Le championnat du Mali est devenu, depuis quelques saisons, une destination de certains footballeurs ivoiriens. Pourquoi choisissent-ils le pays de Salif Kéita ? Qui sont-ils ? Combien gagnent-ils ? Nord Sud Quotidien a mené l'enquête.
Vendredi 2 avril. Il est presque 17 h. Le soleil est en train de se coucher sur la ville de Bamako. Sur le petit terrain d'entraînement, qui jouxte le Stade du 26 mars, les joueurs du Séwé de San Pedro en déplacement dans la capitale malienne pour affronter le Stade malien en 16e de finale-retour de la Coupe de la Confédération s'entraînent . Deux jeunes assistent religieusement aux exercices des joueurs venus de Côte d'Ivoire. Ce sont N'guessan Kouakou Jacques et Diabaté Mohammed, les deux joueurs ivoiriens du CS Dougouwolowila (Ligue 1) .Le premier cité évolue en attaque. Du haut de son 1, 78 (65 kg), l'ex-joueur du Centre de formation Amidou Sylla, du Racing Club d'Abobo et du Satellite FC a débarqué au Mali l'année dernière. « C'est grâce à un ami, que je suis arrivé ici. J'ai d'abord évolué en Ligue 2 à l'Etoile Filante de Koutiala. En janvier dernier, je suis arrivé à Dougouwolowila », déclare-t-il. « Moi, je voulais avoir un temps de jeu plus important et taper dans l'œil d'un recruteur, car à Abidjan, c'était trop difficile», ajoute Mohammed Diabaté. Lui évolue en défense. « Au Mali, les dirigeants ne font pas de difficultés pour la libération de leurs joueurs et ils ne sont pas trop exigeants sur le plan financier », ajoute-t-il. Très souvent, ils débarquent dans ce pays dans l'espoir de décrocher un contrat dans le nord de l'Afrique, dans le Golfe ou en Europe. Mais ces deux- là, ne sont pas les seuls joueurs ivoiriens du Mali.
Koffi Jacques, la locomotive
Lorsqu'on évoque les joueurs ivoiriens de notre championnat, on ne peut, ne pas parler de Koffi Jacques et N'Golébé Stéphane, les deux attaquants-vedettes du Djoliba. « Ils ont beaucoup apporté à cette équipe, qui a recruté deux bons joueurs », affirme Issouf Coulibaly, reporter sportif à Radio Citoyen. Koffi Jacques a inscrit l'unique but du Djoliba en 16e de finale de la Ligue des Champions contre les Sénégalais de la Linguere. Il avait marqué 13 buts en Ligue 1 lors de l'exercice écoulé. A Heremakono (le camp d'entraînement des Djolibistes), ce garçon s'est bonifié. Il est devenu un redoutable chasseur de buts.
Des salaires de 200 à 250 mille
Et, les Rouges miseront sur leur attaquant ivoirien pour passer le cap du TP Mazembé, le tenant du titre en 8e de finale. « C'est moi, qui l'ai découvert et je l'ai fait venir au Sabé Sport de Bouna. Il est de la génération des Ali Kéita Marin, Koffi Jonas et autres », souligne Koné Lacina dit Perreira, l'entraîneur de la Société Omnisports de l'Armée.
