dans la tête des Ivoiriens qui ont vu cette Une. Inutile de se poser des questions devant une évidence. En effet, la Une de ce quotidien est un aveu de l’existence de main obscure des politiciens qui actionnaient les pauvres transporteurs qui, dans le fond, avaient une raison de débrayer. Mais leur action est salie par ces écrits qui enlèvent tout le caractère syndical à cette grève qui a duré du lundi à vendredi dernier pour les uns et jusqu’à samedi pour les autres suite à l’augmentation du prix du carburant. Dans une certaine mesure, des hommes politiques peuvent faire une coalition avec des syndicats pour mener une lutte afin d’avoir gain de cause. Mais, dans ce cas, dès le départ, les hommes politiques sortent leur tête pour faire entendre leur voix.Malheureusement, dans le cas d’espèce, les transporteurs ont été les seuls à décider d’entrer en grève. Ouvertement d’où vient donc que les journalistes au service d’Alassane Ouattara s’arrachent-ils des cheveux parce que d’autres transporteurs ont produit une déclaration pour lever le mot d’ordre de la grève ? Cela ressemble à la sorcellerie et de l’irresponsabilité. Mais c’est bien, car ce quotidien aura permis aux Ivoiriens de comprendre que cette grève ne visait pas seulement à lutter contre la hausse du prix du gasoil. C’était aussi une action politique menée par des politiciens lâches, qui excellent également dans le banditisme. La preuve, des bus, patrimoine commun, ont été saccagés parce qu’ils transportaient des Ivoiriens pendant que les transporteurs, qui prennent leurs ordres au siège des partis politiques, étaient préoccupés à tout paralyser.
Anaky Kobena Innocent, toujours incapable de mobiliser à lui seul les Ivoiriens pour faire triompher ses actions, est venu se greffer à la grève des transporteurs. Djédjé Mady, croit que tout est bon pour faire partir Gbagbo n’a pas aussi manqué de se jeter dans cette lutte politique des transporteurs. Le fils de Gazéhio(Saïoua) a cru nécessaire de s’illustrer dans des comparaisons entre la Côte d’Ivoire et les pays de la sous-région pour faire croire que la Côte d’Ivoire est inégalable en termes de cherté de la vie. Mady ne prend pas le soin de dire le niveau de vie dans ces pays. Leur maître, Alassane Ouattara, le nageur au dos trop visible n’est pas lui aussi resté indifférent à la grève des transporteurs. Fidèle à sa stratégie qui consiste à donner l’impression de n’y être pour rien dans le malheur des Ivoiriens alors qu’il est leur véritable bourreau, il est resté tapi dans l’ombre pour actionner les transporteurs. Il l’a fait dans la rébellion qui a décimé le pays. Une rébellion qui est la sienne et par laquelle Alassane Ouattara a voulu mettre le pays à genoux.
Dans cette grève des transporteurs, comme sa presse l’a bien dévoilé, le président du RDR est revenu à la charge. Il a beau se cacher, il a beau porter le masque pour avancer par cette grève dite des transporteurs, mais ses journalistes qui croient bien faire plus que les transporteurs eux-mêmes lui ont enlevé le masque. Ainsi on découvre cette grève comme le prolongement de la rébellion armée qu’il a portée à bout de bras. N’ayant pas obtenu ce qu’il visait, Alassane Ouattara n’est pas du tout prêt à jeter l’éponge. Il veut avoir ses adversaires à l’usure et par tous les moyens. Encore une autre preuve, c’est pendant cette grève que Mah Sogona Bamba, une militante du RDR, a créé une soi disant coalition de lutte contre la cherté de la vie. Mais cette fois encore, ils ont échoué. D’où le désarroi que traduit le titre du Patriote.
Benjamin Koré
benjaminkore@yahoo.fr
Anaky Kobena Innocent, toujours incapable de mobiliser à lui seul les Ivoiriens pour faire triompher ses actions, est venu se greffer à la grève des transporteurs. Djédjé Mady, croit que tout est bon pour faire partir Gbagbo n’a pas aussi manqué de se jeter dans cette lutte politique des transporteurs. Le fils de Gazéhio(Saïoua) a cru nécessaire de s’illustrer dans des comparaisons entre la Côte d’Ivoire et les pays de la sous-région pour faire croire que la Côte d’Ivoire est inégalable en termes de cherté de la vie. Mady ne prend pas le soin de dire le niveau de vie dans ces pays. Leur maître, Alassane Ouattara, le nageur au dos trop visible n’est pas lui aussi resté indifférent à la grève des transporteurs. Fidèle à sa stratégie qui consiste à donner l’impression de n’y être pour rien dans le malheur des Ivoiriens alors qu’il est leur véritable bourreau, il est resté tapi dans l’ombre pour actionner les transporteurs. Il l’a fait dans la rébellion qui a décimé le pays. Une rébellion qui est la sienne et par laquelle Alassane Ouattara a voulu mettre le pays à genoux.
Dans cette grève des transporteurs, comme sa presse l’a bien dévoilé, le président du RDR est revenu à la charge. Il a beau se cacher, il a beau porter le masque pour avancer par cette grève dite des transporteurs, mais ses journalistes qui croient bien faire plus que les transporteurs eux-mêmes lui ont enlevé le masque. Ainsi on découvre cette grève comme le prolongement de la rébellion armée qu’il a portée à bout de bras. N’ayant pas obtenu ce qu’il visait, Alassane Ouattara n’est pas du tout prêt à jeter l’éponge. Il veut avoir ses adversaires à l’usure et par tous les moyens. Encore une autre preuve, c’est pendant cette grève que Mah Sogona Bamba, une militante du RDR, a créé une soi disant coalition de lutte contre la cherté de la vie. Mais cette fois encore, ils ont échoué. D’où le désarroi que traduit le titre du Patriote.
Benjamin Koré
benjaminkore@yahoo.fr