Une interruption de l`électricité, pendant une vingtaine de minutes, a dispersé les militants du Front populaire ivoirien (Fpi) et leurs hôtes partis célébrer, hier, le lancement du 20ème anniversaire de la fête de la liberté du parti. Les cortèges d`officiels ont quitté ``le village de la liberté``, à Yopougon Nouveau quartier, peu avant 19 h 18. Ce n`était pas la pause annoncée pour 20 heures par le député Laurent Akoun, président de la « commission administration » et porte-parole des festivités. C`est que la « panne technique », selon des membres du comité d`organisation, survenue sur le coup de 19 h, et qui s`est prolongée jusqu`à 19 h 24, les a obligés à se retirer. Seul le gigantesque podium, excentré, attenant à deux écrans géants, était éclairé, alimenté par un groupe électrogène. Alors que le vaste périmètre du ``village`` était plongé dans l`obscurité.
Malgré l`interruption de l`électricité circonscrite aux seules retrouvailles des ``frontistes``, parce que les quartiers tout autour étaient éclairés, le programme de l`ouverture de la fête de la liberté s`est poursuivi. Car, le président du comité central d`organisation, Sangaré Abou Drahamane, surpris par la coupure, a terminé son propos par une des « excuses et la formule consacrée : quelle que soit la perfection, il y a toujours des défaillances ». Mais a aussi regretté une autre fausse note, celle-là « excusée » : l`absence d`Issa Malick Coulibaly, directeur de cabinet adjoint du président de la République, Laurent Gbagbo, et directeur national de campagne (Dnc) de ce dernier. Un rendez-vous manqué à ne pas extrapoler, selon M. Sangaré qui a mentionné que M. Issa Malick en partance pour une « mission d`Etat » s`est fait représenter par Geneviève Bro Grebé, président des femmes patriotes et membre de la majorité présidentielle (Lmp). Avant de quitter le pupitre, il a présenté d`illustres invités tels André Moïse Traoré Mignan, chef de la délégation du Congrès pour la démocratie et le progrès, Cdp de Blaise Compaoré président du Burkina Faso, le Parti africain pour la démocratie et la paix du Mali conduit par Moustapha Dicko. Etaient aussi présents, l`ex-Premier ministre du Mali, Ibrahim Boubakar Kéita, Mohamed Cheick Abdalah, président du Sénat du Maroc, pour ne citer que ceux-là. Sans oublier des délégations de partis ivoiriens alliés au Fpi au sein de la majorité présidentielle (Lmp) : Le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rppp) avec son fondateur Laurent Dona Fologo ; Alliance ivoirienne pour la résistance et la démocratie (Aird) conduite par son président Kahé Eric…
Après M. Sangaré, Pascal Affi N`Guessan, invité à ``poser un acte fort``, a marché dans le faisceau de lumière d`une lampe-torche, pour accéder au podium. Là, le n°1 du Fpi a coupé les liens de personnages ligotés, assimilés à une Côte d`Ivoire étreinte par les chaînes de la dépendance. La fête avait pourtant débuté sur une note de gaîté peu après 18 heures. Affi N`Guessan a été accueilli par une flopée de deux doigts, en signe de victoire, de ses ``camarades`` dont Simone Ehivet, Sébastien Dano Djédjé, Mamadou Koulibaly, Miaka Oureto, le maire de la commune-hôte Gbamanan Djidjan Jean Félicien… Tous ont visité ``la case du chef du village`` avant d`être reçus par le 1er magistrat dans le hall abritant une cinquantaine de stands. La direction du Fpi s`est ensuite offert un bain de foule fort acclamé avant que le président ne prenne place dans la loge d`honneur. Un ballet artistique a précédé Bailly Spinto, qui a interprété l`hymne du parti, et Angelo Dogba qui a présenté une chorégraphie enlevée.
Bidi Ignace
Malgré l`interruption de l`électricité circonscrite aux seules retrouvailles des ``frontistes``, parce que les quartiers tout autour étaient éclairés, le programme de l`ouverture de la fête de la liberté s`est poursuivi. Car, le président du comité central d`organisation, Sangaré Abou Drahamane, surpris par la coupure, a terminé son propos par une des « excuses et la formule consacrée : quelle que soit la perfection, il y a toujours des défaillances ». Mais a aussi regretté une autre fausse note, celle-là « excusée » : l`absence d`Issa Malick Coulibaly, directeur de cabinet adjoint du président de la République, Laurent Gbagbo, et directeur national de campagne (Dnc) de ce dernier. Un rendez-vous manqué à ne pas extrapoler, selon M. Sangaré qui a mentionné que M. Issa Malick en partance pour une « mission d`Etat » s`est fait représenter par Geneviève Bro Grebé, président des femmes patriotes et membre de la majorité présidentielle (Lmp). Avant de quitter le pupitre, il a présenté d`illustres invités tels André Moïse Traoré Mignan, chef de la délégation du Congrès pour la démocratie et le progrès, Cdp de Blaise Compaoré président du Burkina Faso, le Parti africain pour la démocratie et la paix du Mali conduit par Moustapha Dicko. Etaient aussi présents, l`ex-Premier ministre du Mali, Ibrahim Boubakar Kéita, Mohamed Cheick Abdalah, président du Sénat du Maroc, pour ne citer que ceux-là. Sans oublier des délégations de partis ivoiriens alliés au Fpi au sein de la majorité présidentielle (Lmp) : Le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rppp) avec son fondateur Laurent Dona Fologo ; Alliance ivoirienne pour la résistance et la démocratie (Aird) conduite par son président Kahé Eric…
Après M. Sangaré, Pascal Affi N`Guessan, invité à ``poser un acte fort``, a marché dans le faisceau de lumière d`une lampe-torche, pour accéder au podium. Là, le n°1 du Fpi a coupé les liens de personnages ligotés, assimilés à une Côte d`Ivoire étreinte par les chaînes de la dépendance. La fête avait pourtant débuté sur une note de gaîté peu après 18 heures. Affi N`Guessan a été accueilli par une flopée de deux doigts, en signe de victoire, de ses ``camarades`` dont Simone Ehivet, Sébastien Dano Djédjé, Mamadou Koulibaly, Miaka Oureto, le maire de la commune-hôte Gbamanan Djidjan Jean Félicien… Tous ont visité ``la case du chef du village`` avant d`être reçus par le 1er magistrat dans le hall abritant une cinquantaine de stands. La direction du Fpi s`est ensuite offert un bain de foule fort acclamé avant que le président ne prenne place dans la loge d`honneur. Un ballet artistique a précédé Bailly Spinto, qui a interprété l`hymne du parti, et Angelo Dogba qui a présenté une chorégraphie enlevée.
Bidi Ignace