Otto Thomas, ou encore ‘’Le Mian Zapo’’, de son vrai nom Kouassi Marcel, 23 ans, Dj dans une discothèque de la place, a été tué hier d’un coup de fusil alors qu’il rentrait du travail.
Il est 2 h du matin ce jeudi 29 avril 2010. Les quartiers N’zuessi (220 Logements) et Assabou sont plongés dans une totale obscurité, suite au délestage que subit Yamoussoukro. Otto Thomas, disc-jockey dans une discothèque de la place vient de finir son travail. En compagnie de 2 serveuses, il rentre à la maison, au quartier Assabou où il vit avec ses parents. A environ 300 mètres de là, juste au ‘’Carrefour du lac’’ avant d’aborder le pont qui relie N’zuessi à Assabou, un homme surgit de nulle part et se plante devant le trio. ‘’Il avait la main dans un sac noir’’, s’est rappelé une des filles, encore sous le choc. Comme la vingtaine de Dj de la capitale politique que nous avons rencontrée non loin de la discothèque. Le bandit menace : ‘’Donnez-moi tout ce que vous avez sur vous, portable comme argent liquide’’. Prises de peur, les 2 filles prennent la fuite laissant leur camarade seul avec l’assaillant. Quelques minutes plus tard, alors qu’elles étaient loin de portée, elles entendent un coup de feu qui les pousse à aller encore plus loin. Peu après, un quidam portant un sac entre dans la discothèque, au seul endroit illuminé grâce à un générateur, et informe les employés qu’il avait entendu un coup de feu. Et les invite à aller voir ce qui s’était passé. Il les guide jusqu’à l’endroit où ils découvrent avec stupeur le corps ensanglanté de leur camarade qui venait juste de les quitter. Le garçon avait reçu une décharge de chevrotines juste en bas de la poitrine, mais, vivait encore, malgré le flot de sang qui jaillissait de son corps. Un spectacle insoutenable, indique un des collègues de ‘’Le Mian Zapo’’. Qui, d’une voix affaiblie, suppliait: ‘’Aidez-moi ! Emmenez-moi à l’hôpital, sinon je vais mourir’’, à la vue de ses collègues. Ces derniers arrêtent un taxi et le transportent aux urgences du Chr où Kouassi Marcel s’éteint au moment où ses camarades revenaient de la pharmacie du Chr avec les médicaments prescrits par le praticien de garde.
C’est lorsqu’ils revenaient du Chr où ils avaient emmené le blessé, que l’un des Dj a trouvé suspecte l’attitude de l’homme qui les a informés. ‘’Non seulement il nous a guidés tout droit au lieu du drame, et malgré l’obscurité, il a tenu à retourner sur le même chemin’’, explique-t-il. Malheureusement, le triste individu a réussi à semer les compagnons du défunt. Le commissariat de police du 1er arrondissement dont dépend le quartier a été alerté avec du retard, nous a confié le lieutenant en charge du dossier. Les policiers ne pourront que constater la mort du jeune homme dont le corps a été immédiatement transféré à la morgue. Une enquête est ouverte et les fins limiers du 1er arrondissement ne désespèrent pas. ‘’Il n’y a pas de crime parfait. Le meurtrier payera son crime. Nous sommes là pour ça’’, a affirmé le lieutenant de police.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Il est 2 h du matin ce jeudi 29 avril 2010. Les quartiers N’zuessi (220 Logements) et Assabou sont plongés dans une totale obscurité, suite au délestage que subit Yamoussoukro. Otto Thomas, disc-jockey dans une discothèque de la place vient de finir son travail. En compagnie de 2 serveuses, il rentre à la maison, au quartier Assabou où il vit avec ses parents. A environ 300 mètres de là, juste au ‘’Carrefour du lac’’ avant d’aborder le pont qui relie N’zuessi à Assabou, un homme surgit de nulle part et se plante devant le trio. ‘’Il avait la main dans un sac noir’’, s’est rappelé une des filles, encore sous le choc. Comme la vingtaine de Dj de la capitale politique que nous avons rencontrée non loin de la discothèque. Le bandit menace : ‘’Donnez-moi tout ce que vous avez sur vous, portable comme argent liquide’’. Prises de peur, les 2 filles prennent la fuite laissant leur camarade seul avec l’assaillant. Quelques minutes plus tard, alors qu’elles étaient loin de portée, elles entendent un coup de feu qui les pousse à aller encore plus loin. Peu après, un quidam portant un sac entre dans la discothèque, au seul endroit illuminé grâce à un générateur, et informe les employés qu’il avait entendu un coup de feu. Et les invite à aller voir ce qui s’était passé. Il les guide jusqu’à l’endroit où ils découvrent avec stupeur le corps ensanglanté de leur camarade qui venait juste de les quitter. Le garçon avait reçu une décharge de chevrotines juste en bas de la poitrine, mais, vivait encore, malgré le flot de sang qui jaillissait de son corps. Un spectacle insoutenable, indique un des collègues de ‘’Le Mian Zapo’’. Qui, d’une voix affaiblie, suppliait: ‘’Aidez-moi ! Emmenez-moi à l’hôpital, sinon je vais mourir’’, à la vue de ses collègues. Ces derniers arrêtent un taxi et le transportent aux urgences du Chr où Kouassi Marcel s’éteint au moment où ses camarades revenaient de la pharmacie du Chr avec les médicaments prescrits par le praticien de garde.
C’est lorsqu’ils revenaient du Chr où ils avaient emmené le blessé, que l’un des Dj a trouvé suspecte l’attitude de l’homme qui les a informés. ‘’Non seulement il nous a guidés tout droit au lieu du drame, et malgré l’obscurité, il a tenu à retourner sur le même chemin’’, explique-t-il. Malheureusement, le triste individu a réussi à semer les compagnons du défunt. Le commissariat de police du 1er arrondissement dont dépend le quartier a été alerté avec du retard, nous a confié le lieutenant en charge du dossier. Les policiers ne pourront que constater la mort du jeune homme dont le corps a été immédiatement transféré à la morgue. Une enquête est ouverte et les fins limiers du 1er arrondissement ne désespèrent pas. ‘’Il n’y a pas de crime parfait. Le meurtrier payera son crime. Nous sommes là pour ça’’, a affirmé le lieutenant de police.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
