L’Académie des sciences, des cultures africaines et de la diaspora (Ascad) suites aux récentes contre-performances aux examens scolaires, notamment dans le milieu scolaire et les réactions suscitées, a décidé d’organiser un atelier du 28 au 30 avril prochain. Ce, en vue de faire l’état des lieux et des recommandations susceptibles d’améliorer qualitativement et quantitativement les performances de l’école ivoirienne. C’est pour donner l’information que le professeur Kanvaly Fadiga était, hier, face à la presse au siège de l’Ascad.
Au cours d’une conférence de presse, il a expliqué le contexte de cette initiative. En effet, l’Ascad peut, face à une situation nationale, s’auto saisir pour analyser, expliquer et faire des recommandations. C’est donc dans ce cadre qu’après les déchets toxiques, elle veut mener également la réflexion sur l’école ivoirienne. Surtout que les taux d’admission ont baissé. Ainsi au Bepc, l’on est passé de 84% en 1976 à 23,40% en 2009. Toujours sur la même période, le Bac est passé de 47,19% à 20,12% quant au Cepe, il s’est amélioré au fil des années, passant de 14,27 à 74,51%.
Les réflexions vont porter sur les variables explicatives des performances et contre-performances, les déterminants institutionnels (contenu du programme, matériel didactique, recrutement des enseignants) et ceux liés à l’environnement (politique, démographique, juridique, etc.). Le comité scientifique, apprend-on, est composé de personnes ressources, de personnalités du monde de l’Education, de l’association des parents d’élèves, des syndicats d’enseignements, d’étudiants, des inspecteurs généraux de l’enseignement et du Rocare.
A en croire le président de l’Ascad, Barthélemy Kotchy, cette étude sera mise à la disposition des décideurs pour qu’elle puisse être prise en compte et préserver ainsi les acquis au niveau des résultats du primaire et améliorer les contre-performances aux examens du Bepc et du Bac.
Marie Chantal Obindé
Au cours d’une conférence de presse, il a expliqué le contexte de cette initiative. En effet, l’Ascad peut, face à une situation nationale, s’auto saisir pour analyser, expliquer et faire des recommandations. C’est donc dans ce cadre qu’après les déchets toxiques, elle veut mener également la réflexion sur l’école ivoirienne. Surtout que les taux d’admission ont baissé. Ainsi au Bepc, l’on est passé de 84% en 1976 à 23,40% en 2009. Toujours sur la même période, le Bac est passé de 47,19% à 20,12% quant au Cepe, il s’est amélioré au fil des années, passant de 14,27 à 74,51%.
Les réflexions vont porter sur les variables explicatives des performances et contre-performances, les déterminants institutionnels (contenu du programme, matériel didactique, recrutement des enseignants) et ceux liés à l’environnement (politique, démographique, juridique, etc.). Le comité scientifique, apprend-on, est composé de personnes ressources, de personnalités du monde de l’Education, de l’association des parents d’élèves, des syndicats d’enseignements, d’étudiants, des inspecteurs généraux de l’enseignement et du Rocare.
A en croire le président de l’Ascad, Barthélemy Kotchy, cette étude sera mise à la disposition des décideurs pour qu’elle puisse être prise en compte et préserver ainsi les acquis au niveau des résultats du primaire et améliorer les contre-performances aux examens du Bepc et du Bac.
Marie Chantal Obindé