Les populations de Ouragahio et celles du village natal du Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, à Mama, pourront bientôt se déplacer avec un autre type de transport en commun. Une société encore anonyme, derrière laquelle on soupçonne des membres de la famille du président, serait l’initiatrice de ce projet de transport en commun dont une quinzaine de bus constitue pour l’heure le parc. Ces quinze bus, d’une taille gigantesque de couleur rouge- blanc sont disposés les uns à côté des autres dans le vaste local de la Mairie de Ouragahio. Selon des informations recueillies sur les lieux, ces bus viennent renforcer les moyens de transport dans cette ville rurale. Ces bus, parqués là depuis un certains temps, sont l’objet de curiosité de tous ceux qui vont à la mairie. Selon Zoukou le visionnaire, un riverain de la localité qui a bien voulu nous en dire plus, l’avènement de ce moyen de transport vise à réduire le monopole des transporteurs Dioula dans la région. « Pour l’instant, il y en a que quinze. Il y a dix autres bus qui viendront s’ajouter avant que le travail ne commence», nous rapporte t-il, visiblement au fait du projet. « Celui qui faisait office de Directeur de cette société de transport a été récemment demis. One ne sait pas trop ce qu’on lui reproche», précise Zoukou.
Tout fier du projet dont il s’autorise à faire la promotion, gracieusement, Zoukou nous invite à le suivre à quelques encablures de Ouragahio, précisément dans le village de Karahi au carrefour menant à Mama (village natal du Chef de l’Etat). A cet endroit, un espace bien nettoyé attend d’être aménagé pour servir de point de dépôt des bus. Nous y constatons à notre passage deux tas de sable blanc. Certes, qu’avec une quinzaine de bus, on peut commencer le transport. La Société de transport urbain de Bouaké n’a-t-il pas démarré ses activités le 10 octobre 2009 avec seulement 20 bus ?
Cependant, sans dénier aux populations de Ouragahio et de Mama le droit de disposer d’un autre moyen de transport que les dynas, l’on ne peut s’empêcher en revanche de s’interroger sur la portée économique d’un tel projet en milieu rural. Gagnoa n’offre t-il pas une clientèle potentielle au succès d’un tel projet que Ouragahio ou encore Mama. Simple interrogation !
Alexandre Lebel Ilboudo
Tout fier du projet dont il s’autorise à faire la promotion, gracieusement, Zoukou nous invite à le suivre à quelques encablures de Ouragahio, précisément dans le village de Karahi au carrefour menant à Mama (village natal du Chef de l’Etat). A cet endroit, un espace bien nettoyé attend d’être aménagé pour servir de point de dépôt des bus. Nous y constatons à notre passage deux tas de sable blanc. Certes, qu’avec une quinzaine de bus, on peut commencer le transport. La Société de transport urbain de Bouaké n’a-t-il pas démarré ses activités le 10 octobre 2009 avec seulement 20 bus ?
Cependant, sans dénier aux populations de Ouragahio et de Mama le droit de disposer d’un autre moyen de transport que les dynas, l’on ne peut s’empêcher en revanche de s’interroger sur la portée économique d’un tel projet en milieu rural. Gagnoa n’offre t-il pas une clientèle potentielle au succès d’un tel projet que Ouragahio ou encore Mama. Simple interrogation !
Alexandre Lebel Ilboudo