La grève du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD) annoncée pour ce jeudi, n’aura plus lieu. C’est ce qui ressort de la médiation initiée par sa majesté Tchiffi Zié depuis le lundi 26 avril 2010, entre le secrétaire général du MIDD, Mesmin Komoé, le ministère de l’Education nationale et celui de l’Economie et des Finances.
La fumée blanche est sortie le mercredi 28 avril 2010, au terme de trois de négociations entre les leaders traditionnels ivoiriens, sa majesté Tchiffi Zié en tête, les délégations du MIDD, du ministère de l’Education nationale et ceux du ministère de l’Economie et des Finances. Le secrétaire général du MIDD, Mesmin Komoé a décidé, compte tenu des assurances données par le ministre de l’Education nationale, de faire droit à certaines de leurs revendications, de surseoir à la grève annoncée. Selon une source proche des conciliabules qui se sont déroulées au palais de l’Eburnie, sa majesté Tchiffi Zié a menacé de se retirer de la médiation, au cas où le mot d’ordre de grève n’est pas levé jusqu’à 18 heures. Ce, d’autant plus que le secrétaire général du MIDD restait intransigeant sur les principales revendications de sa structure. « Le gouvernement a fait des propositions pour vous aider, mais vous insistez pour faire la grève. Si vous ne nous respectez pas et si vous ne levez pas votre mot d’ordre, nous allons nous retirer de la médiation, parce que je ne peux accepter de parler à des enfants qui ne connaissent pas leurs repères. Vous avez déjà attendu un an, qu’est-ce qui vous coûte d’attendre encore un mois, afin que tous les problèmes soient réglés ? », a lancé Tchiffi Zié. Après quoi, la délégation du MIDD a pris momentanément congé des leaders traditionnels, afin de réfléchir et donné une réponse. Peu avant 19 heures, Mesmin Komoé et ses amis acceptent de suspendre leur mot d’ordre de grève. Une victoire du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains, qui traduit la vitalité de cet instrument au service de la Côte d’Ivoire.
Olivier Dion
La fumée blanche est sortie le mercredi 28 avril 2010, au terme de trois de négociations entre les leaders traditionnels ivoiriens, sa majesté Tchiffi Zié en tête, les délégations du MIDD, du ministère de l’Education nationale et ceux du ministère de l’Economie et des Finances. Le secrétaire général du MIDD, Mesmin Komoé a décidé, compte tenu des assurances données par le ministre de l’Education nationale, de faire droit à certaines de leurs revendications, de surseoir à la grève annoncée. Selon une source proche des conciliabules qui se sont déroulées au palais de l’Eburnie, sa majesté Tchiffi Zié a menacé de se retirer de la médiation, au cas où le mot d’ordre de grève n’est pas levé jusqu’à 18 heures. Ce, d’autant plus que le secrétaire général du MIDD restait intransigeant sur les principales revendications de sa structure. « Le gouvernement a fait des propositions pour vous aider, mais vous insistez pour faire la grève. Si vous ne nous respectez pas et si vous ne levez pas votre mot d’ordre, nous allons nous retirer de la médiation, parce que je ne peux accepter de parler à des enfants qui ne connaissent pas leurs repères. Vous avez déjà attendu un an, qu’est-ce qui vous coûte d’attendre encore un mois, afin que tous les problèmes soient réglés ? », a lancé Tchiffi Zié. Après quoi, la délégation du MIDD a pris momentanément congé des leaders traditionnels, afin de réfléchir et donné une réponse. Peu avant 19 heures, Mesmin Komoé et ses amis acceptent de suspendre leur mot d’ordre de grève. Une victoire du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains, qui traduit la vitalité de cet instrument au service de la Côte d’Ivoire.
Olivier Dion