Lui, qui entraînait le Stade Malien l'année dernière. En tout cas, N'Golébé Stéphane et Koffi Jacques brillent au Djoliba, le club cher à Karounga Kéita, le mythique patron de cette formation malienne. « Le plus souvent, le Mali est un tremplin pour eux. Je me souviens que Koffi Jacques souhaitait partir au Maroc, pour tenter une carrière professionnelle. Mais il s'est retrouvé au Mali, où il se sent très bien », fait remarquer Perreira. Sur le plan salarial, les joueurs étrangers touchent entre 200 et 250 mille francs Cfa par mois. Et seuls le Djoliba et le Stade Malien, le Big Two de la Ligue 1 malienne, sont capables de payer ces montants. « A part le Djoliba et le Stade, aucune équipe ne donne un salaire fixe. », fait remarquer Issouf Coulibaly. Et, les primes de matches ne dépassent pas 50 mille Fcfa. Et les primes à la signature varient entre trois à cinq millions. L'année prochaine, le Mali va accueillir son premier championnat professionnel. On pourrait donc assister à une nette amélioration de ces chiffres.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Bamako
Vendredi 2 avril. Il est presque 17 h. Le soleil est en train de se coucher sur la ville de Bamako. Sur le petit terrain d'entraînement, qui jouxte le Stade du 26 mars, les joueurs du Séwé de San Pedro en déplacement dans la capitale malienne pour affronter le Stade malien en 16e de finale-retour de la Coupe de la Confédération s'entraînent . Deux jeunes assistent religieusement aux exercices des joueurs venus de Côte d'Ivoire. Ce sont N'guessan Kouakou Jacques et Diabaté Mohammed, les deux joueurs ivoiriens du CS Dougouwolowila (Ligue 1) .Le premier cité évolue en attaque. Du haut de son 1, 78 (65 kg), l'ex-joueur du Centre de formation Amidou Sylla, du Racing Club d'Abobo et du Satellite FC a débarqué au Mali l'année dernière. « C'est grâce à un ami, que je suis arrivé ici. J'ai d'abord évolué en Ligue 2 à l'Etoile Filante de Koutiala. En janvier dernier, je suis arrivé à Dougouwolowila », déclare-t-il. « Moi, je voulais avoir un temps de jeu plus important et taper dans l'œil d'un recruteur, car à Abidjan, c'était trop difficile», ajoute Mohammed Diabaté. Lui évolue en défense. « Au Mali, les dirigeants ne font pas de difficultés pour la libération de leurs joueurs et ils ne sont pas trop exigeants sur le plan financier », ajoute-t-il. Très souvent, ils débarquent dans ce pays dans l'espoir de décrocher un contrat dans le nord de l'Afrique, dans le Golfe ou en Europe. Mais ces deux- là, ne sont pas les seuls joueurs ivoiriens du Mali.
Koffi Jacques, la locomotive
Lorsqu'on évoque les joueurs ivoiriens de notre championnat, on ne peut, ne pas parler de Koffi Jacques et N'Golébé Stéphane, les deux attaquants-vedettes du Djoliba. « Ils ont beaucoup apporté à cette équipe, qui a recruté deux bons joueurs », affirme Issouf Coulibaly, reporter sportif à Radio Citoyen. Koffi Jacques a inscrit l'unique but du Djoliba en 16e de finale de la Ligue des Champions contre les Sénégalais de la Linguere. Il avait marqué 13 buts en Ligue 1 lors de l'exercice écoulé. A Heremakono (le camp d'entraînement des Djolibistes), ce garçon s'est bonifié. Il est devenu un redoutable chasseur de buts.
Des salaires de 200 à 250 mille
Et, les Rouges miseront sur leur attaquant ivoirien pour passer le cap du TP Mazembé, le tenant du titre en 8e de finale. « C'est moi, qui l'ai découvert et je l'ai fait venir au Sabé Sport de Bouna. Il est de la génération des Ali Kéita Marin, Koffi Jonas et autres », souligne Koné Lacina dit Perreira, l'entraîneur de la Société Omnisports de l'Armée.
Lui, qui entraînait le Stade Malien l'année dernière. En tout cas, N'Golébé Stéphane et Koffi Jacques brillent au Djoliba, le club cher à Karounga Kéita, le mythique patron de cette formation malienne. « Le plus souvent, le Mali est un tremplin pour eux. Je me souviens que Koffi Jacques souhaitait partir au Maroc, pour tenter une carrière professionnelle. Mais il s'est retrouvé au Mali, où il se sent très bien », fait remarquer Perreira. Sur le plan salarial, les joueurs étrangers touchent entre 200 et 250 mille francs Cfa par mois. Et seuls le Djoliba et le Stade Malien, le Big Two de la Ligue 1 malienne, sont capables de payer ces montants. « A part le Djoliba et le Stade, aucune équipe ne donne un salaire fixe. », fait remarquer Issouf Coulibaly. Et, les primes de matches ne dépassent pas 50 mille Fcfa. Et les primes à la signature varient entre trois à cinq millions. L'année prochaine, le Mali va accueillir son premier championnat professionnel. On pourrait donc assister à une nette amélioration de ces chiffres.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Bamako