Le Président du conseil d’administration des Coopératives des pêcheurs maritimes de Côte d’Ivoire (Coopama), Bakayoko Mamadou est à la recherche d’équipements solides pour sortir la pêche artisanale totalement de l’informel.
La pêche artisanale est un secteur important dans l’économie ivoirienne. Elle fournit 60% de la production nationale. Le Président du conseil d’administration (Pca) de la Coopérative des pêcheurs maritimes de Côte d’Ivoire (Coopama), Bakayoko Mamadou, que nous avons joint hier jeudi au téléphone a révélé que d’ici peu de temps ce secteur sortira de l’informel. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre afin que la pêche artisanale joue un rôle très important d’ici quelques années. Il s’agit notamment pour nous de l’acquisition d’une chambre froide avec l’achat de quatre conteneurs frigorifiques de 4 pieds chacun. La construction d’une unité de productions de glaces et la création d’une caisse d’épargne et de crédit », a-t-il affirmé. Pour le n°1 de la Coopama, ce secteur est relativement porteur. « Il y a une organisation de l’administration dans le milieu. Tout est réglementé. A part le coût d’investissement pour entrer dans le milieu qui est élevé. C’est une activité qui nourrit bien son homme », a-t-il expliqué. L’un des grands défis du Pca durant son mandat est d’amener les jeunes Ivoiriens à s’intéresser davantage au secteur de la pêche artisanale. «Il faut arriver à intéresser ces jeunes qui, à leur sortie du milieu parental cherchent tous à aller travailler au port de pêche, à aller dans les grandes embarcations ou dans la pêche industrielle, parce que là-bas, les moyens de navigations sont plus sécurisés », a-t-il dit. C’est d’ailleurs ce à quoi s’attèlent les administrateurs de la coopérative créée en mars 2005. Durant la saison dernière, la Coopama a aussi offert des moteurs hors-bords à ses membres qui ont bénéficié de prêts à hauteur de 14,8 millions Fcfa et a aidé à la commercialisation des produits de pêche qui a rapporté la somme de 138,5 millions FCFA à la coopérative.
Benjamin Soro
La pêche artisanale est un secteur important dans l’économie ivoirienne. Elle fournit 60% de la production nationale. Le Président du conseil d’administration (Pca) de la Coopérative des pêcheurs maritimes de Côte d’Ivoire (Coopama), Bakayoko Mamadou, que nous avons joint hier jeudi au téléphone a révélé que d’ici peu de temps ce secteur sortira de l’informel. « Nous sommes en train de tout mettre en œuvre afin que la pêche artisanale joue un rôle très important d’ici quelques années. Il s’agit notamment pour nous de l’acquisition d’une chambre froide avec l’achat de quatre conteneurs frigorifiques de 4 pieds chacun. La construction d’une unité de productions de glaces et la création d’une caisse d’épargne et de crédit », a-t-il affirmé. Pour le n°1 de la Coopama, ce secteur est relativement porteur. « Il y a une organisation de l’administration dans le milieu. Tout est réglementé. A part le coût d’investissement pour entrer dans le milieu qui est élevé. C’est une activité qui nourrit bien son homme », a-t-il expliqué. L’un des grands défis du Pca durant son mandat est d’amener les jeunes Ivoiriens à s’intéresser davantage au secteur de la pêche artisanale. «Il faut arriver à intéresser ces jeunes qui, à leur sortie du milieu parental cherchent tous à aller travailler au port de pêche, à aller dans les grandes embarcations ou dans la pêche industrielle, parce que là-bas, les moyens de navigations sont plus sécurisés », a-t-il dit. C’est d’ailleurs ce à quoi s’attèlent les administrateurs de la coopérative créée en mars 2005. Durant la saison dernière, la Coopama a aussi offert des moteurs hors-bords à ses membres qui ont bénéficié de prêts à hauteur de 14,8 millions Fcfa et a aidé à la commercialisation des produits de pêche qui a rapporté la somme de 138,5 millions FCFA à la coopérative.
Benjamin Soro
