Après Bouaflé, la caravane de L’Expression s’est arrêtée samedi à Yamoussoukro. Au «Grin Marcoussis» à Dioulabougou, la délégation conduite par le directeur de publication, Dembélé Al Séni, a échangé avec les lecteurs sur l’actualité nationale. La caravane, parrainée par François Konian, Pdg de Radio Jam, avait pour invité principal Augustin Thiam, petit-fils du président Houphouët-Boigny
Il était important pour le lauréat de la presse nationale 2009 d’échanger avec ses lecteurs de Yamoussoukro, surtout en cette période de sortie de crise. Après Bouaflé, la caravane du journal L’Expression, conduite par son premier responsable, le directeur de publication, Dembélé Al Séni, a évoqué avec les lecteurs et en présence de l’invité spécial, Augustin Thiam, le problème de la liste électorale qui tarde à se régler, celui des élections qui semblent ne plus être à l’ordre du jour, le manque d’eau, le délestage et surtout les grèves répétées des travailleurs du secteur public et privé. Le rôle du journaliste étant d’éclairer et de défendre la société, le Super Ebony est allé à la rencontre de ses lecteurs de l’intérieur du pays pour échanger avec eux et s’imprégner de leurs réalités. Pour l’éditorialiste Al Séni, la préoccupation du journal est de toucher du doigt les problèmes auxquels est confrontée la Côte d’Ivoire, afin d’attirer l’attention de tous pour y apporter les vraies solutions. «Tout le monde se bat pour que la Côte d’Ivoire avance. Depuis la mort d’Houphouët, le pays semble arrêté, on lutte tous, chacun avec ses moyens, parce que notre souhait est que tout aille pour le mieux ». Après avoir rappelé que le fondateur de la Côte d’Ivoire moderne a fait ce qu’il fallait pour le développement du pays, Dembélé Al Séni a affirmé qu’il appartient à la nouvelle génération de continuer l’œuvre du « Bélier» de Yamoussoukro. A l’évidence, enchaîne-t-il, l’on remarque que c’est plutôt la mauvaise gouvernance qui est servie aux populations. L’invité spécial de la caravane, Augustin Thiam, s’est réjoui du choix porté sur sa personne. Pour lui, c’est une innovation de voir un journal se déplacer jusqu’à l’intérieur du pays pour échanger avec ses lecteurs. Il a continué en dénonçant les maux dont souffre la Côte d’Ivoire et qui font que des opportunités s’éloignent du pays. Prenant l’exemple de la Guinée qui annonce ses élections, le petit-fils de Houphouët-Boigny y a vu une source d’inquiétude. « Si la Guinée organise ses élections avant nous, ce sera un déshonneur », s’est-il inquiété. Avant de formuler son souhait pour une sortie de crise apaisée basée sur une élection crédible. Une consultation qui doit s’appuyer sur une liste électorale claire et définitive. « Battons-nous pour avoir ces élections. Il faut qu’on sorte de la crise et que plus personne ne nous vole », a-t-il recommandé aux lecteurs. Augustin Thiam a ensuite parlé de l’injustice dont souffre la jeunesse ivoirienne qui est « sous la tutelle d’une personne qui n’a aucun parcours propre ». De cette personne, il dira qu’on lui attribue le poste de la direction de campagne de la jeunesse, alors qu’elle ne constitue aucune référence au sein de cette catégorie de citoyens. « Comment voulez-vous qu’une telle politique réussisse », s’est-il interrogé. En ce qui concerne le délestage qui a fait un retour en force, le petit-fils du Vieux a révélé que « nous n’allons pas nous en sortir de sitôt ». Pour lui, « chacun a son rôle à jouer dans cette histoire ». Il a sur cette lancée dénoncé le manque d’investissement de l’Etat en matière d’énergie, ce qui explique le délestage que la population est obligée de subir. « La Côte d’Ivoire a perdu de sa fiabilité, ça va durer jusqu’en septembre », a affirmé le descendant d’Houphouët-Boigny qui, pour finir, a remercié L’Expression pour cette initiative. En conclusion Augustin Thiam, le cadre du Rdr, a ajouté qu’il est de tout cœur avec le journal, et demande à ses militants d’en prendre grand soin parce que L’Expression lutte pour le bien-être de la population.
