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Société Publié le vendredi 23 avril 2010 | Le Nouveau Réveil

Universités / Flavien Traoré, porte-parole de la Cnec : “Pas d`argent, pas de travail”

La Coordination nationale des enseignants du supérieur et de la recherche scientifique (Cnec) a tenu, hier jeudi 22 avril, une conférence de presse animée par son porte-parole, Flavien Traoré, sur la situation socio-financière des établissements de l'enseignement supérieur et des centres de recherche publics de Côte d'Ivoire. Dressant une situation triste de l'enseignement supérieur et des centres de recherche ivoiriens et les difficultés rencontrées par les enseignants chercheurs et les chercheurs dans l'exercice de leur fonction, le porte-parole de Cnec a dénoncé: "il est évident que les enseignants du supérieur et les chercheurs, malgré leur bonne volonté, ne peuvent pas continuer à enseigner et à encadrer les enfants de la nation alors que leurs enfants ne vont pas à l'école pour scolarité impayée". Pour la Cnec, "trop c'est trop (…) on fait des dons à des pays tiers et nous, nous ne sommes pas payés, il faut mettre fin à cela. La culpabilité vis-à-vis de la population, ça, c'est fini! Sans argent pas de travail" a-t-il déclaré tout haut. De la situation financière actuelle, il a fait savoir que "Cette dette qui comprend les heures complémentaires, les vacations, les primes de recherche s'élève à plus de deux milliards de francs. Nous donnons dix jours à l'Etat pour éponger toute cette dette". Devant ce triste constat et cette situation alarmante, il souhaite "un plan d'urgence financé par l'argent du pétrole ivoirien. Les ressources du pétrole ne doivent pas servir uniquement à construire des édifices publics. Cet argent doit plutôt servir à construire des universités et financer la recherche" parce que, selon Flavien Traoré, "ce que nous cherchons, c'est sauver l'élite intellectuelle de la Côte d'Ivoire, nous sommes le principal secteur du développement. Le niveau de formation baisse de plus en plus, les édifices sont dans un état de délabrement avancé. Aujourd'hui, l'université ressemble à un maquis". Et le conférencier d'ajouter que depuis 2007, des heures supplémentaires, des primes de recherche ne sont pas encore payées.
Jean Prisca
Jeanprisca77@yahoo.fr


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