« L’influence de la critique face à la réception des films par le public ». C’est sur ce thème que certains critiques de cinéma se sont prononcées. C’était le mercredi à l’hôtel du Golf. Avant de s’attarder sur le thème, le conférencier Baba Diop, journaliste et critique sénégalais a mis l’accent sur le film que le cinéma. Car pour lui, le film est une matière sur laquelle l’on travaille en tant que critique que sur le cinéma en tant qu’organisation ayant pour finalité la production et la diffusion du film. Toujours selon le conférencier, le film est indissociable des courants de pensée. S’agissant de la critique Baba Diop a montré le véritable rôle du critique au sein de la société. Pour lui, le critique se place comme un intermédiaire entre l’œuvre et le public et comme tout intermédiaire, il peut enrichir ou déformer la compréhension de l’œuvre. « Le critique est appelé à juger objectivement de la qualité ou des défauts d’une œuvre suivant des critères scientifiquement éprouvés que ne devrait pas influencer outre mesure les états d’âmes. Il s’agit pour le critique d’éveiller l’intérêt ou de susciter la réprobation pour une création qu’en son âme et conscience, il juge bonne ou mauvaise. En somme il s’agit aussi d’éduquer », a-t-il indiqué.
Parlant de critique, Jean Pierre Jancolas, critique et historien écrit dans son livre « l’histoire du cinéma en 1995 », « que la confusion entre histoire et critique est presque consubstantielle à l’histoire du cinéma. La critique est une approche chaude de l’objet (du film), qui intègre le plus souvent une dose de subjectivité, admet la polémique, et s’inscrit dans l’éphémère, même si le rêve (inavoué ou non nombreux sont les critiques qui publient leurs chroniques, ou les critiques qui publient leurs chroniques, ou les emploient comme matériaux de vase d’une histoire » presque immanquablement lacunaire) du critique est de durer », a-t-il fait savoir. Pour le conférencier plusieurs dangers guettent la critique contemporaine. « Le critique est le plus souvent en relation avec un attaché de presse, lui-même engagé par un distributeur. L’attaché de presse fabrique et diffuse un dossier de presse qui conforme les critiques des principales informations sur le film (fiche technique, filmographies ou autres informations importantes). Un autre outil dont l’attaché de presse dispose est la projection de presse, séance réservée à des critiques et organisée avant la sortie nationale de film. Il résiste également les festivals, vitrine de ce qui se fait dans le monde du cinéma. Le critique est en effet souvent soumis à la pression du distributeur, certains distributeurs vont même jusqu’à ne pas organiser de séances de presse craignant une critique, dans le sens concret du terme de la part des critiques ; d’autres préfèrent exclure certains critiques de leurs projections anticipant un mauvais accueil de leur part », a-t-il fait savoir. Michel Koffi qui a pris part à la conférence a, à son tour a jeté quatre regards sur la critique à savoir l’exécution du cinéma, l’amateurisme triomphant sur l’aventure, l’absence de politique à l’échelle du continent, puis la non application des anciens à la matière. Baba Diop pour conclure demande aux uns et aux autres d’appréhender le langage cinématographique et l’histoire du cinéma. Savoir identifier les effets et leurs mises en œuvre aborder les notions d’objectivité, et d’intentionnalité.
Maty
Parlant de critique, Jean Pierre Jancolas, critique et historien écrit dans son livre « l’histoire du cinéma en 1995 », « que la confusion entre histoire et critique est presque consubstantielle à l’histoire du cinéma. La critique est une approche chaude de l’objet (du film), qui intègre le plus souvent une dose de subjectivité, admet la polémique, et s’inscrit dans l’éphémère, même si le rêve (inavoué ou non nombreux sont les critiques qui publient leurs chroniques, ou les critiques qui publient leurs chroniques, ou les emploient comme matériaux de vase d’une histoire » presque immanquablement lacunaire) du critique est de durer », a-t-il fait savoir. Pour le conférencier plusieurs dangers guettent la critique contemporaine. « Le critique est le plus souvent en relation avec un attaché de presse, lui-même engagé par un distributeur. L’attaché de presse fabrique et diffuse un dossier de presse qui conforme les critiques des principales informations sur le film (fiche technique, filmographies ou autres informations importantes). Un autre outil dont l’attaché de presse dispose est la projection de presse, séance réservée à des critiques et organisée avant la sortie nationale de film. Il résiste également les festivals, vitrine de ce qui se fait dans le monde du cinéma. Le critique est en effet souvent soumis à la pression du distributeur, certains distributeurs vont même jusqu’à ne pas organiser de séances de presse craignant une critique, dans le sens concret du terme de la part des critiques ; d’autres préfèrent exclure certains critiques de leurs projections anticipant un mauvais accueil de leur part », a-t-il fait savoir. Michel Koffi qui a pris part à la conférence a, à son tour a jeté quatre regards sur la critique à savoir l’exécution du cinéma, l’amateurisme triomphant sur l’aventure, l’absence de politique à l’échelle du continent, puis la non application des anciens à la matière. Baba Diop pour conclure demande aux uns et aux autres d’appréhender le langage cinématographique et l’histoire du cinéma. Savoir identifier les effets et leurs mises en œuvre aborder les notions d’objectivité, et d’intentionnalité.
Maty
