La lutte continue. Après avoir obtenu une baisse de 30FCFA sur le litre du gasoil, les transporteurs entendent maintenir la pression sur l’Etat. Car, note M. Moussa Doumbia, président de l’Union Nationale des Transporteurs de Côte d’Ivoire(UNTCI), « les problèmes du transport demeurent ». Dans une déclaration rendue publique hier, il évoque les « difficultés que créent la Direction générale du transport terrestre(DGTT), la SONATT et surtout la SICTA aux transporteurs ». Le cas de la SICTA reste, selon lui, l’une des revendications majeures des acteurs du transport.
« Cette structure a perdu sa crédibilité à nos yeux à cause de l’affairisme et du népotisme ambiants », dénonce M. Doumbia. Il poursuit : « En effet, elle fait échouer arbitrairement les véhicules (à la visite technique), et quand on fait une réclamation, on devient automatiquement indésirable au sein de la SICTA ». Avant de marteler : « Nous demandons la libération de la SICTA et la mise sur pied d’un comité de suivi composé de mécaniciens, transporteurs et d’agents du ministère du Transport ».
Dans le cas contraire, avertit le président de l’UNTCI, la crise risque de refaire surface à tout moment. « Et nous tiendrons pour responsables la direction de la SICTA et la DGTT, qui refuse d’écouter l’appel à la justice des usagers», insiste M. Doumbia. Pour lui, il ne s’agit pas que de ramener le carburant à un coût raisonnable. « Il faut également en finir avec les légèretés de la SICTA. Le règlement de ces deux problèmes ramènera, à coup sûr, la paix dans le milieu du transport », a t-il conclu.
Y. Sangaré
« Cette structure a perdu sa crédibilité à nos yeux à cause de l’affairisme et du népotisme ambiants », dénonce M. Doumbia. Il poursuit : « En effet, elle fait échouer arbitrairement les véhicules (à la visite technique), et quand on fait une réclamation, on devient automatiquement indésirable au sein de la SICTA ». Avant de marteler : « Nous demandons la libération de la SICTA et la mise sur pied d’un comité de suivi composé de mécaniciens, transporteurs et d’agents du ministère du Transport ».
Dans le cas contraire, avertit le président de l’UNTCI, la crise risque de refaire surface à tout moment. « Et nous tiendrons pour responsables la direction de la SICTA et la DGTT, qui refuse d’écouter l’appel à la justice des usagers», insiste M. Doumbia. Pour lui, il ne s’agit pas que de ramener le carburant à un coût raisonnable. « Il faut également en finir avec les légèretés de la SICTA. Le règlement de ces deux problèmes ramènera, à coup sûr, la paix dans le milieu du transport », a t-il conclu.
Y. Sangaré