Hortense Kouamé Lou, Correspondante régionale
Légende :
Il était important pour le lauréat de la presse nationale 2009 d’échanger avec ses lecteurs de Yamoussoukro, surtout en cette période de sortie de crise. Après Bouaflé, la caravane du journal L’Expression, conduite par son premier responsable, le directeur de publication, Dembélé Al Séni, a évoqué avec les lecteurs et en présence de l’invité spécial, Augustin Thiam, le problème de la liste électorale qui tarde à se régler, celui des élections qui semblent ne plus être à l’ordre du jour, le manque d’eau, le délestage et surtout les grèves répétées des travailleurs du secteur public et privé. Le rôle du journaliste étant d’éclairer et de défendre la société, le Super Ebony est allé à la rencontre de ses lecteurs de l’intérieur du pays pour échanger avec eux et s’imprégner de leurs réalités. Pour l’éditorialiste Al Séni, la préoccupation du journal est de toucher du doigt les problèmes auxquels est confrontée la Côte d’Ivoire, afin d’attirer l’attention de tous pour y apporter les vraies solutions. «Tout le monde se bat pour que la Côte d’Ivoire avance. Depuis la mort d’Houphouët, le pays semble arrêté, on lutte tous, chacun avec ses moyens, parce que notre souhait est que tout aille pour le mieux ». Après avoir rappelé que le fondateur de la Côte d’Ivoire moderne a fait ce qu’il fallait pour le développement du pays, Dembélé Al Séni a affirmé qu’il appartient à la nouvelle génération de continuer l’œuvre du « Bélier» de Yamoussoukro. A l’évidence, enchaîne-t-il, l’on remarque que c’est plutôt la mauvaise gouvernance qui est servie aux populations. L’invité spécial de la caravane, Augustin Thiam, s’est réjoui du choix porté sur sa personne. Pour lui, c’est une innovation de voir un journal se déplacer jusqu’à l’intérieur du pays pour échanger avec ses lecteurs. Il a continué en dénonçant les maux dont souffre la Côte d’Ivoire et qui font que des opportunités s’éloignent du pays. Prenant l’exemple de la Guinée qui annonce ses élections, le petit-fils de Houphouët-Boigny y a vu une source d’inquiétude. « Si la Guinée organise ses élections avant nous, ce sera un déshonneur », s’est-il inquiété. Avant de formuler son souhait pour une sortie de crise apaisée basée sur une élection crédible. Une consultation qui doit s’appuyer sur une liste électorale claire et définitive. « Battons-nous pour avoir ces élections. Il faut qu’on sorte de la crise et que plus personne ne nous vole », a-t-il recommandé aux lecteurs. Augustin Thiam a ensuite parlé de l’injustice dont souffre la jeunesse ivoirienne qui est « sous la tutelle d’une personne qui n’a aucun parcours propre ». De cette personne, il dira qu’on lui attribue le poste de la direction de campagne de la jeunesse, alors qu’elle ne constitue aucune référence au sein de cette catégorie de citoyens. « Comment voulez-vous qu’une telle politique réussisse », s’est-il interrogé. En ce qui concerne le délestage qui a fait un retour en force, le petit-fils du Vieux a révélé que « nous n’allons pas nous en sortir de sitôt ». Pour lui, « chacun a son rôle à jouer dans cette histoire ». Il a sur cette lancée dénoncé le manque d’investissement de l’Etat en matière d’énergie, ce qui explique le délestage que la population est obligée de subir. « La Côte d’Ivoire a perdu de sa fiabilité, ça va durer jusqu’en septembre », a affirmé le descendant d’Houphouët-Boigny qui, pour finir, a remercié L’Expression pour cette initiative. En conclusion Augustin Thiam, le cadre du Rdr, a ajouté qu’il est de tout cœur avec le journal, et demande à ses militants d’en prendre grand soin parce que L’Expression lutte pour le bien-être de la population.
Hortense Kouamé Lou, Correspondante régionale
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